PHARMACOPOLE, subst. masc.
Vx, péj. Apothicaire, marchand de drogues, charlatan. Un étalage de pharmacopole. Un beau matin, se sentant mieux, il avait laissé ses éperons d'or en paiement au pharmacopole, et s'était esquivé (Hugo, N.-D. Paris, 1832, p. 387). Elle s'entourait de prêtres d'Isis, de mages chaldéens, de pharmacopoles et de sorciers noirs (A. France, Thaïs, 1890, p. 125).
Prononc. et Orth. : [faʀmakɔpɔl]. Att. ds Ac. 1835, 1878. Étymol. et Hist. 1537 « marchand de drogues, charlatan qui vendait des médicaments inefficaces » (Lespleigney, Promptuaire, 3 : A vous [...] Pharmacopoles et bons aromataires) ; ,,burlesque`` ds Fur. 1690. Empr. au lat. class. pharmacopola « pharmacien, apothicaire, droguiste », empr. au gr. φ α ρ μ α κ ο π ω ́ λ η ς « id. », comp. de φ α ́ ρ μ α κ ο ν « remède, médicament » et π ω ́ λ η ς « vendeur » de π ω λ ε ι ̃ ν « vendre ». (tlfi:pharmacopole)