Merci à tous pour vos réponses, c'est bien au delà de ce que j'espérais !
P'tit prof, peut-être que le nom de l'auteur de ma phrase termine cette phrase et c'est pour cela que le point se retrouve après le nom de l'auteur ? Mais je comprends mieux effectivement d'après votre analyse, que la "forme" de cette phrase dans le texte n'est pas idéale pour trouver une solution idéale. J'ai donc fait comme si l'auteur entre parenthèses, prolongeait la phrase, il sera certainemeent moins choquant "visuellement" qu'entouré de 2 points, comme une phrase à lui tout seul encadré de parenthèses.
Je ne suis pas l'auteur du texte de la brochure, qui a subit maintes et maintes modifications avant de parvenir à un résultat final commun à tous les membres de l'association (une trentaine de personnes) et qui manient mieux des outils, des pinceaux, des instruments de musique que notre bonne vieille langue (bien qu'il y ait aussi un prof de français et un journaliste local). Alors, je ne vais pas compliquer les choses, puisque ma tâche de graphiste, s'arrête à la mise en page des éléments donnés, le reste n'étant pas de mon ressort (je ne fais pas parti de l'association et ne participe pas aux réunions). Ma venue sur ce site était une démarche personnelle, mais je ne manquerai pas d'y revenir, bien avant de passer en imprimerie, la prochaine fois !
Pour ce fameux faux texte "latin"ce n'est pas une fantaisie de ma part, mais bel et bien un outil utilisé depuis des lustres (voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lorem_ipsum). Je vous assure qu'il prend toute sa dimension dans les ouvrages qui traitent de la mise en page de documents imprimés (et maintenant du Web). Mes livres de mise en page contiennent des centaines de miniaturisations de documents où l'on explique et montre toutes les différentes mise en page possibles et inimaginables, l'importance et les règles à suivre : les paragraphes, les indentations, des textes en colonnes, alignés à gauche, à droite, les style de polices, le crénage, les majuscules, l'interlettrage, l'intégration de tablaux, d'images, de graphiques, l'importance de la disposition et de l'aération des blocs, la taille des titres... Ce texte est donc généralement le même sur toutes les miniaturisations de mes livres et le but recherché, c'est uniquement l'aspect visuel de la chose, attirer l'oeil sur une particularité graphique mais toujours en lien à un texte, que l'on reportera ensuite à une situation précise dans la vie courante (tout comme en math, on faisait souvent des problèmes débiles, avec des données génériques : poules, oeufs, robinets, baignoires...). D'ailleurs, dans mes livres de mise en page, les quelques exemples où ils ont mit du vrai texte, forcement, je l'ai lu, ce qui ne m'avance à rien dans le but recherché par l'ouvrage, a part de me distraire !
Actuellement beaucoup de "templates" de sites Web (des modèles de design que l'on achète) se servent uniquement de ça, car si ils mettaient un texte ayant du sens, commercialement cela ne serait pas bon : imaginons, un super design quelquonque avec toutes les pages du site pré-remplies par du texte de recettes de cuisine. Ce template riquerait d'être catalogué par la clientelle, dans la catégorie "cuisine" alors qu'il pourrait très bien servir à d'autres catégories. Un exemple de modèles de sites Web à vendre (http://www.flash-template.org/), où le client va d'abord regarder les miniaturisations à la recherche d'une identité visuelle : en ouvrant le template en grand, on a bien sur un texte qui est commercialement neutre ! Et ici, une bannière avec un poivron rouge qui ne traite pas focement de cuisine à l'utilisation finale : http://correcteurs.blog.lemonde.fr/
Et voir bien sur : http://www.lipsum.com/
P'tit prof, vous n'êtes pas à côté de la sandale ! Il vous sera plus facille d'assimiler l'utilisation technique de ce texte que pour moi, d'assimiler toute les nuances de notre langue. Je préfere de loin votre position ! Je retiens que la prochaine fois, je devrais expliquer à mes clients l'utilisation de ce texte. Mais je pensais qu'ici, on le connaissait, puisque il sert à la base à imprimerie. Y'a donc un décalage entre la technique de la langue et la technique qui sert à la diffuser.
A bientôt,
Newzic.
Alea jacta est (ce qui reste de mon lointain latin scolaire... ou peut-être de la BD d'Asterix !)