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Citations relevées dans “Le verlan : argot d'école ou langue des keums ?” (1984)

Cette page réunit toutes les citations relevées dans Le verlan : argot d'école ou langue des keums ?, avec l'entrée qui y est attachée.

  • deux adolescents, au « look » bon chic bon genre loubardisé avec soin, discutent et zonent dans les rues. – (zoner, 82799)
  • Zyva, t'en néco des oms ? – (82800, 82801)
  • Le surcodage est sans fin pour ceux qui savent couramment « lepar lervan » (« parler verlan »). – (82805, 82806)
  • « C'est de l'argot de bourges », disent-ils. Et d'ajouter parfois : « Le verlan c'est fini, tout le monde le comprend, même les profs ». – (bourge)
  • « La langue de feu, c'est facile » (garçon, 12 ans) ; « Très peu de monde le parle par rapport au verlan. Quand tu rentres dedans, c'est pas dur » (fille, 14 ans, La Courneuve), etc. – (82808)
  • disent certains de nos informateurs qui reprennent des termes qu'on n'aurait pas désavoués sur les fortifs, comme un rade pérave. – (pérave)
  • des formes négatives-exclamatives : « La meuf que c'est pas ! » (dithyrambique). – (X que c'est pas !)
  • Aujourd'hui, c'est le temps de la petite délinquance. Dans le métro, le népor est toujours celui d'une femme, le félar d'un homme. – (82782, félar)
  • –t'as du shit là –(rire) oui mais ferme ta leug là […] bon mais ferme ta leug là – (ferme ta leug)
  • et y t'on pas séca encore // t'es celpu (rire) – (celpu, 82787)
  • non mais là-bas elles sont […] pas pucelles là-bas / c'est vrai elles sont tous caissées [sic, pour cassées ? (séca)] là-bas. –là-bas c'est des pfff / y sortent avec une meuf là e : Bertrand y se la kèn la pauvre – (82814, ken)
  • on voit apparaître des objets verlanisés : le zonblou ou, chez les lycéens, le losty. – (82815)
  • On rigole des « tefri du Macdo » (les frites du MacDonald), mais ce n'est que de la dérision. – (tefri)
  • Celui qui croit parler verlan et emploie tefri sans rire s'expose à tous les sarcasmes. – (tefri)
  • Des termes arabes reçoivent désormais une nationalité « banlieue ». Les agents de police deviennent des felfels. Mais on peut traduire encore et dire : « les piments ». – (82818)
  • À Soisy, Goussainville ou Montreuil, on emploie fréquemment une interjection portugaise : carail (« ça veut dire tous les gros mots », « c'est quand tu réussis un mauvais coup et que tu es content. ») – (82819)
  • un journaliste gavé de verlan chébran. – (chébran)

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