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Ancenis (Robert). La langue de la “riflette”

Titre : La langue de la “riflette”
Auteur : Ancenis (Robert)
Date : 1940
NbEditions : 1
EnLigne: 05/01/1940 (Gall.) ; 20/02/1940 (Gall.) ; 03/03/1940 (Gall.)
NbMots :
Mots clés : militaire ; rognures ; Ancenis ; pas chez Noll

Ancenis : La langue de la “riflette”

Robert Ancenis, Pour un dictionnaire de l'argot militaire, 1940

Référence (1940)

Commentaire (1940)

  1. Premier article, où Ancenis formule un appel à témoignage linguistique auprès de ses lecteurs devenus soldats : « Nous demandons à nos lecteurs de la zone des armées de tous grades et de toutes armes de nous signaler par écrit les termes d'argot nouveaux en usage autour d'eux, et de nous préciser en même temps leur sens. […] Nous publierons les communications intéressantes qui nous parviendront, et qui doivent révéler seulement, j'y insiste, des mots nés depuis septembre 1939. Pour orienter les premiers collaborateurs inconnus de notre petit dictionnaire d'argot militaire dernier cri, on leur demande d'indiquer d'abord, autant que possible : –Si une autre expression a remplacé celle de “poilus” pour désigner les combattants. –Et si, à part “Fridolins” et “Fritz”, on a trouvé quelque chose de réussi pour désigner ces messieurs d'en face. »
    1. L'intérêt d'une telle enquête est mis en doute par Georges-Armand Masson, « L'argot militaire », La dépêche de Brest, 08 janvier 1940. (gb)
    2. L'auteur de la série Le dictionnaire du combattant, publiée dans Le Cri de Paris, revendique son antériorité dans le projet de faire un tel dictionnaire : voir la page consacrée à cette source, Cri de Paris 1939.

Robert Ancenis, C'est la langue de la “riflette”, 1940

Référence (1940)

Commentaire (1940)

  1. Résumé des résultats de l'appel à témoignage. Ancenis indique avoir reçu « des milliers de lettres du front répondant à l'enquête de “Paris-soir” ». (Sur le succès de son appel, et le grand nombre de lettres reçues, voir aussi Paris-soir du 13 janvier 1940, où Ancenis écrit : « un courrier très nombreux nous est parvenu. Si nombreux même qu'il n'est pas encore complètement dépouillé à l'heure où paraissent ces lignes. […] leurs réponses seront résumées dans un article qui leur sera entièrement consacré et formera le premier petit tableau d'ensemble de la langue du front qui ait paru dans la presse francaise. ») (gb)
  2. Une petite quarantaine d'items au total. Moins intéressant que souhaité, tout est résumé et reformulé ; soit il n'y a pas eu autant de lettres que prétendu, soit il n'y a pas eu le projet de faire un sujet ample et proprement documenté à la source. C'est dommage. (gb)

Robert Ancenis, La langue de la Riflette (deuxième leçon), 1940

Référence (1940)

Commentaire (1940)

  1. Complément mineur et toujours décevant à la suite des lettres reçues en réponse à l'article précédent : « 1° Nous ne pouvons publier qu'une partie des réponses ; 2° Que ce ne sont que les réponses contenues dans les lettres du front qui paraissent ; 3° Et que, sur le front même, il n'y a pas un seul, mais cent, mais mille argots différents. Ce qui explique, par exemple, que telle trouvaille, née en Alsace, paraisse saugrenue en Champagne, ou qu'une expression forgée dans le Nord ne semble pas authentique à un combattant de Lorraine parce qu'il ne l'aura jamais entendue dans son secteur. » (gb)


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