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forum abclf » Jeux de mots... » Quelques mots d'humour...

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Messages [ 1 201 à 1 220 sur 1 220 ]

Re : Quelques mots d'humour...

Tout-à-fait et, vous allez rire (c'est le but recherché), j'avais inscrit cette variante de bon mot de Jean Yanne dans la liste de mes prochaines parutions (mot pour mot) wink

Pathos a écrit:
Pierre de Jade a écrit:

Mieux vaut passer de Longwy au Tréport que de vie à trépas.

Votre bon mot me fait penser à un autre, celui d'un humouriste, un peu saltimbanque touche-à-tout, assez populaire dans les années 1970 :
"Mieux vaut avoir l'âge de ses artères que l'âge de César Franck."

César Franck, c'est je crois un musicien et compositeur français du XIXe siècle.
Qui connaît aujourd'hui, et qui même connaissait hier, cet artiste, excepté dans le cercle finalement assez restreint des vrais mélomanes et férus de musique classique, et de ceux qui aiment dénicher ou redécouvrir des créateurs considérés comme de seconde zone ou oubliés ?

Naïvement je me demande si ce mot n'aurait pas acquis une pérennité plus grande, n'aurait pas été plus compréhensible et connu si l'humoriste, Jean Yanne, puisqu'il s'agit de lui, avait plus simplement dit :
"Mieux vaut avoir l'âge de ses artères que l'âge de César Jules."

Re : Quelques mots d'humour...

Le facteur chance est là pour éviter au destin de prendre un mauvais pli.
On ne fait pas progresser l'art lyrique de façon significative en poussant la chansonnette.
Semez la confusion, vous récolterez des salades.
Gare au retour de bâton si vous tentez de faire chanter un ténor du barreau !
L'humour est devenu une attraction en réaction à la gravité.
C'est lorsqu'il n'y a plus personne à la ronde que la situation tourne à l'isolement.

Ici c’est paris !

Les paris sont partout. On trouve même vingt-trois localités nommées Paris aux Etats-Unis et je parie que beaucoup ne le savent pas. Ce n’est bien sûr pas nouveau. Sous l’influence romaine, les paris n’étaient déjà pas rares dans les rues de Lutèce. En remontant plus loin encore dans le temps, les Perses n’hésitaient pas à parier sur des courses de chevaux. L’émergence des premiers pronostiqueurs et de leurs célèbres tuyaux persans datent de cette époque. Des tuyaux qui au fil des années et des nombreux parieurs qui ont fini au tapis, persan ou non, sont devenus par déformation les tuyaux percés dont tous les turfistes contemporains ont fait les frais au moins une fois dans leur carrière. Aujourd’hui, on parie sur tout et surtout on parie. Officiellement sur les numéros du loto, le quinté gagnant de la 5ème à Auteuil ou de la 3ème à Deauville, le vainqueur de Paris-Brest (ce n’est pas du gâteau), de Bayonne-Pau (en espérant un coup de Pau). Officieusement sur les chances qu’un politique ne raconte pas de conneries pendant trente jours consécutifs, qu’un prêtre ne soit pas pédophile ou sur la nationalité du prochain pape. Le champ d’action est illimité et l’addiction profonde. Seul l’amer du pari, n’intégrant jamais le clan des heureux élus par la chance, prendra le parti de ne plus la tenter en risquant de passer pour un paria auprès des parieurs invétérés.
Mais il y a fort à parier que la fin des paris ne soit pas pour demain. Les paris seront toujours paris !

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Celui qui ne recule devant rien pour se mettre en avant se retrouve bien avancé lorsqu'il doit faire machine arrière.
Entre un gnon et une beigne, la ressemblance est frappante du coup.
Mieux vaut une suite de remarques frappées au coin du bon sens qu'être frappé dans un coin de Sens à la suite d'une remarque.
Faire courir un bruit marche beaucoup mieux dans un couloir.
Chéri est l'anagramme de riche, anagramme plutôt pauvre et un peu merdique, j'en conviens, mais tout de même d’un niveau supérieur à chier.
Qui veut voir assez loin ménage ses montures.

Avec accusé de déception

- Il m’en est arrivée une bonne hier soir
- Une bonne nouvelle ?
- Ah non, plutôt mauvaise celle-ci
- Il faudrait savoir !
- Vers 20h, je me pointe avec mon carton d’invitation à l’entrée de la réception à laquelle j’étais convié
- Jusque-là, rien de plus normal
- Attends la suite. Le vigile me dit de passer à la réception de la réception
- Ça se complique ton histoire
- Je me présente devant le réceptionniste qui me demande si j’ai le laissez-passer. Je lui réponds « quel laissez-passer, j’ai un carton d’invitation , il vous faut un mot de passe de 12 caractères et une photo dédicacée pour pouvoir entrer ? ». Il a été bien reçu.
- Bien envoyé !
- Il me rétorque « pour des raisons de sécurité, on n’entre pas sans laissez-passer, j’ai des consignes à appliquer. Si je vous laisse passer, je serai accusé de laisser-aller ». Là-dessus, je me laisse un peu aller à la colère, et lui ordonne d’appeler son responsable, ce qu’il fait à contrecœur.
- C’était Fort-Chabrol ta réception !
- C’était surtout fort de café. Le responsable arrive comme une fleur après 5mn à bouillir, moi pas le café, me signifie une fin de non-recevoir à ma réclamation et finit devant mon impatience par m’envoyer sur les roses
- Je comprends que tu l’aies eu mauvaise. Tu as dû rebrousser chemin ?
- Je n’ai pas eu le choix. Mais crois-moi que dès ce matin j’ai envoyé une lettre salée à l’organisateur en recommandé avec accusé de réception pour dénoncer ma mauvaise réception à sa réception !

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Lassé de construire des ponts, il rend son tablier.
Pour un politique, s'obstiner à serrer la vis est une démarche qui, de l'avis général, tourne au vice.
Se lever au chant du coq après s'être couché avec les poules tue dans l'œuf toute velléité de grasse matinée.
Pour ne pas risquer de se faire un sang d'encre, le mieux est de limiter l'usage du stylo à bile.
Se prénommer Benjamin et être l'aîné d’une fratrie c'est comme s'appeler Lejeune et entrer en Ehpad, déroutant.
Les individus qui savent ce qu'ils veulent veulent que ça se sache.

Une histoire de trous

Force est de reconnaître que le trou a toujours occupé une place essentielle dans le monde qui nous entoure. Son absence créerait indiscutablement un grand vide. L’espace lui-même, déjà si troublant, serait orphelin de ses trous noirs. La Terre serait peuplée de populations errantes qui n’auraient pas la possibilité de vivre dans un trou perdu. Ou même à Trouville, qui n’est pas un trou perdu mais qui aurait eu beaucoup plus de mal à faire son trou dans le monde du tourisme, au même titre que le trou normand dans la gastronomie française. L’Homme serait aveugle, incapable d’avoir les yeux en face des trous sans même avoir bu comme un trou, qu’ils soient borgnes ou non. Serge Gainsbourg n’aurait pas percé grâce au poinçonneur des Lilas.
Il serait facile de rétorquer qu’une absence de trous ne manquerait pas d’avantages. Que plus personne n’aurait à se plaindre de trous dans ses chaussettes, dans les caisses de l’Etat, dans la raquette, que le trou de la Sécu n’occuperait plus l’espace médiatique, que les voyageurs aériens n’aurait plus à craindre les trous d’air et que les trous de mémoire ne hanteraient plus les esprits.
Et que, et ce n’est pas le moindre des avantages, on aurait échappé à tous ces trous de balle qui dirigent le monde et qui n’hésitent pas depuis des siècles à envoyer des troufions se faire trouer la peau à leur place.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Re : Quelques mots d'humour...

Merci , toujours un plaisir de vous lire , le sourire aux lèvres  smile

" Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß auch nichts von seiner eigenen."   J.W.v.Goethe

Re : Quelques mots d'humour...

regina a écrit:

Merci , toujours un plaisir de vous lire , le sourire aux lèvres  smile

Merci pour le commentaire sympa. wink

Re : Quelques mots d'humour...

Lassé de se noyer dans un verre d'eau, il sombre dans l'alcool.
L'attirance pour les individus qui ont du coffre est le point commun entre le professeur de chant et le maître-chanteur.
Le béton est tellement armé qu'il lui arrive souvent de croiser le fer.
Méfiez-vous de ce qu'on appelle communément le haut du panier, ce n'est souvent qu'un cabinet des anses.
Si vous êtes incapable de soutenir la comparaison, supportez la différence.
Il est clair que l'on ne sombre pas dans la folie sans raison.

Vol en escadrille

Que l’objectif de certains de nos congénères soit de se la couler douce ne doit pas faire oublier que la vie n’est pas un long fleuve tranquille. La vérité est que l’Homme doit se casser le tronc pour affronter les embûches qu’elle se fait un malin plaisir à semer sur son chemin. Telle une branche de chêne qui vous tombe sur le coin de la figure en allant chercher le pain alors qu’un instant plus tôt vous vous portiez comme un charme. Un coureur de 110m haies dont le père était garde-barrière et la mère adepte des lapalissades vous le confirmerait, les obstacles sont partout. Une tendance inhérente à la nature humaine consistant à s’en créer là où ils n’existaient pas, la peur du vide, certainement. Même lorsque tout roule, il se trouvera toujours un empêcheur de tourner en rond pour vous mettre des bâtons dans les roues. Et dans ce domaine, l’imagination s’affranchit des obstacles. D’où l’obligation de poser des limites pour que certains ne dépassent pas les bornes et l’invention des garde-fous pour éviter de tomber dans la déraison. Mais ce n’est pas toujours suffisant car comme le disait Jacques Chirac, un grand philosophe de la fin du siècle dernier, les emmerdes, ça vole en escadrille. Et les impondérables finissent toujours par peser.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

C'est parfois coton de tisser des liens, il faut savoir prendre sur soie.
Il est plutôt logique que lorsqu'on ne tient pas la distance, on perde du terrain.
Le repli sur soi quand on en a plein le dos n'est pas le remède idéal pour redresser la situation.
Entretenir une ambiance bon enfant avec des adultes qui l'ont mauvaise est une tâche ardue.
L'écorché vif est en général un individu qui n'a pas eu de pot durant sa jeunesse.
Pour qu'il soit crédible, le maintien de l'ordre ne doit pas être confié à des dérangés. 

La planète des singes

Chassez le naturel, il revient au galop. Chassez la nature, c’est ballot mais elle ne revient pas toujours comme on l’aurait souhaité. La nature fait bien les choses, à condition de ne pas trop la contrarier. La nature humaine d’un naturel quelque peu contrariant est, elle, loin de toujours bien faire les choses. Il n’est pas rare de voir certains de ses représentants s’extasier devant des natures mortes, exposant au grand jour l’ambiguïté de cette souche qui a pris racine sur la planète comme les mauvaises herbes sur un terrain vague.
Fouler au pied la nature c’est risquer des entorses à l’action de la cheville ouvrière de la vie, comme aimait à le répéter un naturopathe de mes connaissances qui ne se foulait pas trop.
On a beau se dire que la nature reprendra toujours ses droits, que l’Homme fasse tout de travers ou non, le fait qu’il mette du sien pour accentuer le caractère éphémère de son passage sur Terre met en lumière la tendance erratique de son évolution. On peut même se demander s’il ne va pas finir par remonter au singe avec l’intelligence artificielle en plus, outil qui l’aidera certainement à dénicher et choisir les meilleures bananes. Avantage un peu léger pour justifier d’une quelconque évolution, non ? Multiplier les arborescences pourquoi pas, mais à condition qu’elles ne se développent pas au détriment des arbres. Les singes n’apprécieraient pas.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Il y a un temps pour tout, mais pas tout le temps.
Quelques secondes me suffiront pour rappeler que la minute de silence a survécu à l'horloge parlante.
On commence par tirer la jambe et on finit par traîner la patte, c'est plutôt casse-pied.
Ne plus avoir la moelle, c'est risquer de ne pas faire de vieux os.
J'ai toujours été admiratif face à des individus qui réussissent à avoir la frite alors que peu de temps auparavant ils n'avaient pas la patate.
Il ne faut pas s'étonner que l'amour rende aveugle si la personne aimée vous a tapé dans l'œil.

Le show de l’effroi

N’ayons pas peur des mots, ces temps-ci la peur est partout. La peur de la guerre, du chaos, du dérèglement climatique, de perdre son emploi, de perdre ses clés, des complotistes, des frelons asiatiques, des tiques et des mystiques, pour n’en citer que quelques-unes. On va jusqu’à recenser des cas de phobophobie, la peur d’avoir peur. De quoi faire peur aux plus courageux. Certains sont même tenaillés par la peur d’être lâches, c’est dire comme la situation est tendue.
Il est pourtant bien connu que la peur n’enlève pas le danger et que le danger vient souvent de ne pas avoir peur. Le fait est que l’excès de courage est beaucoup moins efficace que le régime crétois pour prolonger la vie. Philippe III le Hardi, Jean sans Peur et Charles le Téméraire en ont témoigné, victimes de morts violentes bien avant d’atteindre la cinquantaine. Contrairement à Jacques-le-Pleutre, Robert-le-Couard et Guillaume-le-Tremblant, certes beaucoup moins présents dans les livres d’Histoire, mais qui ont fréquenté les tavernes jusqu’à un âge plus avancé.
La prédominance avérée de la population de froussards sur celle des braves peut s’expliquer par la perte du goût de l’effort. Car contrairement à ce que la morphologie humaine pourrait laisser croire, il est beaucoup plus simple de prendre ses jambes à son cou que son courage à deux mains. Des statistiques ont confirmé sur ce sujet que la durée de vie moyenne de nos contemporains les plus intrépides restait nettement plus faible que celle des trouillards, surtout si ces derniers sont dotés de capacités évidentes en course à pied.
J’ai bien peur que le héros soit une espèce en voie de disparition.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Apprendre par cœur, c'est bien. Avoir à cœur d'apprendre, c'est mieux.
Il est toujours plus facile de faire feu de tout bois quand on se porte comme un charme.
Si le futur vous angoisse, prenez votre courage à demain.
Le paradoxe est qu'il faut parfois se faire violence pour rester non-violent.
Faire la fine bouche quand on a une grande gueule n'est pas des plus crédibles.
Il est contreproductif pour un archer de faire vibrer la corde sans cible.

L’eau de là

La vie débute dans du liquide amniotique et le corps humain est composé à plus de 60% d’eau, celui de Serge Gainsbourg étant l’exception qui confirme la règle. Deux sérieux indices nous permettant d’affirmer qu’une vie sans eau est aussi illusoire qu’un sandwich sans pain ou un parti politique sans mis en examen. Ce qui n’est pas le cas d’une vie sans eau-de-vie mais ne rajoutons pas de l’eau au moulin. A la naissance, on se la coule douce. On ne se méfie jamais assez de l’eau qui dort. La suite s’avère autrement plus sportive, le parcours s’apparentant à un parcours en eaux vives sur lequel avoir la rame n’est pas un gage de réussite. Mieux vaut savoir mener sa barque pour envisager de nager dans le bonheur plus fréquemment que de sombrer dans le désespoir. A contrario, se faire mener en bateau ou naviguer en eaux troubles n’est pas recommandé si l’on veut éviter de finir par boire la tasse. Paradoxalement, il ne faut pas hésiter à se jeter à l’eau et à se mouiller pour ne pas se retrouver le bec dans l’eau. Tout en s’efforçant de ne pas se laisser déborder au point d’avoir du mal à sortir la tête de l’eau. L’eau est vraiment partout et ce ne sont pas les villes d’eau qui me contrediront, elles qui se maintiennent à flot en surfant sur l’aura de cet élément vital.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

A refuser de voir nos travers en face, on finit par être regardés de travers.
Il est difficile de se confondre en excuses lorsque s'excuser ne nous ressemble pas.
Souffrir mille morts c'est s'exposer à des frais d'obsèques exorbitants, augmentant d'autant la douloureuse.
Souffrir d'un sommeil fragile, c'est accroître sensiblement la probabilité de se réveiller cassé.
Se faire assommer par un coup de bol, c’est vraiment pas de chance.
S'épargner des ennuis n'est jamais sans intérêt.

Une sale histoire

La vie est le théâtre d’un combat sans fin entre la propreté et la saleté. La saleté n’est peut-être pas le propre de l’Homme mais il faut reconnaître qu’il salit beaucoup. Il lui arrive même de salir la mémoire de ses congénères, c’est dire s’il y met du sien. A sa décharge, la frontière entre saleté et propreté n’est pas toujours très nette. Entre pas très sale et relativement propre, il n’y a parfois que l’épaisseur d’un chiffon. Surtout lorsque certains instillent le doute en déclarant « c’est du propre ! » après avoir constaté un déficit flagrant de nettoyage. Ou lorsque d’autres se font laver de tout soupçon après avoir blanchi de l’argent sale. Et ne parlons pas des coups du sort dont sont victimes des individus à l’hygiène de vie parfaite, nettoyés par un coup de torchon sournois d’une saleté de maladie. On en arrive à hésiter à passer l’éponge après un sale coup, une question d’amour-propre, sans doute.
C’est en mettant l’accent sur l’élimination des taches que l’Homme a inventé les tâches ménagères. La propreté a un coût mais le niveau social n’est pas un critère décisif dans cette lutte éternelle contre la saleté. On peut être des gueux et être propres tout comme on peut être à l’aise et se retrouver dans de sales draps.
Quoi qu’il en soit, le combat est au bout du compte inégal. Le plus grand maniaque de la non concession à l’immaculé finira inéluctablement en poussières. Son dernier passage d’aspirateur avant de rendre son dernier souffle ne le préservant pas du coup de balai final.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Cette semaine nous avons passé le dernier jour de juillet, sans aucun d'août possible.
Les individus qui rechignent à couper la poire en deux ont tendance à couper les cheveux en quatre.
Une chute sans gravité est contraire aux lois de la physique.
Par temps froid, même un écorché vif peut se peler. C'est vraiment pas de peau.
Ne pas hésiter à remettre en place l'auteur d'une remarque déplacée est dans l'ordre des choses.
C'est en brûlant d'impatience que l'on finit par griller la politesse.

Coup de bar

Le café, le bar, le bistrot, l’estaminet, la taverne, quels que soient son nom et son époque, a toujours été le lieu de rencontre préféré du Français qui n’a pas attendu l’avènement de la société de consommation pour consommer. Un lieu où tout est possible. On peut tout aussi bien prendre un café à la terrasse d’un bar que manger du bar à la terrasse d’un café. Un lieu on ne peut plus cosmopolite, où les blancs secs croisent les petits noirs et les jaunes le gros rouge.
Historiquement, les lieux de cuite sont toujours très proches des lieux de culte, peut-être la conséquence d’une croyance ancestrale que le vin de messe préserve de la crise de foi. Mais force est de reconnaître que les premiers ont beaucoup mieux résisté à l’usure du temps que les seconds.
Beaucoup n’échangeraient leur troquet contre rien au monde, certains n’hésitant pas à prendre le car pour boire un demi avec leur moitié.
On y parle de tout et de rien. Et lorsque plus rien ne s’y fait entendre, c’est la fin de tout. Quand les cafés ferment, les habitants n’ont plus beaucoup de grain à moudre. De ne plus pouvoir se réunir pour boire un coup, beaucoup accusent le coup qui du coup n’est en rien responsable.
Le fermeture du dernier café de village est trop souvent ressenti localement comme une mise en bière avec un arrière-goût d’amertume.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Re : Quelques mots d'humour...

, sans aucun d'août possible
????
Pour qu'il y ait calembour, il faudrait faire sonner le t de août. C'est tiré par les cheveux...

... ne supra crepidam  sutor iudicaret. Pline l'Ancien

Re : Quelques mots d'humour...

A votre sans t !

P'tit prof a écrit:

, sans aucun d'août possible
????
Pour qu'il y ait calembour, il faudrait faire sonner le t de août. C'est tiré par les cheveux...

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Re : Quelques mots d'humour...

Pierre de Jade a écrit:

A votre sans t !

P'tit prof a écrit:

, sans aucun d'août possible
????
Pour qu'il y ait calembour, il faudrait faire sonner le t de août. C'est tiré par les cheveux...


Joli !   smile

" Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß auch nichts von seiner eigenen."   J.W.v.Goethe

1 216

Re : Quelques mots d'humour...

P'tit prof a écrit:

, sans aucun d'août possible
????
Pour qu'il y ait calembour, il faudrait faire sonner le t de août.

Beaucoup le font. C'est certainement le cas de notre humoriste hebdomadaire.

Caesarem legato alacrem, ille portavit assumpti Brutus.

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Re : Quelques mots d'humour...

Alco a écrit:
P'tit prof a écrit:

, sans aucun d'août possible
????
Pour qu'il y ait calembour, il faudrait faire sonner le t de août.

Beaucoup le font. C'est certainement le cas de notre humoriste hebdomadaire.

En tant qu'ex-Alsacien, je prononcerais aussi le -t, mais Pierre Perret ne semble pas d'accord :

"C'est au mois d'août qu'on met les bouts
Qu'on fait les fous les gros matous les sapajous
C'est l'été les vacances le soleil doux, doux, doux, doux"

– Dieu est mort (Nietzsche). – Nietzsche est mort (Dieu).

1 218

Re : Quelques mots d'humour...

Je prononce le t.
L'Académie, à propos de ce nom de mois : aoû se prononce ou plutôt que aou ; t se fait parfois entendre.

Avatar : statue de Bruno Catalano

Re : Quelques mots d'humour...

Un fleuriste dont l'affaire est florissante n'a vraiment pas de quoi se vanter.
Quand on est propriétaire d’une demeure de bonne facture, la quitter peut nous coûter.
L'émulsifiant E1000, l'acide cholique, n'est pas utilisé de manière courante dans l'industrie alimentaire. C'est une chance.
Un individu de bonne constitution peut tout-à-fait s'avérer être un hors-la-loi, montrant ainsi les limites de la législation.
Pour l'harmonie des relations diplomatiques, mieux vaut accorder nos violons que violer nos accords.
Il faut être pourvu d'une certaine dose d'optimisme pour tomber à bras raccourcis sur des types qui ont le bras long.

Œil pour œil

A première vue et à y regarder de plus près, il est clair que la vue est un sens essentiel. Que l’absence de vue déprécie grandement la présence des points de vue et des capes d’invisibilité est une vision des choses largement partagée, notamment chez les malvoyants. Sans la vue, le nombre déjà notable d’individus qui ne peuvent pas se voir exploserait, tout comme celui des personnes peu regardantes à la dépense, c’est tout vu. Sans parler des ophtalmos et des opticiens qui verraient leurs avoirs péricliter et qui n’auraient plus que leurs yeux pour pleurer.
La vue est primordiale pour évoluer dans le monde qui nous entoure mais à condition de bien l’utiliser. J’ai connu un pupille de la nation à Vitré qui était mal vu sous prétexte qu’il avait fait les yeux doux à Iris, la femme du maire. Le maire tenait à l’œil le lascar après avoir appris qu’il était fiché pour vols à l’étalage après s’être fait prendre à chaparder deux paquets de lentilles à Bonneuil et une paire de lunettes de soleil à Meyzieu. Autant dire qu’il n’avait pas froid aux yeux et que la garde-à-vue commençait à poindre à l’horizon.
Une vision claire, c’est bien, mais il ne faut pas la multiplier. Voir double est déjà mauvais signe, avoir des visions éloigne de la réalité, et à partir de dix visions, la rupture est à craindre.
Une certitude pour conclure, par les temps qui courent, mieux vaut ouvrir l’œil, l’œil de Moscou n’étant jamais loin.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Une chose est sûre, une mise à jour n'a jamais nuit à personne.
Il faut disposer d'une certaine dose de savoir-faire pour faire valoir ses droits quand on passe pour un faire-valoir.
Tout balayer d'un revers de main est la preuve que l'on aspire à pas grand-chose.
Il fallait s'y attendre. Le fort déséquilibre de la balance commerciale d'un pays finit toujours par peser sur son économie. Un vrai fléau.
Le Gin ne Suze que si l'on Sancerre. Jeu de mots à consommer avec modération.
Bouche et gueule sont des mots souvent employés indifféremment. Et pourtant, avoir une tarte dans la bouche est toujours plus agréable qu'une tarte dans la gueule.

Senteurs d’été

Peut-on se sentir bien après avoir perdu l’odorat ? Pour un résident proche d’une tannerie, d’une fromagerie de Munster, d’une raffinerie de carburant ou de disciples de la secte des adorateurs de la sardine grillée, la question a du sens. J’ajouterais même qu’elle est bien sentie. Si ne rien sentir peut être un atout dans ces situations, prévenant tout risque de se sentir mal, un odorat trop sensible peut s’avérer rédhibitoire. Jusqu’à se sentir de trop, rejeté ou visé en permanence, c’est-à-dire très loin de se sentir en odeur de sainteté. A ce stade, certains diront que ça commence sérieusement à sentir le roussi.
Une perte partielle ou transitoire est heureusement plus répandue qu’une perte totale d’odorat. Des individus qui ne peuvent pas se sentir ne se privent pas d’échanger des réparties bien senties loin de respirer à plein nez la cordialité. Vous noterez au passage qu’avoir quelqu’un dans le nez et ne pas pouvoir le sentir est soit un pied de nez à la logique, soit à vue de nez symptomatique d’une perte manifeste de l’odorat. Mais vous faites comme vous le sentez, je ne me sens pas de vous imposer quoi que ce soit. Une certitude nez en moins, pardon, néanmoins, la vie ne sentant pas la rose tous les jours, mieux vaut pour vous que l’envie d’être au parfum de tout ce qui peut se passer ne se fasse pas trop sentir.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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