enchaveler
enchevêtrer, embrouiller
Dans Conf. de Janot et Piarot etc etc, 1660 ; c'est le même qu'enchevaller qui est dans Cotgrave et qui se disait d'un cheval dont les pieds étaient liés, embarraassés dans des entraves - laped - de manière à lui ôter tout mouvement? L'e a changé de place avec l'a et sens du mot transposé devient une métaphore : c'est la tête qui est censée souffrir des entraves destinées aux pieds. Littré ne donne pas ce verbe mais donne enchavelement qui en dérive par lequel on désigne l'étayement en sous-oeuvre (ou par le pied) d'une maison, pour y faire des reprises. Ecrit aussi encheveller pour l'action produite par la corde de la potence autour du cou d'un pendu (NISparis) /