bouline – Définition avec Bob, dictionnaire d'argot

Citations

• 1932 Joseph, lui, laissera sa verdine dans le chemin creux. Une quarante (table) lui suffira pour exercer ses talents. Mais quel jeu va-t-il choisir ? Il possède un « vingt-cinq », une quadrille, un calot et une bouline. Le vingt-cinq et la quadrille, qui ressemblent à la roulette, ont le hasard pour maître, tandis que le calot et la bouline permettent au joueur de révéler son esprit d'observation et son adresse. Il est vrai que Joseph sait corriger le hasard et réduire à néant l'habileté de ses adversaires. source : 1932. Les Rabouins de France
• 1932 Aujourd'hui le Rabouin prendra sa bouline ou boule orientale. C'est un petit portique de bois peint, édifié sur une planchette et entre les deux montants duquel pend une boule de cuivre au bout d'une ficelle dont l'extrémité supérieure est attachée à un piton de la poutre horizontale. Au bord de la planchette, deux quilles, côte à côte, qu'il faut abattre d'un seul coup avec la boule. La règle du jeu, Joseph l'a écrite lui-même en grosses lettres noires et rouges sur le calicot qui recouvre la planchette : Prendre la boule entre ses doigts, la lancé. Si la boule culbutte les deux quilles, en revenan, sait gagner. Si elle culbutte une quille, sait perdut. Cela semble très facile. Si la boule effleure d'abord la quille posée à droite, en vertu des lois du pendule, elle reviendra obliquement et l'abattra ainsi que sa voisine. Mais ces deux quilles, évidées comme celles du culot, sont posées sur deux têtes de clou qui marquent leur position, et Joseph, de la pointe de son couteau, a élargi les deux cavités afin de pouvoir déplacer de quelques millimètres, soit à droite soit à gauche, l'une ou l'autre quille. Cette tricherie donne de merveilleux résultats. Le joueur n'abat qu'une quille. source : 1932. Les Rabouins de France
• 1932 Joseph s'égosille : « À la Bouline ! Cinquante centimes la partie ! » source : 1932. Les Rabouins de France

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