labesse < abesse (l') ; beve (la) ; abbesse (l') >
dérober
Bijvanck suggère : la beve (cf. beffleur) : vraisemblable car beffe se rencontre souvent mais mss pas douteux. Garnier avait publié l'abbesse. Pour admettre la beffe il faut supposer que les pièces d'instr. sont une copie des minutes originales et que le second greffier a fait la confusion fréquente de f et s. Possible. Et l'abesse présente plus de diffultés que la beffe : on ne peut en rapporcher que 1) être en abé (=être au guet) ou 2) une express. de Coquillart avec jeu de mots sur abbé et abbateur où abatteur a sens érotique d'abateur de femmes et de voleur (SCHW1928 glossaire) /