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forum abclf » Pratiques argotiques et familières » Manifeste pour la défense et la diffusion de la langue du "Ave"

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Messages [ 18 ]

1 Dernière modification par Molina (27-03-2006 07:16:22)

Sujet : Manifeste pour la défense et la diffusion de la langue du "Ave"

L'association des quartiers réputés de Grenoble:

Les trois « Ave » essentiels à la vie : Graillave / Pillave / Bouillave 

Quand une meuf ne veut pas bouillave, vous pouvez tenter une deuxième approche dans un langage plus recherché et quelque peu didactique en lui proposant de carave. Si elle vous tourne alors fièrement le dos, aucune loi connue n’interdit (à condition d’y mettre les formes et de se couvrir élégamment) de lui demander si elle ne préfère pas se faire pounchave. En cas de nouveau refus, il n’y plus rien à gratter, et il vaut mieux se latchave en gentleman… Attention ! parler de pounchave est toujours considéré dans certains quartiers chics comme vulgaire et avilissant, mieux vaut donc s’en tenir au traditionnel bouillave si on ne veut pas porter atteinte à sa réputation d’homme de lettres et risquer de passer pour un parfait béotien, voire une sale racaille.
(Mise en garde particulière : Attention aussi à la confusion facile entre kerave et carave. Kerave veut dire embrasser, carave veut dire bouillave. Car même si quand on kerave on ne pense qu’à bouillave, il est d’usage de ne pas se trahir trop tôt avec un lapsus malencontreux, la gadji pourrait mal le prendre et se dégarave à notre barbe. Adieu alors la bonne carave!)

Latchave / Dégarave : Il ne semble pas y avoir de nuance particulière entre ces deux termes, peut-être que latchave s’emploie plus proprement à la première personne qu’à la deuxième : « Je me latchave de là », par contre : « Tu dégaraves ou je te marave ! ». Natchave pour Latchave est à éviter, barbarisme malencontreux (quoi qu’en dise le grand Robert) en vogue dans les années 70, mais qui ne s’est jamais vraiment imposé dans les milieux les plus savants, notamment de Teisseire et l’Abbaye. De toute façon reste toujours « dégarave » pour mettre tout le monde d’accord et ainsi éviter pour un malheureux mot une énième courave.
(Remarque particulière: Ne pas confondre dégarave et garave. Il faut employer dégarave quand on s’adresse à un lascar qui nous prend le chou et qu’on est à deux doigts de marave : « dégarave de là narvallo ! », garave s’adresse à un ami ou un complice éventuel qui se trouve dans une situation périlleuse : « Dicave les keufs, garave ! garave ! » : l’ami ou le complice peut alors tout blinder s’il n’a pas envie de courir, il peut aussi blinder en courant pour illustrer au mieux les deux sens de garave, mais l’entreprise est plus délicate.)

Courave / Marave : Une nuance subtile entre les deux termes a été relevée par un agrégé de renom (Maître en linguistique et diplômé de l’Ecole Supérieure de St-Martin-d’Hères) et semble devoir s’imposer dans le langage courant: marave signifie bagarre en tête à tête : « Je vais te marave ! », ou alors quand une seule personne reçoit tous les coups : « L’arbitre s’est fait marave », par un joueur ou toute l’équipe peu importe, il s’est fait marave de toute façon. La courave est une bagarre plus générale, qui oppose deux bandes rivales, deux quartiers ennemis, ou deux équipes de foot. « Une courave monstre entre Villeneuve et Mistral ! ». Une exception cependant, condamnée par les puristes, mais qui est parvenue à s’imposer sur les terrains (notamment du Village-Olympique), concerne l’expression « s’est parti en…» : on peut employer ici indifféremment marave ou courave. Dire par exemple : « A la mi-temps s’est parti en marave » ne doit pas (ou plus) être considéré comme incorrect même s’il y a eu une grosse courave!

Bédave : Fumer, mais uniquement dans le sens illicite du terme. Pour marquer un certain respect à ses professeurs, il vaut mieux bédave que pillave avant d’aller en cours : cela nuit moins à la participation. Bédave en cours ne se fait plus, comme quoi on ne perd pas que les mauvaises habitudes. Pour rouler son tarpé, c’est comme pour les devoirs de philo ou d’éco, une feuille simple suffit amplement, la feuille double est possible, mais le risque est grand de se faire rodave (repérer) par un CPE et mettre à l’amende par le proviseur qui, comme chacun sait, ne quitte jamais son pushka : prudence donc.

Chourave : Un terme incontournable, un des plus usité et pratiqué  (variante acceptée « tchourave »), on peut chourave tout et n’importe quoi ; si on chourave trop ou mal on risque fort de se faire liave et de se retrouver en zonzon (gare alors à la pounchave qui guette !). « Se faire chourave » peut se dire mais c’est la latch (rien à voir avec latchave). « Se faire rouillave » est moins honteux et donc plus répandu.

Rouillave : du verbe rouillaver qui signifie duper, tromper, entuber,  etc. surtout pour des questions d’argent, d’où l’expression courante : « Il m’a pas pessarave, (+ insulte conseillée, par exemple : « l’enculé de ses morts ! »), je me suis fait rouillave, (+ affirmation bien sûr qu’on ne va pas en rester là, par exemple : « je vais lui niquer sa race ! »). On peut évidemment échanger « ses morts ! » et « sa race ! » sans nuire à la portée et poésie de l’ensemble. Ce qui nous donne alors : « Il m’a pas pessarave l’enculé de sa race! Je me suis fait rouillave : je vais lui niquer ses morts !... Pour bien montrer sa détermination et ne pas déroger aux us et coutumes, il est de bon ton de conclure par un classique « la tête de ma reum ! » (ou remé pour ceux qui débutent), ou par un plus actuel « sur la Mecque ! ». Cette dernière exclamation gagne du terrain et tend à l’emporter de plus en plus dans les esprits, et ce malgré la résistance d’un courant laïque (ou athée ?) de l’Abbaye qui voit là une dérive religieuse dangereuse et discriminatoire, et exige que l’on rétablisse au plus vite le bon vieux et consensuel « la tête du juge ! »

Pessarave : terme apparemment inconnu des historiens, parfois des géographes, et pourtant d’un emploi on ne peut plus courant et même devenu classique comme l’atteste ce fameux vers qui nous vient de Fontaine: « Rien ne sert de pessarave, il faut se dégarave à temps »

Dicave : Regarder avec insistance, mais uniquement quelque chose qui peut éveiller en nous un vif intérêt (en bien ou en mal). Ainsi on ne dicave jamais ses cours le soir ou un livre de maths, mais on dicave une meuf, une Ferrari, ou les keufs. S’emploie le plus souvent à l’impératif : « Dicave la meuf comme elle est bonne! » (Celui qui ajouterait ici « à bouillave » commettrait un grossier pléonasme : à éviter donc.) Evidemment dicave s’emploie aussi au sens figuré (sans considération d’intérêt) comme synonyme de « sentir ». D’où la formule d’allure paradoxale et pourtant dès plus naturelle et justifiée: « Je ne peux plus le dicave, il candave trop sa mère! »

Candave : Ne jamais se marave avec quelqu’un qui candave ! Il vaut mieux se latchave et éventuellement aller le poucave aux keufs. On peut aussi dire chkindave (orthographe incertaine) au lieu de candave, cela ne change rien toutefois à l’odeur.

Poucave : Ne surtout pas confondre candave et poucave ! Faute grossière et inadmissible, condamnée formellement par l’Académie française et tous les gitans. Poucave signifie dénoncer et non puer ! avec les substantifs bien connus des spécialistes que sont la poucave au féminin ou le poucaveur au masculin. Un homme peut évidemment être une poucave, cela ne fait pas de lui sur-le-champ une tapette…

Pénave : terme peu connu, notamment dans le milieu des agrégés, le sens reste un peu flottant, synonyme de dire ou raconter, notamment dans l’expression : « Il entrave t’chi à ce que je pénave »

Entrave : Un classique que même les gens non cultivés connaissent : c’est le seul mot qu’ils entravent, avec aussi graillave et pillave pour ceux qui ont fait quelques études quand même.

Krindave : Terme un peu vieilli, mais dont l’emploi (sans restriction grammaticale) a été confirmé par un docteur ès « Ave ». Sens large : fatigué, vidé, n’être plus en état de se marave : « Ce boulot ou, plus sérieusement, cette bouillave m’a krindave cher ». Sens strict : se mettre minable, être mort pilot ou mort cramé : « Il s’est krindave cher la gueule » (On remarquera au passage combien « cher » accompagne avec bonheur krindave en toutes circonstances). « Krindave mort » se dit toujours mais l’expression, sous cette forme, est devenue quelque peu désuète ou précieuse, et tend de plus en plus à être supplantée par le plus vivant et moderne « mort krindo ». Certains puristes s’inquiètent et dénoncent cette dérive de la langue, significative selon eux du laisser-aller de notre société et du manque de repères dont souffre la jeunesse grenobloise. Ils implorent les enseignants de se faire les défenseurs d’un « Ave » en constant recul ces dernières années. Ils rappellent qu’on doit dire à ses élèves qu’il n’est pas possible de bien travailler quand on est « krindave mort » ou « krindave cher », et non pas quand on est « mort  krindo ». A ce sujet, une pétition pour le maintien et la promotion du « Ave » et le respect indéfectible que chacun doit à la langue de sa reum va bientôt circuler.

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Re : Manifeste pour la défense et la diffusion de la langue du "Ave"

Ah ça, Molina(ve?), vous pouvez aller à Montreuil sans crainte smile
Joli morceau d'anthologie !
À propos, le texte de départ de Queneau, dans ses Exercices de style, faisable ?

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Re : Manifeste pour la défense et la diffusion de la langue du "Ave"

Vous avez révélé mon véritable nom, ce n'est pas très fair-play! Pour la question: "À propos, le texte de départ de Queneau, dans ses Exercices de style, faisable ?" Je n'ai pas lu ce texte de Queneau, c'est  pourquoi sans doute je ne comprends pas votre question, notamment le "faisable" de la fin. Faites comme si vous vous adressiez à la personne inculte que je suis, et reformulez votre demande pour que je l'entende...

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Re : Manifeste pour la défense et la diffusion de la langue du "Ave"

Pardon Molina pour ce dévoilement bien involontaire. La prochaine fois que vous nous enseignerez l'ABC de la langue d'ave, je respecterai scrupuleusement votre incognito.

Bon. Passons à la Kultur.
Dans Exercices de style - je fais comme si vous étiez [tlfi]inculte[/tlfi] en renvoyant à wikipedia et au TLFi et, parce que je veux vous aider à m'entendre (quoiqu'on s'en passe généralement très bien), je mets entre parenthèses le sens des mots difficiles - Queneau, [tlfi]auteur[/tlfi] (un adulte qui écrit des livres avec des mots dedans) français (né en France) né en 1903 (entre 1902 et 1904) et mort en 1976 (après 1975 mais avant 1977), décline (découpe) une tranche de vie (une anecdote quoi) sans intérêt : un homme portant un chapeau bizarre marche sur les pieds (ces trucs au bout des jambes qu'on met dans des espadrilles l'été) d'un autre dans l'autobus, d'où une querelle (engueulade)... dans une centaine de «styles» (c'est le style qui est intéressant, pas l'histoire).

Or, figurez-vous que ce cancre de Queneau, né natif du Havre, ignorant que la langue d'ave existât (je vous laisse le soin de corriger mes prétentions subjonctives) ne lui a rien consacré dans son petit livre.
J'en cause, mais je ne l'ai pas sous la main... Heureusement, sauf erreur, on trouve le texte de départ, le patron donc, et quelques variations, ici.
Question : une déclinaison supplémentaire en langue d'ave est-elle faisable, ici-même ?

Ce n'est pas facile et il faut un bon niveau de pratique (fluent) : on a bien compris chourave, bouillave, bedave, latchave, entrave (un intrus celui-là, non ?), pénave et les autres (pas conclave ?) mais pas possible de les placer ici, ou alors vous êtes très très forte. En revanche, il faut placer : autobus, marcher, pieds, chapeau...

(La salle retient son souffle).

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Re : Manifeste pour la défense et la diffusion de la langue du "Ave"

C'est faisable (pas qu'avec des "ave" en effet), mais il faudra quelque temps, car j'ai l'esprit lent, et il est en plus occupé en ce moment avec Balybalo, le prochain sujet de Molinave auquel, je l'espère, vous allez participer avec plaisir...

Amicalement.

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Re : Manifeste pour la défense et la diffusion de la langue du "Ave"

Bonjour à tous,

Ce message s'adresse + particulièrement à Molinave, qui à l'air d'être un ancien du 3.8. (représente)

J'ai commencé à écrire une chanson que je voudrais uniquement en "langue d'Ave". Par soucis de perfection, je surfe sur le web afin de m'assurer de n'avoir rien oublier lorsque je tombe sur cet incroyable  lexique.

Effectivement, j'avais bien ommis deux expressions de base:
"Candave" et "Rouillave"
Merci d'avoir permis de me les remettre en tête.

Cela dit, je suis originaire de Voiron (38 5 Double Zéro), et quelquechose m'intrigue. Il y a des mots très utilisés par ce peuple qui n'aparaissent pas dans ce lexique; reste à confirmer qu'il s'agit bien de mot d'éthymologie "Avine":

"Balnave": signifie mensonge, exagération/ 2ème sens: Qui ressemble à rien
peut être utiliser comme nom, comme adjectif, ou comme verbe:

"Vas-y c'est bon arrête tes balnaves, on t'a rodave!"
"Vas-y c'est bon arrête DE balnave"
"WEuh Dicave c'est quoi c' tee-shirt balnave!?"

Attention: un mec qui balnave est appelé "un balnaveur", et non pas "un mec balnave", qui signifie plutôt "un mec qui vaut tchi"


Autre mot important, faisant parti du language courant: "Kave"
Signifie "Teubé"; "Beulut"; imbécile..
"Oooh Trop Kave, lui" se dit par exemple de quelqu'un qui fait tomber un bout de shit dans une flaque d'eau.

Dialogue courant:
"- Vas-y, j'le balnave, et tu chouraves la pillave; c'est un kave, il va tchi entrave.
- Dicave, les condés! Ils nous ont rodave! Qui c'est qui a poukave!? En + j'ai à bédave, il faut qu'on s' latchave! Garave Garave!
- On va s'faire marave la vie d'ma mère! ALLEZ VOUS FAIRE BOUILLAAAVEE!!!"

J'attends vos précisions s'il ya lieu.

Re : Manifeste pour la défense et la diffusion de la langue du "Ave"

Le Balnaveur a écrit:

Autre mot important, faisant parti du language courant: "Kave"
Signifie "Teubé"; "Beulut"; imbécile..

Je ne connais rien à cette langue en "ave", mais cave "bête, niais", substantif et adjectif, figure depuis un siècle dans la plupart des dictionnaires d'argot.

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Re : Manifeste pour la défense et la diffusion de la langue du "Ave"

Pas mal pas mal, une lecture même très divertissante.....
Mais :
j'ai un doute a propos de la "poukave"
Dans mon grenoblois maternel, je dirai plutôt une "Boukave"....vérifiez peut être vos sources...
Sinon, il y a omission de la "pérave" (exemple : "merde, c la pérave" = c nul ce qui nous arrive)  Je pense d'ailleurs que ce terme descend tout droit (éthymologiquement parlant) de "pourave"
la différence entre les deux est que "pérave" est un nom et "pourave" un adjectif

Sinon, je connaissais le terme "Dégarave" sous une forme plus contractée : "garave" : ex : "on se garave?" =  on s'en va?
on a donc le choix entre "se garaver" et "dégaraver"

Rien de supplémentaire ne vient a l'esprit, par contre je confirme les soumissions de Mr "Le balnaveur" ;-)

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Re : Manifeste pour la défense et la diffusion de la langue du "Ave"

Le Balnaveur a écrit :
« …reste à confirmer qu'il s'agit bien de mot d'éthymologie "Avine"

Bon @%*£ de bon>#$+? de corne€@/, et pour la énième fois sinon plus, pitié pour l'étymologie, pas de hache !

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Re : Manifeste pour la défense et la diffusion de la langue du "Ave"

J'ai moi-même grandi à Echirolles, 3-8 100 trente represent : non je déconne je n'ai jamais été dans ce petit jeu des rivalités entre quartiers ou villes.
Bref en tout cas de la nostalgie en se rappellant ce vocabulaire courant des années collège et lycée... même s'il faut l'avouer ça devenait un peu ridicule sur la fin...
  Pour apporter ma pierre à l'édifice, je préciserais les dernières réflexions : on utilisait pluôt pourave et pérave indifféremment (peut-être le 2e étant une évolution du premier) pour désigner quelque chose de "nul", et plus "garave" que "dégarave"
  A noter aussi : "se faire la tchave" (=se garave) si je me souviens bien

Re : Manifeste pour la défense et la diffusion de la langue du "Ave"

Bonjour.  " se faire la tchave " était aussi employé  dans les années cinquante aux portes de Paris, Italie, Choisy, Ivry, etc.
Nous le disions régulièrement.

12 Dernière modification par mercattore (27-10-2007 01:10:20)

Re : Manifeste pour la défense et la diffusion de la langue du "Ave"

Bonsoir,
               Le Balvaneur cite le mot Kave. Pourtant je crois qu'il n'a pas de rapport avec le parler Gitan, sa véritable orthographe étant cave et il doit faire partie de l'argot classique.
Qu'en pensez-vous ?

Signé : Un cave qui se rebiffe ( grrrrrrrrr )

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Re : Manifeste pour la défense et la diffusion de la langue du "Ave"

le bib a écrit:

j'ai un doute a propos de la "poukave"

pour ma part coté place Championnet des années 70 on essaient bien de ne pas "poukave" nos amis ....et meme nos ennemis !!!!!  big_smile wink

allez j'me fais la tchave !!!!

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Re : Manifeste pour la défense et la diffusion de la langue du "Ave"

pour information poucave veut dire :


une poucave ou une pouc une balance quelqu'un qui va dire quelque chose qu il a vu ou fait qui ne devait pas dire

le gadjo de ces morts il a poucave le con de sa mémé : un garcon qui n est pas du monde du voyage c est le gadjo donc   le gadjo de ces mort est une insulte ; il a poucave : il a balancer : le con de ca mémé c est pour dire que c est vraiment un connard d'avoir dis ca

dsl si mes phrases son un peut incompréhensible mais vous devriez comprendre je pense je n est que 15 ans pour tout renseignement sur des mots de ce genre voila mon adresse : leromdu69@hotmail.fr voila

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Re : Manifeste pour la défense et la diffusion de la langue du "Ave"

voila un mec de val de fontenay qui va vous remettre dans les new...

nachave=partir
pourave=abimé
vinch=nul
tchi=rien
marave=niqué un gadjo^^
poucave=balance
criave=mangé
piave=boire
moutrave=pissé
gardave=vomir smile
courave=se battre
bouillave=fair l'amour ptdr
chnicave= suc...
tchourave.. pagave=volé

plein d'autre mais on les garde ^^ sinon tous le monde va nous comprendre ... faite pas n'importe quoi avec notre language sinon on va se vnr ... tarplu la famille

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Re : Manifeste pour la défense et la diffusion de la langue du "Ave"

Bonsoir à vous, est-il possible de m'expliquer ce que l'expression : ça candave, signifie je vous prie? Merci de votre attention, et trés belle expression cela dit smile

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Re : Manifeste pour la défense et la diffusion de la langue du "Ave"

Puer, ça pue.

Molina a écrit:

Candave : Ne jamais se marave avec quelqu’un qui candave ! Il vaut mieux se latchave et éventuellement aller le poucave aux keufs. On peut aussi dire chkindave (orthographe incertaine) au lieu de candave, cela ne change rien toutefois à l’odeur.

Poucave : [...] Poucave signifie dénoncer et non puer !

Et http://www.google.fr/search?hl=fr&s … 83d4feaede

18 Dernière modification par Bookish Prat (15-05-2011 07:17:25)

Re : Manifeste pour la défense et la diffusion de la langue du "Ave"

Puisque l'on a sous la main  quelques experts de  «la langue du “ave”» et que l'actualité new-yorkaise de ce dimanche 15 mai s'y prête, je tiens à leur signaler qu'ils allaient oublier le mot  gardave  ( GAV, garde à vue en old French ).

« Jeunesse, folies. Vieillesse, douleurs ». Proverbe rom.

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