A la recherche du temps perdu, Sodome et Gomorrhe, Les intermittences du cœur, sous titre dans le chapitre II, édition Gallimard (Pléiade), tome 2 p. 759.
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A la recherche du temps perdu, Sodome et Gomorrhe, Les intermittences du cœur, sous titre dans le chapitre II, édition Gallimard (Pléiade), tome 2 p. 759.
Bonjour Emi.
Avec l'informatique et la Toile, c'est assez facile et tu n'a pas besoin de relire tout Proust :
1- tu vas dans Google livres ;
2- dans la fenêtre, tu tapes un morceau de phrase de ton texte => "Mais jamais je ne pourrais plus effacer cette contraction de sa figure" et tu lances la recherche ;
3- il te revient une page de résultats, qui correspondent plus ou moins exactement à ta requête ; en effet, tu as le titre(Recherche, tome 4, Sodome et Gomorrhe), avec ton extrait, mais pas la page ;
4- en cherchant un peu, tu tombes sur cette info : page DCLXVI ;
5- tu n'as plus qu'à ouvrir.
Bonjour,
Allez sur le site de Gallica (ouvrages numérisés de la BnF) et faites une recherche avancée: vous aurez le résultat instantanément.
Bonjour,
Étudiante en psychologie, je rédige un mémoire sur le deuil. J'ai lu un extrait de Proust dans livre qui ne mentionnait pas la page. L'extrait est apparemment issu du tome 6 : Albertine disparue de A la recherche du temps perdu. J'aimerai connaitre la page d’où est tirée cet extrait pour l'introduire dans mon mémoire. Si quelque connaisseur pourraient m'aider, j'ai trop de recherche et de lecture pour avoir le temps de lire Proust. Voici l'extrait :
"Mais jamais je ne pourrais plus effacer cette contraction de sa figure, et cette souffrance de son cœur ou plutôt du mien ; car comme les morts n’existent plus qu’en nous, c’est nous-mêmes que nous frappons sans relâche quand nous nous obstinons à nous souvenir des coups que nous leur avons assenés. Ces douleurs, si cruelles qu’elles fussent, je m’y attachais de toutes mes forces, car je sentais bien qu’elles étaient l’effet du souvenir de ma grand-mère, la preuve que ce souvenir que j’ai était bien présent en moi. … je ne tenais pas seulement à souffrir, mais à respecter l’originalité de ma souffrance telle que je l’avais subie tout d’un coup sans le vouloir, et je voulais continuer à la subir, suivant ses lois à elle, à chaque fois que revenait cette contradiction si étrange si étrange de la survivance et du néant entrecroisés en moi. Cette impression douloureuse et actuellement incompréhensible, je savais non certes pas si j’en dégagerais un peu de vérité un jour, mais que si vérité je pouvais jamais extraire, ce ne pourrait être que d’elle, si particulière, si spontanée, qui n’avait été ni tracée par mon intelligence, ni infléchie ni atténuée par ma pusillanimité, mais que la mort elle-même, la brusque révélation de la mort, avait comme la foudre creusée en moi, selon un graphique surnaturel et inhumain, comme un double et mystérieux sillon."
Merci de votre aide
Bonne journée
PS: Si je ne suis pas sur la bonne page, veuillez m’excuser.
Et si dans les Champs-Élysées partait d'un souci d'exactitude grammaticale ? On travaille bien dans les champs, ou bien aux champs ; cette dernière forme semblant venir de la contraction, en ancien français, de la préposition en et de l'article défini :
Hé ! Dieu, se j'eusse estudié
Ou temps de ma jeunesse folle...
comme l'écrivait si bien François Villon.
3. dans lesquels
soit ça concerne les Champs-Elysées et il fallait mettre où
Ou bien sur ?
=> .......... qu'il portait, enfant, d'étranges guêtres jaunes aux Champs-Élysées, sur lesquels .......... il n'a aucun souvenir d'avoir joué avec nous.
L'URL est foireux.
Chercher plutôt: "Proust à sa manière" (Emily Eells)
ici http://www.persee.fr/web/guest/home
— [Oh, des fraises à l’éther.
C’est un baiser à la neige.]
M.Proust
Merci pour ces réponses qui sont de bonnes pistes.
Cependant, ce n’est pas tant des infos sur les éthéromanes que je cherche qu'un complément d’information sur l’usage ancien de l’éther dans les fraises comme exhausteur de goût.
Je me souviens avoir entendu dans mon enfance des commentaires d’adultes à propos des risques d’évanouissement que la consommation excessive de fraises faisait encourir.
Il s’agissait me semble-t-il d’allusion à l’éther.
Mais je n’en suis pas sur.
Par ailleurs, l’évaporation de l’éther au contact de la bouche gênerait une sensation de froid qui permettait de pallier a l’absence de glace, car à moins qu’un briseur de glace exerçât son métier à proximité de chez vous, il était jadis difficile de s’en procurer.
Pour relier le tout au vrai sujet du fil, voici un lien vers un texte qui nous en apprend long, non pas sur les glaces à la pistache, mais plutôt sur les glaces et les pastiches.
Puisque tout le monde a lu Proust ici, j’ai une petite question concernant un détail.
Dans « à la recherche du temps perdu », est-ce Gilberte qui s’apprête, à moment donné, à déguster des fraises à l’éther ? Je ne parviens pas à retrouver ce passage.
Faites une recherche des mots fraises et éther sur
www.alarecherchedutempsperdu.com
Alors, si je puis me permettre, intéressez-vous à Jean Lorrain, éthéromane érotomane fin-de-siècle bien connu, et homosexuel, comme il se devait, qui s'était joliment défini lui-même comme « l'Enfilanthrope ».
Tabou ? Non, plutôt un peu passé de mode, dirais-je.
Bonne nuit, les petits !
P.S. : pour la Gilberte aux fraises, je ne sais pas. Demandez plutôt aux proustiens, Goût fî, par exemple...
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