Re : Quelques mots d'humour...
Etre en cheville avec un casse-pied est une entorse à la logique.
Etre en bons termes est un bon début pour arriver à ses fins.
Les chauds lapins ont toujours tendance à courir plusieurs lèvres à la fois.
La fuite des cerveaux je veux bien mais dans quel hémisphère ?
Quand on aime, on ne compte pas. Le problème se complique quand on aime compter.
Quand j'entends parler d'art de la guerre, je ne peux m'empêcher de penser que ses chefs-d'œuvre sont des natures mortes.
Le poids des mots
Il fut un temps où un magasine célèbre avait pour slogan « le poids des mots, le choc des photos ». Aujourd’hui, qui ne pèse pas ses mots provoque le choc, il n’y a pas photo. S’affranchir de peser ses mots revient à ne pas affranchir ses lettres quand elles ont été pesées, c’est voué à l’échec. Des mots lourds de sens ne sont jamais à prendre à la légère, sauf à passer pour un timbré, voire pour un taré. Notons au passage que le délateur fait exception à la règle, passant dans tous les cas pour une balance qu’il pèse ou non ses mots.
Le livre n’étant pas une unité de mesure du poids, ou plutôt de la masse diront les puristes avec gravité, il est inutile d’en faire des tonnes en accumulant les tomes, de Savoie diraient les puristes alpestres à l’humour bien senti. Même un bouquin de régime ne doit pas être écrit dans un style en pesée pour ne pas semer un doute légitime chez le lecteur en surpoids.
De manière générale, une tournure de phrase un peu lourde peut facilement passer pour un signe de légèreté chez un écrivain ayant un certain poids dans la profession, d’autant plus s’il s’agit d’un poids lourd de l’édition. La légèreté de la plume sera toujours un atout, que l’ouvrage soit édité chez Plon ou chez Tartempion ne change rien à l’affaire.
A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !