C'est le classique de la littérature érotique que les dictionnaires modernes ignorent systématiquement pour dire qu'on donne sa langue au chat. Delvau écrit que c'est «un métier de chien».
Quelle est votre source ? Guiraud cite seulement Delvau, le dico de Rey-Cellard le note chez Nerciat (1787) et prétend qu'il existe depuis le XVIIe... Doillon (le dico du sexe) le repère en 1766 au mieux.
D'après Guiraud, le mot remonterait à gama-ut qui désigne “le son le plus bas de la gamme” d'où un hypothétique gamahuter motivé sur l'idée de descendre (qu'on retrouve dans «descendre à la cave», «descendre à la crèmerie» et d'autres encore). La forme gamahucher pourrait être le résultat d'un croisement avec “hucher”, “crier, appeler à haute voix”.
D'après Rey-Cellard, vient de l'arabe...
Doillon réfute ces deux explications sans en proposer d'autre.
Il existe aussi un «gabahoter» donné par Delvau, mais peu attesté.
Pour l'étymologie, peut-être faudrait-il chercher aussi du côté de l'anglais où le mot, et ses dérivés, existent depuis longtemps (mais le français semble antérieur) : http://www.sex-lexis.com/Sex-Dictionary/gam ; cf. aussi dans My secret life : http://www.my-secret-life.com/search.cg … zoom_and=1