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forum abclf » Histoire de la langue française » On ne prête qu'aux riches... de l'argent ou des comportements ?

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Messages [ 22 ]

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Sujet : On ne prête qu'aux riches... de l'argent ou des comportements ?

Bonjour, je suis nouveau ici et, pour l'anecdote, j'y suis arrivé en googlant "dodécathéiste" après avoir vu l'autre soir au JT de TF1 un sujet sur le renouveau du "dodécathéisme" en Grèce (un néologisme bien formé pour désigner la religion grecque antique reconnaissant les douze dieux que nous connaissons bien). Il s'avère que l'adjectif est un hapax sur Google qui pointe ici, bravo ! wink

Je suis traducteur-rédacteur et tout ce qui touche à la langue française et à la langue anglaise m'intéresse.

J'aimerais donc en profiter pour interroger la forumade sur l'expression "On ne prête qu'aux riches".

Depuis tout jeune, je comprenais le verbe de cette expression au sens figuré, "prêter des comportements, des attitudes, des habitudes". C'est seulement relativement récemment, dans les dix dernières années (j'en ai 54), que je me suis fait la réflexion que l'expression n'avait réellement de sens qu'en comprenant "prêter de l'argent".

Or, il me semble que si j'ai compris l'expression de façon erronée toutes ces années, c'est que je l'ai entendue, donc qu'elle est couramment employée dans un contexte autre que celui d'une transaction monétaire et plutôt dans le sens figuré que je viens d'évoquer, même si elle perd du sens au passage.

Quelle est votre expérience à vous de cette expression et qu'en pensez-vous ?

Cordialement,

Lionel Lumbroso

2 Dernière modification par Bookish Prat (22-03-2007 10:17:44)

Re : On ne prête qu'aux riches... de l'argent ou des comportements ?

Lionel a écrit:

Or, il me semble que si j'ai compris l'expression de façon erronée toutes ces années, c'est que je l'ai entendue, donc qu'elle est couramment employée dans un contexte autre que celui d'une transaction monétaire et plutôt dans le sens figuré que je viens d'évoquer, même si elle perd du sens au passage.
Quelle est votre expérience à vous de cette expression et qu'en pensez-vous ?

Effectivement, dans le Paris de ma jeunesse, on l'employait dans un autre sens, bien éloigné d'un adage bancaire.
Exemple:
La rumeur du quartier accuse Marcel d'avoir manigancé le cambriolage de l'appartement de la vieille dame hospitalisée.

— Mais il n'y a pas de preuves !
— On ne prête qu'aux riches : t'as pas vu son pedigree, au Marcel ? http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Divers/000a8.gif

« Jeunesse, folies. Vieillesse, douleurs ». Proverbe rom.

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Re : On ne prête qu'aux riches... de l'argent ou des comportements ?

Il me semble que c'est une expression employée dans les milieux populaires, avec ironie ou mécontentement , pour marquer la différence de traitement faite en fonction du niveau social: on ne fait confiance qu'aux riches, seuls les riches peuvent espérer quelque chose , seuls les riches sont considérés, estimés.....

" Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß auch nichts von seiner eigenen."   J.W.v.Goethe

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Re : On ne prête qu'aux riches... de l'argent ou des comportements ?

Je l'emploie et je la connais dans le sens donné par Bookish. Donc, avec un sens figuré. Conformément donc à ce qu'écrit le Grand Robert : «les caractères, les actions que l'on attribue à qqn sont fondés sur sa réputation. »

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Re : On ne prête qu'aux riches... de l'argent ou des comportements ?

Hé hé, excellent exemple ! smile

Merci de cette réponse fort rapide valant confirmation, Bookish Prat.

J'ai un peu poursuivi l'enquête entre-temps et il est possible que j'aie eu moi-même tort de croire que le sens "prêter de l'argent" était le sens d'origine du verbe, qui donnait son "vrai" sens au proverbe.

Mon vieux Larousse-Lexis de 1975 indique :
"On ne prête qu'aux riches (= il y a toujours un fondement aux interprétations qu'on donne du comportement de quelqu'un sur sa réputation)".

et uniquement cela, pas de référence au prêt d'argent.

Néanmoins, on retrouve cette référence dans le Petit Robert actuel :
"PROV. On ne prête qu'aux riches, à ceux qui peuvent rendre. FIG. les caractères, les actions que l'on attribue à qqn sont fondés sur sa réputation".

Bref, le sens "figuré" semble largement majoritaire dans la langue et dans les dictionnaires. À l'occasion, on pourra essayer de remonter un peu plus à la source du proverbe. Mais si ça a été d'emblée utilisé au sens figuré, il y a tout de même un beau jeu de mot caché dans le proverbe !

6 Dernière modification par Lionel (22-03-2007 00:23:12)

Re : On ne prête qu'aux riches... de l'argent ou des comportements ?

Merci également, Regina et gb, pour vos réponses.

Regina, l'hypothèse que l'expression ait son origine dans les milieux populaires est intéressante.

gb, dans votre référence aux indications du Grand Robert, on retrouve la même phrase que dans le Petit pour le sens figuré, ce qui semble logique, mais faut-il comprendre de votre intervention qu'il contient moins d'indications que le Petit, c'est-à-dire qu'il n'indique pas aussi le sens lié à l'argent, « à ceux qui peuvent rendre », ce qui semblerait illogique ?

Re : On ne prête qu'aux riches... de l'argent ou des comportements ?

Autre exemple :
« ... Comme disait Sacha Guitry. — Mais non, ce mot-là n'est pas de Sacha, mais de Jules Renard. — On ne prête qu'aux riches. »

... ne supra crepidam  sutor iudicaret. Pline l'Ancien

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Re : On ne prête qu'aux riches... de l'argent ou des comportements ?

Bonjour cher collègue (traducteur-rédacteur...),

Lionel a écrit:

Bref, le sens "figuré" semble largement majoritaire dans la langue et dans les dictionnaires. À l'occasion, on pourra essayer de remonter un peu plus à la source du proverbe. Mais si ça a été d'emblée utilisé au sens figuré, il y a tout de même un beau jeu de mot caché dans le proverbe !

Juste pour signaler que j'ai un peu de mal à croire qu'une expression populaire, ou en tout cas familière, ait pu se propager à partir d'un sens figuré relativement abstrait - d'autant plus que "prêter un comportement à quelqu'un" est une tournure assez peu courante dans la langue de tous les jours.

Pour moi, il y a bien au départ une image "financière" - c'est ainsi que j'ai toujours ressenti l'expression - mais vous avez raison, on l'emploie beaucoup plus souvent dans des situations qui n'ont pas directement à voir avec l'argent. Mais je vois cela comme un simple transfert à partir de l'image de départ: tout comme on ne prête de l'argent qu'à celui qui en a déjà, on a tndance à attribuer un comportement généreux (p.ex.) à quelqu'un qui a déjà l'image d'un être généreux. Le passage de l'un à l'aute me paraît suffisamment logique pour qu'on ne doive pas supposer ici une utilisation du sens figuré de "prêter" et donc une sorte de jeu de mots involontaire.

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Re : On ne prête qu'aux riches... de l'argent ou des comportements ?

Lionel a écrit:

mais faut-il comprendre de votre intervention qu'il contient moins d'indications que le Petit, c'est-à-dire qu'il n'indique pas aussi le sens lié à l'argent, « à ceux qui peuvent rendre », ce qui semblerait illogique ?

En effet, à l'article «prêter», le Grand Robert ne donne rien de plus que ce que j'ai recopié, au paragraphe concernant le proverbe.

Une autre piste intéressante est toujours de regarder dans Google livres : le proverbe apparaît plusieurs fois, et fréquemment dans des ouvrages étrangers. Vous devriez y trouver de quoi vous faire une idée du sens (ou des sens) qu'on lui donne.
http://books.google.fr/books?q=%22prete … p;as_brr=0

Cela dit, rien d'impossible à ce que le proverbe soit interprété de deux façons ou plus encore. En l'absence de connaissance en histoire de la langue, peut-être parce qu'en enseigne plus la grammaire et l'orthographe qu'on ne fait lire les textes anciens, chacun réinterprète plus ou moins correctement le sens des mots et des locutions dont il hérite.
Ainsi, un autre sens possible serait : «on ne prête qu'aux riches», sous-entendu à ceux qui n'en ont pas besoin.
Et puis, que la locution existe sous la forme d'un proverbe, avec un sens particulier, n'interdit pas l'utiliser au premier degré, sans rapport avec le proverbe.
Pour connaître le sens précis du proverbe aujourd'hui, il faudrait partir je suppose à la recherche de textes plus anciens, et essayer de retracer son évolution. Ce n'est pas toujours facile.
Peut-être que Pierre Enckell, s'il voit le sujet, nous en dira plus.

10 Dernière modification par Pierre Enckell (22-03-2007 02:00:38)

Re : On ne prête qu'aux riches... de l'argent ou des comportements ?

C'est peut-être un proverbe relativement récent. Sous prêter, le TLF donne pour première attestation le dictionnaire de Bescherelle, 1845-1846, mais cite aussi dans le corps de l'article un passage de Louis Blanc, 1845, où la phrase est effectivement employée dans un sens économico-financier.

Mais la base Frantext fournit une attestation de George Sand, 1844, où le sens est figuré.

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Re : On ne prête qu'aux riches... de l'argent ou des comportements ?

En regardant du côté de Google Livres, l'expression revient souvient comme un bon mot de d'Alembert (chercher "on ne prête qu'aux riches" alembert) ; voir par exemple cette attestation de 1803 : http://books.google.fr/books?vid=06PaY2 … mp;num=100 ; le mot est cité plusieurs fois, peut-être une origine possible ? C'est la plus ancienne que j'aie pu faire apparaître.

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Re : On ne prête qu'aux riches... de l'argent ou des comportements ?

ça me fait penser à une expression dont le sens est proche: " il pleut toujours où c'est mouillé"

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Re : On ne prête qu'aux riches... de l'argent ou des comportements ?

Merci pour ces "riches" contributions à l'élucidation de cette question ! smile

Cyrano, enchanté également, cher confrère. Je note avec intérêt que dans votre esprit, le sens financier était privilégié depuis toujours. Moi aussi, j'ai du mal à croire que ce ne soit pas le sens premier, mais si la trouvaille de gb quant à l'origine est juste et si d'Alembert est l'auteur premier du mot, alors c'est bien une naissance en pleine ambiguïté qui explique 2 siècles et quelques d'ambiguïté dans son usage ensuite !

gb, merci bien de vos recherches fort instructives et de m'initier à Google Livres en m'encourageant à l'utiliser : j'avais lu sur ce service [emploi expérimental de 'lire' sans COD] mais je ne l'avais jamais utilisé, ce qui va dorénavant changer.

La différence paradoxale entre le Grand et le Petit Robert est peut-être une question d'évolution, d'édition. Le PR que j'utilise est l'édition de 2004. Le GR doit être mis à jour bien moins souvent. Peut-être que l'hésitation entre inclusion et non-inclusion du sens financier par les auteurs du Robert à travers les décennies témoigne précisément d'une hésitation générale sur le sens de l'expression.

Si l'expression est rapportée plusieurs fois comme étant de d'Alembert dans les années 1770 et que c'est la plus ancienne référence que vous en ayez trouvée, c'est en effet une bonne présomption de la lui attribuer et je vous suis à la fois fort reconnaissant d'avoir pris le temps de faire cette recherche et admiratif de l'efficacité de votre démarche. smile

Si donc d'Alembert est l'inventeur et si ce Craufurd qui rapporte l'anecdote le fait fidèlement, on voit que l'expression est inventée d'emblée comme un jeu de mots, comme une tension entre un sens qu'on suppose financier (mais il faudrait demander à d'Alembert pour en avoir le coeur net) et le sens figuré.

Ou alors c'était déjà un proverbe, de sens littéral, et d'Alembert a donné une impulsion décisive à l'emploi au sens figuré.

Merci encore de ces éclairages.

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Re : On ne prête qu'aux riches... de l'argent ou des comportements ?

Le passage mis en référence par gb montre que d'Alembert joue sur la polysémie de prêter :
« Me prête-t-on des ridicules ? (c'est-à-dire m'en attribue-t-on à tort) »
La réponse est féroce : « On ne prête qu'aux riches : vous avez déjà des ridicules. »
Ce contexte m'incline à penser que d'Alembert ne fait que répondre par une expression toute faite, et déjà existante.

Re : On ne prête qu'aux riches... de l'argent ou des comportements ?

Outre les références à d'Alembert, Google Books indique, chronologiquement, des emploi de cette formule chez :

Pradt, 1817
Bourrienne, 1829
Constant, 1830
Fabre, 1832 ("on ne prête pourtant...")
Fortia d'Urban, 1832 ("vieil axiome")
Abrantès, 1835
Blaze, 1838
The Gentleman's Magazine, 1838, citant Mme Ducrest et rapprochant une phrase d'Euripide : Orôsi d'ai didontes eis ta khrêmata (P'tit Prof pourra peut-être traduire, et excuser ma transcription d'un texte mal lisible)
Leber, 1839
Loménie, 1840
National Proverbs, 1842

L'anecdote concernant d'Alembert aurait-elle pu se diffuser si vite ? Ce serait un cas assez exceptionnel d'un "bon mot" (oral, qui plus est) devenu proverbe en moins d'un demi-siècle.

On trouve par ailleurs dans un roman de Balzac "l'on ne donne qu'aux riches", et "ne donner qu'aux riches" chez La Mothe Le Vayer,  au 17e siècle. Peut-être y a-t-il eu évolution d'une formule de ce genre ?

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Re : On ne prête qu'aux riches... de l'argent ou des comportements ?

Il y avait quelque chose de semblable chez Saint-Luc, mais pour prévenir qu'on ne prête qu'à celui dont on peut espérer un retour de bonnes grâces.
Le travers semble donc dénoncé suffisamment tôt pour que l'expression ait eu le temps d'apparaître bien avant d'Alembert.

Quant au sens de l'expression, on peut aussi en voir un autre, à savoir que la chance ne sourit qu'à ceux qui n'en ont pas besoin : l'argent va à l'argent ou, comme on dit en espagnol en casa del rico, el vinagre se vuelve vino. (à la table du rupin, le vinaigre se change en vin)
smile

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Re : On ne prête qu'aux riches... de l'argent ou des comportements ?

je vois dans ce proverbe l'équivalent de deux proverbes anglo-saxons ; au bout de 20 ans passés à surfer sur les deux langues, on se rend compte que les dictons et les proverbes expriment souvent les mêmes choses en profondeur même si les mots utilisés ne sont pas forcément comparables. il y a donc deux expressions qui me viennent à l'esprit, la première empruntant au même domaine (l'argent) MUCH SHALL HAVE MORE AND LITTLE SHALL HAVE LESS (les nantis seront encore servis, les pauvres seront encore spoliés) et COALS TO NEWCASTLE, (expression que l'on sort pour dire que la chose qui arrive serait plus utile ailleurs : Newcastle étant une région particulièrement riche en charbon, inutile d'y en envoyer encore).

mon premier chef de service sortait ON NE PRÊTE etc. pour se lamenter qu'au moment de faire le planning de travail, il devait donner les heures supplémentaires aux agents titulaires au détriment des collègues vacataires, car ceux-ci ne pouvaient pas dépasser un certain nombre d'heures effectuées dans l'année alors que les titulaires avaient un salaire fixe qui tombait tous les mois et donc moins besoin de faire des heures en plus.

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Re : On ne prête qu'aux riches... de l'argent ou des comportements ?

comment avais-je fait pour louper la contribution de PABLITO ?? c'est très exactement comme le riche et le vinaigre . . . et encore la preuve que les langues parlent des mêmes choses avec des moyens diverses

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Re : On ne prête qu'aux riches... de l'argent ou des comportements ?

Vive le sens figuré, qui correspond au génie de la langue (pas seulement le français!).

Le sens 'propre' correspond à un usage du français, par rapport au génie de la langue, du même niveau que , par rapport à l'anglais de Shakespeare,  celui du 'Globish', cet horrible anglais raplaplat de la finance internationale...

Re : On ne prête qu'aux riches... de l'argent ou des comportements ?

Je ne résiste pas au plaisir de partager cette découverte avec vous.
Le poète latin Martial (40-104) a écrit :

V, 81

Semper pauper eris, si pauper es, Aemiliane:
     dantur opes nullis nunc nisi diuitibus.

soit :
Tu seras toujours pauvre, puisque tu es pauvre, Émilien :
aujourd'hui, la fortune ne se donne qu'aux riches.

L'argent va à l'argent, vieux constat...

... ne supra crepidam  sutor iudicaret. Pline l'Ancien

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Re : On ne prête qu'aux riches... de l'argent ou des comportements ?

Lionel a écrit:

Bonjour, je suis nouveau ici et, pour l'anecdote, j'y suis arrivé en googlant "dodécathéiste" après avoir vu l'autre soir au JT de TF1 un sujet sur le renouveau du "dodécathéisme" en Grèce (un néologisme bien formé pour désigner la religion grecque antique reconnaissant les douze dieux que nous connaissons bien). Il s'avère que l'adjectif est un hapax sur Google qui pointe ici, bravo ! wink

Je suis traducteur-rédacteur et tout ce qui touche à la langue française et à la langue anglaise m'intéresse.

J'aimerais donc en profiter pour interroger la forumade sur l'expression "On ne prête qu'aux riches".

Depuis tout jeune, je comprenais le verbe de cette expression au sens figuré, "prêter des comportements, des attitudes, des habitudes". C'est seulement relativement récemment, dans les dix dernières années (j'en ai 54), que je me suis fait la réflexion que l'expression n'avait réellement de sens qu'en comprenant "prêter de l'argent".

Or, il me semble que si j'ai compris l'expression de façon erronée toutes ces années, c'est que je l'ai entendue, donc qu'elle est couramment employée dans un contexte autre que celui d'une transaction monétaire et plutôt dans le sens figuré que je viens d'évoquer, même si elle perd du sens au passage.

Quelle est votre expérience à vous de cette expression et qu'en pensez-vous ?

Cordialement,

Lionel Lumbroso

on.ne prete de l argent qu aux riches refletent la nature humaine.On prete de l argent pour quelqun riche parce que il est capable de nous rembourser en plus il n a pas besoin de nous.En amour c est presque la meme chose on.ne donne pas l amour pour un celebataire en manque ou une personne seule..par contre on.donne l amour les sentiments pour une personne bien entouree ou  marie ...  هذا تفسيري شكرا  كريم

Re : On ne prête qu'aux riches... de l'argent ou des comportements ?

PabLitO a écrit:

Il y avait quelque chose de semblable chez Saint-Luc, mais pour prévenir qu'on ne prête qu'à celui dont on peut espérer un retour de bonnes grâces.

Luc, 6:35 :
Prêtez sans en rien espérer.
Ce passage semble avoir été très longtemps discuté pour savoir si l'usure était autorisée, et si l'on ne devait prêter qu'aux riches, ou qu'aux pauvres, ou aux deux mais pas dans les mêmes conditions...
https://books.google.fr/books?id=AYkCAA … mp;f=false
https://books.google.fr/books?id=qt8jz6 … mp;f=false

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