*clou à soufflet (ne pas valoir un -) loc. verb. non conv. VALEUR - L, DG, ø d ; absent TLF. Add.DDL : Compl.DELF (Oudin)
- 1640 - «[...] il ne vaut pas vn Clou à soufflet .i. il ne vaut rien du tout. vulg.» Oudin, Curiositez fr., 106 (Slatkine) - P.E.
- clou à soufflet (ne pas valoir un -) loc. verb. non conv. VALEUR - DDL 19, BEI, 1640, Oudin [repris in DEL] ; L, ø d ; absent TLF. • ne pas donner un clou de soufflet de qqch. - L, ø d ; absent TLF.
- 1615 - «Je n'en donnerais pas un clou de soufflet.» Malherbe, let., 13 févr., in C. Nisard, De quelques parisianismes populaires, 66 (Ed. de la Butte aux Cailles) - P.E.
- clou à soufflet (ne pas valoir un -) loc. verb. non conv. VALEUR - DDL 19, BEI, 1640, Oudin [repris in DEL] ; L, ø d ; absent TLF.
- 1633 - «THESAURUS. Hé bien ! seigneur capitan, des devins, que vous en semble ? FIERABRAS. Je ne sçay que dire, de peur qu'il n'arrive ; ils m'ont conté mille lanterneries qui ne valent pas un clou à soufflet. Qui ne le croira ne sera pas damné.» Cramail, La Comédie de proverbes, in E. Fournier, Le Théâtre fr. au XVIe et au XVIIe siècle, 220a (Laplace, Sanchez) - P.E.
- servir moins qu'un clou de soufflet loc. verb. non conv. VALEUR - ø t. lex. réf. ; absent TLF.servir comme un clou à soufflet : FEW (12, 409b), 1690, Fur. ; DELF, 1750
- 1649 - «Les herbes à ma maladie / Seruent moins qu'un clou de soufflet [...]» [L. Richer], L'Ovide bouffon, I, 65 (Quinet) - P.E. (bhvf:clou)
- Dans 4e Harangue des hab. Sarcelles, 1736, Comédie des prov., Lettre à Peiresc de Malherbe ; loin de croire qu'un clou à soufflet ne serve à rien, Nis. pense qu'il est très utile, au moins au soufflet : si un clou manque, l'air n'est plus aspiré ni chassé comme il faut, mais ce clou de moins ne rend pas le soufflet hors d'usage, les cuisinières en savent quelque chose : aussi est-ce vraisemblablement de la cuisine qu'est sorti ce dicton. (NISparis)