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Le forum d'ABC de la langue française

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forum abclf » Jeux de mots... » Quelques mots d'humour...

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Messages [ 1 151 à 1 200 sur 1 203 ]

Re : Quelques mots d'humour...

Il est paradoxal que les personnes très à cheval sur les principes supportent mal les attitudes cavalières.
Une dose de féminisme ne peut pas faire de mâle.
Contrairement au mètre à ruban, le maître à penser ne fait pas toujours preuve de mesure quand il cherche à vous embobiner.
Sans l'existence des porte-voix et des bruits de couloirs, l'éventualité que les murs aient des oreilles perdrait beaucoup de sa crédibilité.
Nous sommes en 2024, l'Homme poursuit son exploration de l'Univers mais on ne sait toujours pas où se trouve Pétaouchnock.
On reconnaît la mère pessimiste au fait qu'elle n'a jamais attendu d'heureux événement.

Epidémie de paraskevidékatriaphobie

Tous les médecins généralistes vous le diront, les cas de paraskevidékatriaphobie explosent quand approche la date fatidique du vendredi 13. Phénomène d’autant plus prévisible que cette phobie est justement la peur du vendredi 13, la vie est bien faite. Et ce n’est pas l’instauration des RTT et leur concentration sur les vendredis qui ont changé quelque chose à ce constat. Tout juste observe-t-on une recrudescence de pattes de lapins dans les véhicules circulant sur la A13 ce jour maudit, leurs occupants caressant l’espoir qu’elles suffiront à éviter que le coup du lapin leur tombe sur le râble en cours de route. Car il faut bien admettre que cette superstition ancestrale a la vie dure. Une légende qui circule sur le Vieux-Port raconte même que le vendredi dans le département des Bouches-du-Rhône (13), des pétanquistes refusent de jouer les parties en 13 points. Cette croyance a parfois des conséquences autrement plus dramatiques. Le meilleur exemple en est le destin de cet homme qui, refusant un vendredi 13 d’emprunter l’ascenseur pour accéder à son appartement du 13ème étage par peur qu’il ne se décroche, l’ascenseur pas l’appartement, succomba d’un infarctus en arrivant au niveau du palier du 10ème. Comme quoi, il est plus prudent de ne pas croire aux superstitions, elles peuvent porter malheur.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Mieux vaut glisser sa peau sous les draps que la risquer sous les drapeaux.
Paradoxalement, les individus trop carrés s'emportent lorsque quelque chose ne tourne pas rond.
L'Histoire retiendra que le téléphone est passé au sans fil avant le haricot vert.
A trop prendre les choses à la légère, on finit à la lourde.
Il faut être dingue pour inviter un monde fou à un mariage de raison.
Ne pas être dans son assiette avant d'être à ramasser à la petite cuillère relève d’une certaine logique.

Rances infos

Trop d’infos tuent l’info. Une formule que l’on retrouve de plus en plus au menu du jour sans qu’elle soit des plus digestes. Et qui en elle-même relève plus de la véritable info que du faux avéré. L’information déferle par vagues, submergeant les ondes et les fréquences et écumant les réseaux sociaux. Réussissant l’exploit de noyer le poisson en plus de l’auditeur et du lecteur. Nous sommes abreuvés d’infos dont on ne connaît pas la source, avec le risque de nous faire intoxiquer lorsque celle-ci est aussi claire que la Seine en période de JO. N'importe quel crétin peut aujourd’hui s’auto-proclamer journaliste sur les réseaux alors que n’importe quel journaliste officiel n’est pas forcément un crétin lorsqu’il est digne de ce nom. Le tri sélectif des infos est devenu plus ardu que le tri du compost dans les immeubles du 16ème arrondissement parisien. Distinguer le vrai du faux, aussi compliqué que différencier le centre gauche du centre droit français ou l’Ouzbékistan du Tyrol autrichien quand on vit dans un ranch de l’Oklahoma. Semer le doute sur tout s’accomplit avec une facilité déconcertante, cultiver la vérité pour éviter de récolter la bêtise n’est couronné de succès que de haute lutte. D’où cette situation paradoxale, plus on nous informe, moins on est au courant.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

1 153

Re : Quelques mots d'humour...

lol
Cultivons « la vérité pour éviter de récolter la bêtise » !

Avatar : statue de Bruno Catalano

Re : Quelques mots d'humour...

L'abus de café est un problème de sans thé public.
Il n'est pas très rentable d'essayer de placer un mot lors d'échanges sans intérêt.
Lorient est à l'Ouest, l'Orient à l'Est, on a trop tendance à sous-estimer l'importance de l'apostrophe.
On dira ce qu'on veut mais l'anatomie humaine rend particulièrement difficile de courir ventre à terre en prenant ses jambes à son cou.
Il y a des distractions auxquelles on ne prête pas attention.
Il est théoriquement plus simple de garder le silence quand on a donné sa parole. 

L’échappée belle

La dénomination des habitants d’un lieu peut aussi bien couler de source comme les Evianais d’Evian que nous laisser incrédules comme les Fuxéens de Foix. Sans laisser de côté certaines villes de France, dont les suivantes, qui auraient pu hériter de gentilés moins vendeurs si l’Histoire avait été plus sournoise.

Aix-en-Provence : Aixités    Aubagne : Bagnards
Bar-le-Duc : Barducoins    Bécherel : Grammairiens
Bourges : Bourgeois            Chelles : Barreaux
Colombes : Colombins    Cosne-sur-Loire : Cosnards
Courbevoie : Biaiseurs    Fos-sur-Mer : Fossoyeurs
Le Cannet : Cannetons    Les Contamines-Montjoie : Joyeux-Contaminais
Meaux : Meauvais            Mende : Mendiants
Nantes : Nantis                    Poissy : Poisseux
Pouilly-sur-Loire : Pouilleux    Saulcy-sur-Meurthe : Saulcyssons
Seyssins : Roberts            Vaulx-en-Velin : Vaulxriens

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Avoir une case de vide relève d'un trouble évident du compartiment.
Le paradoxe c'est d'avoir à demander une avance pour payer des arriérés.
On parle souvent de l’Extrême-Orient et jamais de l'Extrême-Occident, certainement pour désorienter les occidentaux.
Entre un incompétent notoire et un notaire incompétent, il n'y a qu'un passage à l'acte.
Passer du statut d'inconnu à celui de méconnu est un pas de franchi vers la reconnaissance.
On ne peut pas plaire à tout le monde, c'est un fait. Ce n'est pas une raison pour se complaire à plaire aux cons.

Des dérangés en ordre de marche

C’est fou comme les dingues prolifèrent ces temps-ci. Aucune région du monde n’est épargnée par ce vent de folie. Entre les individus qui ont perdu le nord et que l’on retrouve à l’ouest, ceux complètement givrés au niveau des tropiques et les fondus montagnards, on ne sait plus où donner de la tête sans risquer de la perdre. Ils sont partout. La probabilité de rencontrer un passant fou sur l’Ile de la Cité est sur le point de surpasser celle d’apercevoir un fou de Bassan sur l’Ile aux Moines. Aucun secteur n’y échappe. Des chefs d’états ou de multinationales qui travaillent du chapeau n’hésitent pas à le faire porter à d’autres pour ne pas perdre la face. Quand ils n’entraînent pas les chefs militaires à faire des folies de leurs corps d’armée en passant sur le corps d’un monde fou. On a beau se dire qu’un déséquilibré finira bien par tomber, l’équilibre instable semble d’une résistance à toute épreuve. Des pseudo-scientifiques autoproclamés experts hantent les médias et les réseaux sociaux et tentent de nous faire croire que l’on peut soigner le cancer, Parkinson, l’hémiplégie, les verrues plantaires et faire revenir l’être aimé en prenant deux gouttes chaque matin d’une décoction de salsifis du Bengale et de tulipe noire de Novossibirsk, diluées dans une tasse de thé vert islandais. Mais je ne suis plus très sûr pour le thé islandais. Ils vont finir par nous rendre tous cinglés, je vous dis. L’asile psychiatrique ne va pas tarder à devenir le lieu où les aliénés sont les plus sensés.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

1 156

Re : Quelques mots d'humour...

Au message 1 154, Pierre de Jade a écrit:

l'anatomie humaine rend particulièrement difficile de courir ventre à terre en prenant ses jambes à son cou.

Au message 1 155, Pierre de Jade a écrit:

La probabilité de rencontrer un passant fou sur l’Ile de la Cité est sur le point de surpasser celle d’apercevoir un fou de Bassan sur l’Ile aux Moines.

lol lol lol

Avatar : statue de Bruno Catalano

1 157 Dernière modification par Pierre de Jade (13-10-2024 22:38:19)

Re : Quelques mots d'humour...

Comme si on avait besoin de toute cette pluie pour devenir plus vieux.
Quand on est à côté de la plaque, on est à deux doigts de faire un four.
Lorsque certains attendus sont inattendus, est-ce la preuve que la justice est injuste ?
Faire le pied de grue quand on vous a posé un lapin n'a jamais empêché un tourtereau de passer pour un pigeon.
Les chasseurs présentent cette spécificité de tirer comme des pieds sans forcément utiliser de fusils à pompe.
Donner raison à tort est un tort que la raison rejette.

Martel en dette

Qui paie ses dettes s’enrichit, dit le dicton. Dicton sur lequel les économies mondiales s’assoient allègrement depuis des lustres, adoptant ainsi une posture qui ne peut décemment pas être portée à leur crédit. Dès qu’il s’agit de rembourser, il est clair même dans les jours les plus sombres des finances publiques que la tendance générale est de faire sa mauvaise dette. Reflétant une inclination universelle à se soustraire à payer l’addition. Alors que la démarche est tout de suite beaucoup moins empruntée quand il s’agit d’emprunter plus.
La dette nous oppresse et personne n’est pressé de la résorber. Et plus les taux augmentent, plus l’étau se resserre. Elle enfle inexorablement au fil des années sur le modèle de l’Univers, établissant un parallèle nous conduisant à craindre que le monde soit à des années-lumière de régler le problème.
Le pessimisme est tel que je ne suis pas loin de penser qu’Odette, ma voisine du 2ème , malgré six précédents régimes infructueux, aura perdu du poids avant que la dette n’ait affiché le moindre signe de dégonflement.
Reconnaissons toutefois que réussir l’exploit d’être impayable sans parvenir à faire rire grand-monde est un paradoxe que l’on peut porter à son crédit, c’est un premier pas dans le bon sens.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Il est plus facile d'expédier les affaires courantes que de lancer une affaire qui marche.
Le lendemain est toujours le meilleur moment de l'ajourné.
Les individus qui ne regardent pas à la dépense ont généralement de quoi voir venir.
La vengeance est un plat qui se mange froid, et en général ça chauffe.
A ce jour, l'Homme reste le seul vertébré à enregistrer des disques.
J'ai bien peur que de nos jours le futur simple relève du passé.

Avec ou sans sucre ?

Le sucre est partout. Alors que certains passent l’essentiel de leur temps à casser du sucre sur le dos de leurs prochains, d’autres se sucrent sur leur dos, augmentant ainsi considérablement le risque de contracter un diabète de type 2 et de finir par en avoir plein de dos des sucreries. Le sucre est sournois, avançant masqué, tapi dans l’ombre des emballages. On le trouve jusque dans les canards honteusement maquillé en sucre de cane pour tromper l’ennemi. Au point qu’il soit tout-à-fait possible de passer sa vie à manger des fraises les yeux fermés sans y ajouter de sucre et de se retrouver à les sucrer sans n’avoir rien vu venir.
Pour arriver à ses fins – il est assez raffiné - il est capable de se teindre pour abuser sa cible. En blanc, en blond, en roux, en brun, plus rarement en châtain et en auburn, sauf si vous vous trouvez sous l’emprise de l’alcool, autre source ô combien perfide de sucre dans l’organisme. Son efficacité est diabolique. Une boîte de chocolats ou un paquet de Chamallow et vous voilà pris dans l’engrenage de cette drogue dure. Pour se débarrasser de cette addiction, c’est chaud, même pour les accros au sucre glace. Ce n’est jamais du gâteau d’arrêter les gaufres. Combien ont été désarçonné(e)s après avoir pris leur distance avec les fraises Tagada ? Et qui peut imaginer fêter Halloween sans distribution de bonbons ? Certainement pas les dentistes qu’une telle perspective épouvanterait. Un conseil, ne comptez pas sur la trêve des confiseurs pour vous soutenir dans votre combat anti-glycémique, écumer les confiseries de Trèves présentant un taux de réussite sensiblement équivalent.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Avoir l'air con c'est perdre ses clés à l'hôpital Trousseau.
Les seins sont comme les gros bonnets, ils finissent toujours par tomber un jour.
Depuis que j'ai appris que l'on était des poussières d'étoiles, j'hésite à passer l'aspirateur.
Si partir c’est mourir un peu, mourir un peu plus c’est être mal parti pour revenir, même si beaucoup seraient partants pour jouer les revenants.
Il est plus fréquent de croiser un véhicule de courtoisie qu'un conducteur courtois.
Mieux vaut avoir l'air comprimé que l'air déprimé, comme le disait Edouard Michelin qui ne manquait pas d'air.

Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir ?

Le manichéisme se porte bien ces temps-ci. Les ventes de maniques patchwork aussi, mais là n’est pas la question. C’est blanc ou c’est noir, manier les nuances de gris passant pour du cinéma. Comme s’il fallait cliver pour ne pas décliner et ne pas perdre son latin.
Vous n’aimez pas les chewing-gums à la chlorophylle, vous passez pour un écolophobe. Vous détestez les religieuses et les pets de nonne, vous êtes cathophobe, alors qu’en réalité vous n’avez rien contre les cathos secs. Les saucisses de Francfort vous donnent des gaz, vous êtes germanophobe alors même que vous raffolez des Bavarois. Vous ne digérez pas les loukoums, vous êtes islamophobe. Vous ne supportez pas les supporters, vous êtes insupportable. Vous n’êtes pas de droite, vous êtes d’extrême-gauche, vous n’êtes pas de gauche, vous êtes d’extrême-droite. Il n’y a plus de milieu même au centre. Vous devez impérativement appartenir à un camp, vous ranger dans une case. C’est fou ce que les dingues ont horreur des cases de vide !
Peut-être que la solution au problème est fournie par Pierre Dac : être pour tout ce qui est contre et contre tout ce qui est pour.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

1 160

Re : Quelques mots d'humour...

Bon c'est pâteux, c'est que ça doit être bon voire succulent.
Au risque de s'y noyer vaut mieux que ce soit en rigolant.
Quand ça colle bien aux dents ça fait peur au début,
Puis avec le temps on s'y fait, même quand c'est saugrenu.
L'essentiel étant de rire, comme avec cet ami mal instruit,
Qui un temps faisait des omelettes pleines de fruits.
On lui disait arrêtes ! Les omelettes, quand on rentre en pleine nuit,
C'est au marnier et à la longe qu'on veut les déguster.

Re : Quelques mots d'humour...

Tout est relatif. La preuve en est que même le droit a ses travers.
La perfection est comme l'infini, on en parle souvent mais on ne l'atteint jamais.
Paradoxalement, les personnes qui regardent l'heure sans arrêt ne voient pas le temps passer.
L’après vient toujours après l’avant, c’est dans l’ordre des choses. Si l’inverse se produisait, l’évènement créerait un précédent dont les suites seraient paradoxalement sans précédent.
Certains passent régulièrement pour des bouche-trous, situation qui est loin de les combler.
Parfois l'amour débute par des petits mots et des grandes phrases pour se terminer par des gros mots et des petites phrases. 

La vie des bettes

Les populations végane et végétarienne sont scandalisées, souvent à juste titre, du sort réservé aux animaux dans la société actuelle. Mais qui est sensible au destin peu enviable des végétaux comestibles ? La vie des bettes mobilise-t-elle les intellectuels autant que la vie des bêtes ? Personne n’ose publiquement dénoncer le massacre récurrent et médiatisé de cucurbitacées déracinées, découpées, éviscérées, de peur de passer pour une courge. Et pourtant, oui, le légume souffre. Haché, concassé, tranché, embroché, coupé en rondelles, réduit en purée, jeté dans un faitout sans que personne ne fasse rien pour éviter le drame. Le radis humilié, le radis martyrisé et pas une bonne âme pour le libérer. Car le légume souffre mais en silence. On n’entend pas les pleurs de l’oignon quand on le pèle, ni le cri étouffé de l’ail quand on lui coupe la tête. Et qui perçoit la déprime des haricots sentant la fin approcher ? Les avocats sont sans défense, les pois cassés jamais réparés, les choux-raves victimes de vols à l’arraché, sans parler de l’oseille fauchée dans la force de l’âge pour faire du blé. Le carnage est généralisé.
Mais attention, la vengeance de la nature étant un plat qui se mange froid, les carottes sont cuites lorsque l’Homme finit par se transformer en légume.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

1 162

Re : Quelques mots d'humour...

Excellent !
Ah, les petits et les gros mots d'amour…

Avatar : statue de Bruno Catalano

Re : Quelques mots d'humour...

Il n'est jamais recommandé de s'endormir en chien de fusil pendant un moment de détente.
Qui nuit un jour aux autres un jour ou l'autre aura des ennuis.
Récupérer sa voiture munie d'un sabot nous rappelle que le cheval-vapeur reste d'actualité pour exprimer la puissance d'un véhicule.
La clairvoyance conduit parfois à de sombres prévisions.
Mettre en terre un cosmos est un pied de nez à l'agencement de l'Univers.
Il est souvent plus facile de repérer un vrai défaut que de distinguer le vrai du faux.

Pas d’amalgame

La peur du dentiste est toujours prégnante alors même que les techniques traditionnelles d’arrachage de dents à la pince à déferrer les chevaux sont quelque peu tombées en désuétude. Le cabinet dentaire s’apparente encore pour beaucoup à une salle de torture qu’ils rejoignent au mieux en serrant les dents, au pire en les claquant, attitudes ne favorisant ni l’état de surface de l’émail dentaire, ni le travail du praticien. C’est très exagéré de nos jours, à moins que le spécialiste consulté ait une dent contre vous. Confondre aujourd’hui dentiste et tortionnaire relèverait d’un amalgame malvenu propre à plomber l’atmosphère. Bien sûr, tout n’est pas parfait. Vous trouverez toujours un dentiste pour ramener sa fraise quand vous ouvrez la bouche ou vous parler de bridge alors que votre patron vient de vous refuser un pont. La pose d’une couronne dans le palais est là pour vous rappeler le prix royal des prothèses dentaires, plus proche de vous faire grincer des dents que de faire de vous un héritier de la couronne. Malgré ces légers désagréments, il ne fait aucun doute que le dentiste aura toujours implant pour soigner vos chicots et ne pas vous laisser avec les dents de l’amer ou des dents de laid.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

1 164 Dernière modification par Pierre de Jade (18-11-2024 23:03:42)

Re : Quelques mots d'humour...

Rien n'est perdu, on peut avoir la vue basse et faire preuve de hauteur de vue.
On prête à confusion et on se retrouve à ne plus savoir qui doit nous le rendre.
Le paradoxe d'éclairer un individu qui doute est de générer l'ombre d'un doute. On n'en sort pas.
Je n'ai jamais compris que l'on puisse utiliser l'expression feu untel pour parler d'un défunt refroidi depuis un temps certain.
La censure est un bâillon de la chaîne de l'information.
Tous les goûts sont dans la nature au contraire du tout-à-l'égout.

Bienvenue chez les psy

A l’heure où Donald Trump, deux mois avant d’entamer son second mandat de Président des Etats-Unis, annonce la nomination à des postes clés d’énergumènes sensiblement aussi compétents et sains d’esprit que lui, imaginons à quoi ressemblerait l’ébauche d’un gouvernement du même acabit en France, dans l’hypothèse ô combien farfelue de l’arrivée au pouvoir d’un populiste bas du front. Ne paniquez pas, ça pourrait être pire !
• Ministre de l’Ecologie : Augustine, chèvre sur le plateau du Larzac depuis plusieurs générations – compétences : expertise reconnue dans le domaine du bio et immédiatement opérationnelle, contrairement aux ministres précédents qui ne devenaient chèvre qu’après plusieurs mois d’occupation du poste
• Ministre de la Justice : Steve Honon-Delaloy, greffier à Chaville – compétences : maîtrise les subtilités du jeu de l’oie comme personne, a placé ses trois enfants en garde à Sceaux
• Ministre de la Défense : Guillaume Super, employé chez TotalEnergies depuis plus de 30 ans – compétences : connaît La Défense comme sa poche
• Ministre des Affaires étrangères : Marc Espennessaire, dirigeant d’une grande entreprise de confection – compétences : à la tête d’une société générant un gros chiffre d’affaires à l’étranger et, cerise sur le gâteau, adore les diplomates et les financiers
• Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : Max Jivaros, ex-chasseur de têtes – compétences : a pendant des années arpenté avec succès les sorties de Créteil et Nanterre-Université à la recherche de grosses têtes.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

1 165

Re : Quelques mots d'humour...

Joli ! Merci smile

" Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß auch nichts von seiner eigenen."   J.W.v.Goethe

Re : Quelques mots d'humour...

S'il existe une loi dont l'abrogation ferait grand bruit, c'est bien celle du silence.
Perdre le fil d'Ariane peut être la base du courroux.
Faire ses preuves peut s'avérer éprouvant mais la méthode est éprouvée.
A trop essuyer le feu, on finit par se brûler la cervelle.
A force de marcher sur des œufs, on finit avec des en-poules.
Il va sans dire que les preux chevaliers maniaient mieux l'épée que les chevaliers lépreux.

Fièvre acheteuse

A l’heure où le Black Friday relance l’épidémie de fièvre acheteuse dans le pays, se repose l’éternelle question : tout s’achète-t-il en y mettant le prix et hors périodes de soldes ? L’expérience a montré que la vénalité humaine était sans limites, incitant à répondre par l’affirmative à cette interrogation existentielle quoique terre-à-terre. Certain(e)s étant prêt(e)s à vendre père et mère pour une paire de Doc Martens, un sac Louis Vuitton ou une Rolex, n’hésitant pas ainsi à exposer au grand jour la volatilité du cours du parent sur le marché de l’occasion. Le silence qui comme chacun le sait est d’or peut s’acheter à des tarifs à faire jaser dans les chaumières, son prix étant fixé à l’issue d’échanges animés. Acheter un élu est possible mais la démarche peut coûter cher, tant à l’acheteur qu’au vendu. Pour un intérêt limité, acquérir un produit déjà pourri laissant peu d’espoir sur sa durabilité. Il arrive pourtant que des vendus réussissent à se racheter, passer pour des vauriens étant le prix à payer sur le chemin de la rédemption.
Si vous n’avez pas les moyens de vous acheter une conduite intérieure, vous acheter un conduite est une alternative qui peut tenir la route sur la voie du succès. Vous pouvez aussi vous payer votre chef, mais cette option vous oriente vers une autre conduite qui, celle-ci, peut vous coûter votre place, c’est vous qui voyez.
On se demande si en fin de compte l’humour ne serait pas le dernier à ne pas se laisser acheter, à condition bien sûr qu’il soit impayable.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

1 167

Re : Quelques mots d'humour...

Excellent !
« Perdre le fil d'Ariane peut être la base du courroux » m'a questionné un instant…

Avatar : statue de Bruno Catalano

Re : Quelques mots d'humour...

On n'a rien contre réussir mais on n'a pas toujours tout pour.
Il faut vraiment qu'elle soit à côté de ses pompes pour qu'une vendeuse dans un magasin de chaussures soit mise à pied.
De constater que des individus remontés comme des pendules n'ont pas une minute à eux est plutôt surprenant.
Ceux qui en connaissent un rayon sont diamétralement opposés à ceux qui ne tournent pas rond.
On nous conseille de dormir dans le noir et il faut trouver le sommeil, avouez que de base le principe est vicieux.
Ça commence par un mot plus haut que l'autre et ça se termine avec des paroles qui dépassent la pensée.

Ramener sa science

Le scientifique est-il un être normal ? Normalien, chacun sait que ça peut arriver mais normal ? Pour le profane qui comme son nom l’indique est prêt à tout profaner, le doute est permis, surtout s’il est nul en maths, personne n’est parfait. Ou s’il demande au scientifique comment il explique qu’après avoir fait cuire neuf carottes, on constate toujours en fin de cuisson que les carottes sont qu’huit. Le genre de type à penser que l’expert en physique quantique a le physique idéal pour chanter des cantiques. Il faut reconnaître que le scientifique aux yeux de nombreux terriens passe pour une sorte de martien plutôt lunaire parlant une autre langue et cherchant à noyer la loi de Poisson en rebattant sans cesse Descartes. Un alien se complaisant dans un ésotérisme d’équations le conduisant à exposer ses nombreux calculs lors de colloques frénétiques. Il lui arrive même de se lancer dans des démonstrations par l’absurde qui entretiennent le doute alors que leur efficacité supérieure aux démonstrations stupides n'est plus à démontrer. Seules ses avancées font reculer le scepticisme et pas seulement dans le secteur des traitements antiseptiques. Des avancées qui souvent prennent du temps à se matérialiser et ne font pas toujours l’unanimité, tout le monde peut se tromper. Mais comme le soulignait un chercheur en chimie en sortant de la burette, pardon, de la buvette, il ne faut jamais se précipiter pour obtenir la bonne formule, il suffit d’être réactif. Et la science reste le meilleur remède à l’ignorance crasse de l’Humanité face au fonctionnement de l’Univers et du Thermomix.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Le pouvoir rend fou, le fou ne rend pas le pouvoir.
Aider un individu à retrouver ses esprits après avoir perdu la tête est une vraie prise de tête.
Les trafiquants d'ivoire qui prennent la défense des éléphants ne sont pas très crédibles.
A quoi sert de crier famine quand on sait que ventre affamé n'a pas d'oreilles ?
On rencontre plus souvent des acteurs qui crèvent la dalle que des acteurs qui crèvent l'écran.
Il est plus difficile de trouver un siège à l'arrière du train qu'un arrière-train dans un siège.

Lettre de candidature au poste de Premier Ministre

Monsieur le Président,

C’est dans le souci de l’intérêt général et pour répondre à l’urgence de la situation que je me permets de vous soumettre ma candidature au poste de Premier ministre actuellement vacant.
Je mesure à quel point la tâche est considérable et combien les risques sont grands de finir lessivé face au pressing intense exercé en tenaille par les financiers et la population, j’ai failli écrire populace mais ne soyons pas trop schématique. Il ne faut pas désespérer Bettencourt et encore moins Clignancourt !
Je suis conscient du caractère éphémère de la mission dont la durée n’excède plus guère celle de la gestation de la dinde hors périodes de fêtes de Noël et de la forte probabilité d’achever celle-ci en passant pour le dindon de la farce.
Je peux vous assurer que la difficulté ne me rebute pas mais au contraire qu’elle me stimule. J’ai toujours recherché pendant ma carrière des postes à risques, assurant notamment les fonctions de brosseur de dents d’alligators dans le zoo de Miami et de négociant en moufles auprès des populations Zoulous du Lesotho, c’est dire si je ne recule devant rien.
Certes, je n’ai jamais été élu, sauf par ma femme et encore au second tour après désistements, mais en tant que représentant d’aucun parti, il sera très difficile de m’accuser de parti pris.
La résorption de la dette est un immense challenge. Je proposerai donc dès ma nomination l’instauration d’une TAC, Taxe Ajoutée sur la Connerie, pour répondre du tac au tac à ce défi. Taxer les cons constituerait une source inépuisable de revenus, même si je mesure la difficulté de sa mise en œuvre, tant les électeurs que les élus n’appréciant que modérément d’être officiellement pris pour des cons.
Je vous ferai part de vive voix des autres éléments de mon plan d’action, pas plus cons que celui exposé précédemment, si vous daignez dans votre haute bienveillance ne pas censurer ma candidature.
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer Monsieur le Président, ma plus haute considération car je suis bien élevé.

Pierre de Jade

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Le cachet de l'apostat ne fait jamais foi.
Donner la réplique est toujours mieux reçu dans un théâtre que dans un musée.
Pour qu'une chaîne de production tourne bien, il est essentiel de mettre en place des roulements habiles.
Dormir comme une souche, c'est du bouleau pour un insomniaque.
Tenter de nouer des liens avec une personne peu attachante finit par lasser.
Les vieux chevaux de retour mènent à l'incurie.

A tout galure !

Depuis ses plus lointains ancêtres, le couvre-chef a toujours été l’accessoire situé en tête de liste des ornements vestimentaires de l’Homme. Pour affirmer son rang ou son appartenance à un groupe ethnique, se protéger du soleil ou des coups de massue, ou pour faire joli. A noter que les coiffes à plumes d’aigles des chefs sioux, très jolies au demeurant, étaient notoirement moins efficaces que le casque à pointe face aux hachettes ennemies. Il n’était pas rare qu’ils y laissent des plumes. On en trouve encore aujourd’hui quelques traces chez Hachette. Pour autant, tous les chefs ne sont pas couverts, certains n’en faisant qu’à leur tête, d’autres s’entourant de collaborateurs refusant de porter le chapeau pour les couvrir. Quelques-uns ont pu néanmoins bénéficier de retraites chapeaux alors qu’ils n’avaient que très rarement travaillé dudit chapeau pendant leur carrière, un véritable scandale qui a provoqué plus d’une prise de tête.
Certes le couvre-chef tombe un peu en désuétude. Le heaume par exemple, très prisé en Moyen-Age, se fait de plus en plus rare dans nos rues, s’accommodant assez peu du casque audio plus proche du heaume cinéma de nos contemporains. Le sombrero résiste encore dans les régions reculées du Mexique mais se raréfie dans le métro de Mexico aux heures de pointe. Le bonnet fait de la résistance, le nombre d’individus ayant la tête près du bonnet ne faiblissant pas. Le panama aussi, qui bénéficie d’un canal de distribution efficace. Le port du chapeau melon, qui a eu son heure de gloire de l’autre côté de la Manche avant de décliner, reprend du poil de la bête avec l’explosion du nombre d’individus touchés par le syndrome de la grosse tête.
Je pourrais en citer d’autres mais je suis garé en double-file et des porteurs de képis rodent dans les environs, prêts à me faire casquer.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Re : Quelques mots d'humour...

Au message 1169, Pierre de Jade a écrit:

Certes, je n’ai jamais été élu, sauf par ma femme et encore au second tour après désistements

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Re : Quelques mots d'humour...

On a beau dresser l'oreille, elle s'y entend parfois à ne pas entendre raison.
Qu'un non-respect de l'éthique ne fasse pas tiquer serait pathétique.
C'est souvent en perdant leur taille de guêpe que des femmes commencent à avoir le bourdon et à prendre la mouche.
J'admire la résilience de certains politiques qui se prennent des baffes en permanence et n'en ont toujours pas leur claque.
Lorsque des dispositions négociées pied à pied aboutissent à un résultat qui ne marche pas, on en déduit que les négociateurs étaient à côté de leurs pompes.
De source sure, on ne dit pas l'eau d'Evian mais l'eau déviante.

L’ouïe dort

A l’heure où la mésentente plus ou moins cordiale règne en maître, se pose à nouveau avec force une question fondamentale qui me taraude : les hommes sont-ils faits pour s’entendre ? A écouter les nombreux dialogues de sourds qui nous viennent aux oreilles, une réponse affirmative à la question me semblerait outrepasser l’entendement de plus d’une trompe d’Eustache. D’autant qu’il a été constaté de longue date que s’accorder n’était pas à la portée de tout le monde et que l’accord obtenu se trouvait trop souvent modulé d’un ou plusieurs bémols à la clé. Le constat est que la prolifération des écouteurs dans l’espace public n’a pas réussi à enrayer la baisse significative de l’écoute dans la société, loin de se réduire à un simple malentendu entre malentendants. Alors pourquoi cette mésentente chronique ? Cette simple interrogation est à même d’alimenter des différends entre nos semblables, c’est dire l’ampleur du problème. L’esprit de contradiction ? Il suffit qu’un individu dise bleu pour qu’un autre dise rouge alors que c’est vert. Sans que l’on ait forcément affaire à des daltoniens, ne commencez pas à me contredire ! Guidés par un instinct grégaire, la propension des êtres humains à se fracasser le crâne à coups de masse d’armes, d’obus de 75mm ou de poêles en fonte antiadhésives à manche amovible de 26 ou 28mm selon disponibilités, qui d’évidence est un fléau ne favorisant pas l’aménité des échanges ? Le passage de l’aspirateur à 23h en semaine par le voisin du dessus ? Des égos surdimensionnés, des individus qui ont le tort de toujours clamer avoir raison, même à tort, attitude déraisonnable s’il en est ? On le voit, le sujet est complexe et les causes multiples. Le plus simple est sûrement de revenir aux fondamentaux, commencer par s’écouter avant de s’entendre.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Je ne sais pas si la chair est faible mais la dinde était trop cuite.
Il est paradoxal d'utiliser de la fonte pour faire grossir les muscles.
Affirmer qu'une dame Jeanne n'est qu'une grosse cruche ne verse ni dans le sexisme, ni dans la grossophobie.
Fait historique peu connu : l'enregistrement de la naissance de Jésus n'a pu se faire que le 26 décembre à la mairie de Bethléem, le 25 étant un jour férié.
Abuser du champagne servi dans une flûte peut rapidement vous faire passer pour un piccolo. Et ce n'est pas du pipeau.
On a beau accumuler les facteurs de progrès, il y a toujours des lettres qui se perdent.

Je vous souhaite une année

L’inefficacité avérée ces dernières années de la cérémonie des vœux du nouvel-an sur l’évolution de la face du monde et de la cellulite de ma belle-sœur me pousse à prendre une décision sans équivoque, je ne souhaiterai pas de vœux de bonheur et de réussite cette année.
Il est inutile de s’illusionner alors que le sort s’obstine à nous jouer des tours, inutile de sortir des vœux du chapeau alors qu’ils nous posent régulièrement un lapin. Pour tenter de conjurer le mauvais sort, je ne souhaiterai donc pas pour 2025 que :

• Donald Trump n’échange pas le Groenland contre une usine Tesla, une tonne de pop-corn et un voyage sur mars avec Elon Musk,
• Xi JinPing n’annexe pas l’Occitanie pour récupérer les frères Lebrun dans le giron chinois,
• la classe politique dans son ensemble soit plus classe et moins crasse, et évite de placer les cancres au premier rang,
• ministre ne devienne pas un emploi saisonnier, certes bien rémunéré mais précaire,
• les arrivistes n’y arrivent pas et que les attentistes ne s’y attendent pas,
• les mystères de la matière noire et de l’énergie sombre s’éclaircissent,
• le monde prenne conscience des limites de l’extrémisme avant qu’il ne les dépasse,
• les baguettes tradition soient plus longues et les réunions plus courtes,
• les va-t’en-guerre finissent par nous foutre la paix,
• les affamés soient mieux nourris et les tirs moins nourris.

Je me contenterai donc de vous souhaiter une année, vœu d’une ambition plutôt raisonnable dans un environnement qui l’est beaucoup moins.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Pour percer le voile de la morosité, rien ne vaut une pointe d'humour.
Plier bagage en se faisant la malle n'est pas des plus simples.
La différence entre le KGB et le cagibis est qu'il est très rare que l'on envahisse l'Ukraine en sortant du cagibis.
Sans trop m'avancer, je pense qu'il est nécessaire de prendre du recul.
Une journée où l'on ne s'est pas éclaté est une journée qui s'est mal goupillée.
Je ne crois pas en l'efficacité des remèdes de grands-mères, la preuve en est, elles meurent toujours avant nous.

Ne jetez pas l’éponge

L’observation de nombreux lecteurs plongés dans un roman fleuve ou de Philippe Bouvard absorbé par ses papiers ne doit pas nous faire oublier le rôle essentiel joué par l’éponge dans le domaine de l’absorption. Sans l’éponge, comment pourrait-on essuyer proprement une tempête ? Et qui plus est une tempête financière avec des taux d’embruns qui s’envolent et des déficits à éponger ?
On ne perçoit pas assez l’importance vitale des éponges. Sans possibilité de passer l’éponge, combien de ménages se retrouveraient en grande difficulté, sur le point de prendre l’eau ? Avec modération bien sûr, passer l’éponge sur tous les débordements pourrait facilement vous faire passer pour une lavette qui ne veut pas se mouiller. Quelques humains affairés à éponger les excédents de la production vinicole mondiale ont tenu à préciser récemment que sans l’existence des éponges, c’est sûr, les océans auraient débordé depuis longtemps, et remets-en une Marcel, c’est ma tournée ! D’autres moins imbibés et plus imprégnés par la science ont rappelé le rôle essentiel de ces organismes dans la purification de l’eau de mer et des tables de salon post-repas de familles, ce n’est pas rien. Ne me demandez par quel mécanisme, je risquerais de sécher et de finir par jeter l’éponge.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur... et bonne année 2025 à toutes et à tous ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Jésus a changé l'eau en vin et depuis, la religion nous saoule.
Face à un contradicteur qui n'a pas une minute à vous accorder, l'heure est aux désaccords.
Je viens d'apprendre que le prénom Excel avait été accepté par l'état civil (si, si, ...). J'imagine quand l'instit demandera à Excel de passer au tableau.
Gardons à l'esprit que la fuite des cerveaux peut rapidement devenir un casse-tête.
Pour qu'une idée fasse son chemin, il faut qu'elle tienne la route.
Tenter de faire entendre raison à un sourdingue est une double gageure.

C’est du gâteau

Depuis que l’Homme a pris l’habitude de partager le gâteau avec ses congénères, attitude assurément plus raisonnable que celle consistant à se diviser sur la dénomination pain au chocolat, quelques desserts sont devenus indissociables d’événements marquants du calendrier. Noël et sa bûche, l’Epiphanie et sa galette, la Chandeleur et ses crêpes, la journée mondiale du cholestérol et son kouign-amann.
L’extension d’une telle démarche serait tout-à-fait envisageable. Les occasions ne manquent pas pour de nouvelles associations qui marqueraient autant les esprits que l’évolution du taux de diabétiques dans le pays. L’Ascension et sa pièce montée, la fête de la musique et son opéra, la Saint-Richard et ses financiers, la rentrée littéraire et son millefeuille ou ses lunettes de Romans.
La liste ne s’arrête pas là. Sans sombrer dans la trivialité de fêter la Saint-Honoré avec un saint-honoré, d’autres liaisons dangereuses sont sur la table. Un merveilleux pour la Saint-Parfait, un éclair pour fêter Eugénie, un croissant ou un fion vendéen pour fêter la pleine lune. Je n’irai pas plus loin de peur de dégoûter un sacristain de terminer sa religieuse.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Il est paradoxal qu'il faille absolument veiller à bien dormir.
Qu'un torrent d'insultes provoque des vagues de protestation coule de source.
Il faut des ronds pour occuper un carré VIP, un exemple d'illustration de la quadrature du cercle.
Les individus qui ont oublié d'où ils viennent et qui se demandent où ils vont ne savent plus où ils en sont.
On a beau alimenter la conversation, certains ne mâchent pas leurs mots.
La nature est bien faite. Le globe oculaire est sur orbite pour que l'on puisse plus facilement tourner de l'œil.

Henni soit qui mal y pense

L’Homme monte à cheval depuis plus de 5000 ans. L’Aztèque à cheval étant lui beaucoup plus récent, datant de l’époque où les conquistadors lassés de la paella se mirent en tête d’introduire à coups d’arquebuses de nouvelles nourritures spirituelles chez des autochtones amérindiens qui ne savaient même pas danser le flamenco, c’est dire s’ils étaient incultes. Bien avant l’arrivée sur le marché de la Ford Mustang et de la marque au cheval cabré, le cheval a longtemps fait office de mode de transport privilégié pour envahir son voisin ou se rendre chez une belle-mère souvent très à cheval sur les horaires. Sa notoriété a subi un coup d’arrêt avec l’avènement du cheval-vapeur. Des ânes ont même cru dès l’apparition du cheval-vapeur que le cheval était cuit. Que n’hennit ! Il est encore très présent au 21ème siècle, beaucoup n’hésitant pas à parier sur lui pour se remettre en selle en oubliant un peu que l’argent ne se trouve pas sous les sabots d’un cheval. Il faudrait vraiment avoir des œillères pour penser que l’équidé a disparu du paysage. Un vieux cheval de retour n’ayant pas les deux pieds dans le même sabot sera toujours là pour nous le rappeler, ce n’est pas demain la veille que l’on arrêtera d’aller à la selle !

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Contrairement à Dieu, je ne me fais jamais prier pour ne rien faire.
Paradoxalement, le mot malade s'écrit sans t.
Les vœux pieux sont annonciateurs de promesses qui se plantent.
Un froid molaire c'est comme un froid polaire mais en claquant des dents.
Charles Perrault et sa pantoufle de verre ont beaucoup fait pour la démocratisation du verre à pied.
J'ai demandé mon chemin à un cheminot, il m'a mis sur la voie.

Anti-sèche

Toute personne dotée d’un bulbe rachidien ne souffrant pas la comparaison avec un petit pois desséché renchérira sur cette évidence qui coule de source, l’eau n’est pas éternelle. Les neiges éternelles et les secrétaires perpétuels non plus, aliénant sérieusement la notion même d’éternité, mais ne nous éternisons pas sur le sujet. Une pénurie d’eau réjouirait les réfractaires aux carottes à l’eau tout en faisant prendre conscience aux sceptiques que sans eau, les carottes sont cuites. Que le rationnement du liquide vital aurait des conséquences autrement plus dramatiques que des restrictions d’eau-de-vie. L’incitation à mâcher des feuilles de thé et croquer des grains de café conjuguée à l’interdiction de laver son linge sale en famille seraient difficiles à digérer et conduiraient à coup sûr à des débordements. Sans parler de l’explosion des cirrhoses sur le Vieux-Port que provoquerait la consommation d’un pastis sans eau. Une telle situation signerait le début de la fin pour les thermes et le début d’une course à l’eau courante à l’issue incertaine.
On assisterait à des tempêtes pour un verre d’eau, certains états n’hésitant pas à envoyer la flotte pour en récupérer. Et, le plus grave de tout, l’aura du vin de la Romanée-Conti serait submergée par celle de l’eau du robinet comptée.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Plus les horaires deviennent élastiques, plus les temps sont durs.
Le pigeon ne se voit comme un aigle que dans un miroir aux alouettes, s'exposant alors à passer pour une buse.
On peut vivre sans savoir-vivre et faire sans savoir-faire mais le résultat est rarement à la hauteur.
On a beau immatriculer une société, ce n'est pas toujours une affaire qui roule.
Mieux vaut ouvrir des pourparlers que l'ouvrir juste pour parler.
Je connais un type qui a fait grimper son chiffre d'affaires en augmentant sa production d'escabeaux pour faire des économies d'échelle.

Partir ou rester

Partir ou rester, une interrogation qui, sans parti-pris, reste un dilemme pour chacun d’entre nous. Pas toujours pourriez-vous me rétorquer, partis pour ne pas être en reste. En évoquant certains bons partis avec de beaux restes malgré un nombre respectable d’heures de vol. Ou en mentionnant le cas des nombreux individus qui restent sur le tarmac en ayant pris leur parti de ne pas partir. Ou encore en pointant du doigt les partis politiques bien partis pour rester dans le paysage électoral tout en étant mal partis pour rester durablement au pouvoir.
Il n’en reste pas moins vrai que la question se pose en permanence. Partir vivre en province ou rester dans la capitale, partir dans des logorrhées ou rester coi, partir faire ses courses ou rester au lit, partir en vrille ou rester planté là, partir du foyer conjugal ou rester lorsque le torchon brûle.
J’aurais pu ajouter la question de partir en vacances ou de rester chez soi mais celle-ci est plus complexe car dépendant du niveau de revenu.
Mais une fois le choix cornélien effectué, une fois le départ acté, inutile de mettre sur le gril le partisan du départ pour chercher à le faire revenir sur sa décision à coups d’arguments aux petits oignons, il restera sur sa position et partira sans même demander son reste.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Jusqu'à preuve du contraire, l'inverse reste à l'opposé et réciproquement.
Les gagnants au jeu de Paume sont certainement à l'origine de l'expression jouer à qui perd gagne.
La profession d'avoué a disparu depuis 2012 mais il faut avouer qu'obtenir des aveux c'est toujours du boulot.
Un bon moyen pour perdre du poids est de lâcher du lest sur les plats trop lourds.
On creuse sa tombe avec sa fourchette mais c'est quand même plus rapide avec une pelle.
Quand on entend ce qu'on entend, il est légitime de croire qu'il vaut mieux être relativement sourd qu'avoir l'oreille absolue.

Le fou de la carte

La présidence de Donald Trump lancée à la vitesse d’un satellite Starlink pour supplanter dans l’inconscient collectif la royauté d’Ubu, il ne me paraît pas raisonnable de lui laisser le monopole des idées aussi iconoclastes que complètement stupides d’annexions, de rattachements ou de changements de nom de parties du monde.
Regrouper le Vietnam, le Cambodge et le Laos en un seul pays que l’on nommerait l’Indochine et que l’on rattacherait à la France en est une. On l’a déjà fait ? C’est complètement con ? L’idée est donc recevable.
Que la Suisse annexe le Vatican pour que les gardes suisses du souverain pontife se sentent chez eux en est une autre.
Que la Chine annexe les deux Corée pour former la Chicorée serait fort de café mais tout aussi cohérent.
Renommer Kaboul par Maboul pour mieux coller à la réalité des dingues est suffisamment fou pour être admissible.
Rebaptiser la mer Egée en mer Gégé en hommage à Gérard Depardieu qui fait tout son possible depuis des années pour mettre la graisse à l’honneur, est une proposition dans la logique des précédentes qui ne mérite pas d’être écartée.
Rattacher la Terre Adélie à la Libye n’est pas condamnable tout en présentant l’intérêt d’être une solution suffisamment azimutée pour être retenue.
Malgré tous ces efforts, je crains de ne pas soutenir la comparaison avec le Dingo de la Maison-Blanche dans le domaine de l’imagination délirante. D’autant plus que lui y croit vraiment.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Quand des durs à cuire ne sont pas crus par les gens du cru, ils prennent une cuite. (En hommage à Pierre Dac qui nous a quittés il y a 50 ans cette semaine)
On ne se sort pas toujours d'un mauvais pas en marchant d'un bon pas.
Il est très difficile de jouer à la pétanque avec un type qui a perdu la boule.
Faire faux bond en permanence est du ressort d'un imposteur.
Les mesures en pieds effectuées au pif par certains Anglais sont un véritable pied de nez au système métrique.
Pour opérer un changement radical, mieux vaut faire bloc.

Vos désirs font désordre

Jusqu'à nouvel ordre, il semble bien que le désordre reste à l'ordre du jour. On se dit qu’il s’est enfin rangé et c’est le moment qu’il choisit pour ressurgir et venir nous déranger là où on ne l’attendait pas. Le désordre est joueur. Il joue même parfois au quinté+ pour emmerder les parieurs. Profitant du désordre, des tenants d’un certain ordre établi tentent bien de marteler que charité bien ordonnée commence par soi-même. Ce positionnement est aussitôt contré par les garants du maintien de l’ordre public qui s’empressent de rappeler que toute tentative individuelle et désordonnée de rétablir l'ordre pouvant conduire à des batailles rangées est passible d'une interpellation par les forces de l’ordre dépassant le stade du simple rappel à l'ordre. Pour éviter le désordre installé, certain(e)s choisissent d’entrer dans les ordres. Une méthode qui a ses limites. Un séminariste portant le nom de Lepape et demeurant rue du Cardinal Lemoine à Paris a récemment été ordonné prêtre. Une nomination qui a fait désordre jusqu’à Rome. D’autres ont tenté d’exorciser le mal en ouvrant un bazar rue Ordener. Aux dernières nouvelles, c’est toujours le souk et ils sont sujets à des désordres intestinaux soignés par des adhérents à l’Ordre des médecins. Quand je vous dis que le désordre est joueur !
On rencontre parfois des individus qui répètent à qui veut l’entendre que l’ordre n’a que peu de valeur et qu’il faut toujours attendre le contre-ordre avant d’agir, mais tout porte à croire qu’ils sont dérangés. Rien n’y fait et il faut se faire une raison, le désordre sera éternellement dans l’ordre des choses.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

La nature reprend ses droits et l'Homme persévère dans ses travers.
Une vraie dynamique n'est parfois qu'une fausse alerte.
On n'est pas verni lorsque la chance brille par son absence.
Lorsqu'une majorité se dessine, une minorité s'efface.
L'armée c'est peut-être la grande muette mais on n'a jamais recensé autant d'anciens généraux venant pérorer dans les médias.
Souffler le chaud et l'effroi en permanence finit par donner des sueurs froides.

Bienfaits pour vous

On ne louera jamais assez les bienfaits procurés par les légumes, fruits et autres plantes médicinales, dont certains sont injustement passés sous silence à défaut de passer sous le pont de l’Alma.
La pomme de terre : tubercule cultivée dès le 13ème siècle par les Incas qui, bien avant les Belges, avaient constaté quelle redonnait la patate à ceux qui n’avaient plus la frite.
Le cassis : généralement prescrit avec bonheur aux individus en pleine déconfiture. Méfiez-vous des croyances sur ses vertus contre le mal de dos, ceux qui les propagent sont des ânes.
La myrrhe : peu connue bien que très ancienne, la myrrhe cible les problèmes de vue. Des allergies étant possibles, si la myrrhe vous titille, rabattez-vous sur la myrtille.
L’artichaut : Ses feuilles sont un calmant efficace traitant le mal à la source pour les personnes pourvues d’un cœur d’artichaut et faisant tout un foin lorsqu’on les plante là. Contrairement à certains ragots sans fondement, rappelons que ce n’est pas le cas de l’ortie chaude
L’oseille : elle soigne les problèmes de circulation qui, il faut bien le dire, sont monnaie courante. Si la varice récidive et si vous manquez de choux, le recours aux radis pourrait faire l’affaire pour renforcer ses effets.
L’oignon : très efficace contre la fatigue chronique. Il vous remet très vite sur pied confirmant l’évidence que l’oignon fait la force
La banane : consommée régulièrement, elle est préconisée si vous souffrez de problèmes de peau. A condition d’être rigoureux dans l’application du régime, vous retrouverez la banane que l’herpès vous avait fait perdre.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Re : Quelques mots d'humour...

Excellent !
« Tubercule » est masculin.

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Re : Quelques mots d'humour...

Plus le temps passe et plus on a l'impression que les dirigeants de ce monde sont élus au naufrage universel.
Il n'est jamais facile de se reprendre en main quand on a baissé les bras.
J'ai demandé une rallonge à mon patron, a prori je l'ai pris de court.
La politique est un panier de crabes dont très peu finissent avec les pinces.
Avoir le moral dans les chaussettes n'est déjà pas drôle, alors imaginez quand elles sont orphelines.
Mieux vaut avoir une belle vue sur la baie de somme que commettre une belle bévue sur la somme.

Tour de table

Les tables font partie des meubles depuis des lustres, depuis une époque lointaine où les lustres n’éclairaient pas encore les tables. Elles ont le mérite de s’être multipliées alors que les tables de multiplication n’étaient pas encore au programme. Bien avant qu’Ikea se fasse des ronds avec, le roi Arthur a fait monter des tables rondes pour permettre à ses chevaliers d’entrer dans la légende, ce qui n’aurait pas été le cas avec une vulgaire table rectangulaire que l’on peut trouver encore aujourd’hui à 140 euros hors frais de livraison chez Leroy-Merlin. L’honnêteté doit toutefois me conduire à rappeler que ces tables rondes ont rapidement perdu de leur superbe au fil des années, bon nombre de celles-ci n’ayant pas réussi à faire avancer d’un pied la réflexion et la quête du Graal. Des renvois de balle répétés entre individus présents autour des tables ont favorisé l’émergence d’un nouveau sport, le tennis de table, qui lui-même a donné naissance aux sets de table, pour compter les points.
A noter que l’expression passer à table est assez trompeuse car, sauf dans de rares cas où le cuisinier est à mettre au ban de la profession ou de nationalité anglaise, il est assez rare que celui qui vient de s’y installer ne reste pas. Dans certaines périodes sombres de l’Histoire, déguster après avoir refusé de se mettre à table était pourtant monnaie courante.
Une chose est sure, malgré toutes les divagations et autres insanités qu’elles ont pu entendre tout au long de leurs carrières, les tables ont le mérite d’avoir su garder les pieds sur terre.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Tuer l'ennui c'est bien beau mais on ne sait plus quoi faire quand on s'emmerde.
Ne jamais se fier à un individu qui vous déclare je vous le donne en mille, le résultat peut tout-à-fait s'avérer indécent.
Les raisonnements trop hâtifs sont souvent tirés par les cheveux.
S'entêter à tenir tête à un individu qui visiblement l'a perdue est une entreprise perdue d'avance.
De nos jours, il n'y a guère que le chirurgien esthétique qui accepte encore de tendre l'autre joue.
Qui se fait matraquer dans une manif comprend mieux la signification de l'expression tomber sous le coup de la loi.

Les mufles ne prennent plus de gants

Les mufles ne prennent plus de gants, c’est une évidence. A trop user de diplomatie, elle a fini par s’étioler. Un phénomène mis en lumière ces jours derniers du côté du pays à la bannière étoilée. Il semblerait que les ronds de jambes des cow-boys aux jambes arquées soient d’une époque révolue. Aujourd’hui, on fait dans le brutal, dans le grossier. On est passé de la discussion de salon aux querelles de saloon. Le sens de la mesure a laissé place à la démesure insensée. Jusqu’à présent, l’absence de diplomatie était surtout remarquée chez les individus installés au volant de véhicules motorisés, équipés ou non de plaques diplomatiques, les véhicules de courtoisie n’y faisant pas exception. Aujourd’hui, des individus pilotant des états s’autorisent des écarts de conduite susceptibles de provoquer des sorties de route dans les échanges traditionnellement policés qui régissaient les relations internationales. Pour éviter les accidents graves, il paraît évident qu’un permis de se conduire à points devra être mis en place pour les dirigeants de ce monde.
Sur les bases actuelles, être diplomate à l’avenir ne sera à coup sûr pas du gâteau.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Tout se complique lorsque le monde est dirigé par des simples d'esprit.
Les vraies villes sont nettement plus vivantes que les fosses communes.
Le canal de suée est le seul qui assure d'arriver à bon pore.
Ne pas confondre le pot de vin qui est un dessous de table avec le pot de chambre qui est un dessous de lit.
On peut jouer avec le hasard mais il est difficile de déjouer le destin.
Le problème quand une personne vous assure qu’elle va arriver d'une minute à l'autre, c'est toujours l'autre minute.

Tout un fromage

Le fromage, du latin formaticus qui signifie moule ou forme, peut prendre une multitude de formes, sans comparaison avec le formatage, du latin informaticus ne signifiant pas grand-chose, qui force à rester dans le même moule. Sur les plus de 1200 variétés de fromages recensées aujourd’hui en France, certaines ont une histoire ancienne méritant le détour que je vais vous comté, pardon, vous conter.
La Mimolette: Charles de la Molette, baron à la cour de Louis XIV propriétaire d’un domaine proche de la Côte d’Opale, était unanimement reconnu comme très courtois par les paysans de sa région, une bonne pâte comme on dit, au point que ceux-ci finirent par le surnommer l’ami Molette et à donner ce nom à l’un des fromages locaux. Fromage qui au fil du temps devint la Mimolette. A noter qu’il a fallu attendre près de deux siècles avant que Jean de la Molette, un Boulonnais descendant de Charles, fasse à nouveau parler de la famille en inventant la clé à Molette.
La Fourme d’Ambert : ce fromage d’Auvergne est très ancien, son existence remontant à l’époque gallo-romaine. On dit même que Jules César en avait consommé pour oublier que Vercingétorix buvait du petit lait après sa victoire à Gergovie. Ce n’est qu’à la fin du Moyen-Age que le principal producteur de la région d’Ambert, réputé pour ses coups en vache mais qui en faisait tout un fromage quand on le lui reprochait, fut sans le vouloir à l’origine de son appellation actuelle. Les Auvergnats baptisèrent son fromage, le fromage du fourbe d’Ambert, qui à la suite d’une erreur de transcription, se transforma en fromage de la fourme d’Ambert.
je ne vous ai pas parlé des tommes, si nombreuses que je pourrais y consacrer un livre entier sans en faire des tonnes. Je ne voulais pas faire d’histoires en en choisissant une au détriment des autres.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

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Re : Quelques mots d'humour...

Excellent ! Comment ne pas aimer l'ami Molette !

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Re : Quelques mots d'humour...

Les choses ont commencé à mal tourner le jour où on a appelé cartes de crédit des cartes utilisées pour débiter les comptes bancaires.
Paradoxalement, les descentes de police sont réalisées par des forces de l'ordre plutôt remontées.
Dans notre Univers, tout a son opposé, la matière et l'antimatière, la mite et l'antimite, le moine et l'Antimoine, le sceptique et l'antiseptique, Le Caire et l'antiquaire, Donald Trump et l'intelligence.
Surveiller son poids en permanence finit par peser, on n'en sort pas.
Posséder un véhicule électrique c'est bien, sauf lorsqu'on n'a pas été mis au courant que toutes les bornes sont prises.
Traiter une femme de grue pour la rabaisser ne peut être le fait que d'un mal élevé.

La vie sans roses

Ne pas évoquer les fleurs au début du printemps, avouez que ce serait le bouquet. Peut-on concevoir un printemps sans ses fleurs ? Un automne sans les sanglots longs de ses violons ? Une choucroute sans saucisse ? Ou pire et plus long, un jour sans pain ? Sans les fleurs une certitude, le cycle des saisons aurait depuis longtemps perdu les pétales et le langage serait moins fleuri à Mérogis.
Sans fleurs, il ne serait même pas permis aux individus qui n’ont jamais de pot d’avoir les nerfs à fleur de peau et d’envoyer tout le monde sur des roses qui manqueraient à l’appel.
Imaginez aussi le désarroi de la fine fleur des responsables politiques sans la classique et réitérée inauguration des chrysanthèmes devant un parterre d’élus attendant l’arrosage avec impatience.
Sans les nénuphars la renommée de Monet aurait pris l’eau, le plongeant dans le désespoir face à l’incapacité de se renflouer avec les coquelicots. On ne compterait plus les poètes rongés par les soucis séchant devant leurs vers, sans oublier Baudelaire qui aurait eu du mal à percer sans ses fleurs.
Les boutons d’or ne fleuriraient que sur les blazers croisés et les uniformes militaires, militaires qui ne pourraient plus partir la fleur au fusil comme en 14 pour finir par manger les pissenlits par la racine.
Et surtout, surtout, le monde sentirait encore moins bon qu’aujourd’hui, exhalant un parfum plus proche de la remontée d’égout que de la lavande sauvage.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Le pouvoir de l'esprit. Il suffit de quelques pensées pour relever un parterre.
Quand on refuse le dialogue, on finit toujours par trouver à qui parler.
Paradoxalement, une idée qui nous trotte constamment dans la tête tourne à l'idée fixe.
La première observation d'une soucoupe volante a été révélée au grand public par l'agence Tass. A l'époque, les Américains, jaloux, ont parlé d'un coup de bol.
Il est très difficile de contenir un déficit, il a toujours une fâcheuse tendance à n'en faire qu'à sa dette.
L'indifférence peut être source de différends à la différence de la déférence.

C’est l’heure !

Pour ne pas changer, le dernier samedi de mars est le théâtre de ce changement d’heure annoncé par les trois coups de trois heures à deux heures, nous infligeant un décalage horaire sans passer par la salle d’embarquement. L’occasion de demander à quelques célébrités leur avis sur ce sujet très controversé.
Vladimir Poutine : « Je considère qu’il s’agit d’un leurre de l’OTAN pour gagner du temps »
Donald Trump : « Changer d’heure ? Pour quoi faire ? Ma Rolex à 50 000 dollars fonctionne très bien ! Je préfère changer le directeur du New York Times qui n’est pas gentil avec moi.»
Laurent Wauquiez : « Je n’ai pas l’heur de plaire, autant en changer. »
Eric Zemmour : « Une heure de Ramadan en moins, c’est toujours ça de pris ! »
Jean-Luc Mélenchon : « Je suis remonté comme une pendule, changement d’heure ou pas, mon heure va bientôt arriver, j’en suis certain ! »
Charles III : « Au Royaume-Uni, nous avons un principe, ne jamais rien faire comme les autres. Chez nous, même en hiver, on ne change pas l’heure des thés. »
Brigitte Bardot : « Je proteste contre la torture infligée aux coucous suisses, totalement déboussolés par ce décalage horaire ! »
Le Président du Conseil départemental de l’Eure : « Pour l’image du département, arrêtons de changer d’Eure. Avant l’Eure, c’est pas l’Eure et après l’Eure, c’est l’Eure-et-Loir. »

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

C'est fou cette habitude prise par les politiciens qui ont fait leur temps de continuer à attendre leur heure.
Quand on ne mâche pas ses mots, ils sont souvent durs à digérer.
Il est quand même singulier de parler d'âge canonique pour des individus très loin de péter le feu.
Quand on roule sur l'or, il est plus facile de négocier un prêt qu'un virage.
Le type qui n'en fait qu'à sa tête et qui commence à la perdre peut sérieusement commencer à s'en faire.
Seul un improbable éclair de lucidité pourrait conduire un illuminé à la mettre en veilleuse.

Flagrants délires autour du tribunal

La remise en question récente de décisions de justice par des politiques dont la probité fleurte avec la limpidité de l’eau du Gange aux heures de pointe, m’amène à plaider la cause des juges et à juger ces procureurs d’opérette.
Les juges sont là pour faire appliquer la loi. Des lois sans juges c’est un peu comme du bœuf bourguignon sans bœuf ou un siège de député sans député, il manque l’ingrédient essentiel.
Les juges ne sont peut-être pas toujours blancs comme l’hermine mais les prévenus sont très rarement blancs comme neige. Et les accusateurs publics feraient mieux de balayer devant leur porte avant de vouloir nettoyer la Cour. Surtout lorsqu’ils ont voté ou fait voter des lois qui s’appliquent à tous et notamment à eux-mêmes. « Ah non, c’est pas du jeu, cette loi était destinée aux autres malhonnêtes, pas à moi ! Personne ne m’avait alerté que je pouvais être prévenu ! ». Une sorte d’allergie chronique à l’effet boomerang des lois. Les statistiques ne mentent pas. Ce sont souvent des élus repris de justice ou bientôt pris par elle qui s’en prennent aux magistrats qui les ont pris la main dans le sac ou dans la caisse. Des partisans d’une justice à deux vitesses, expéditive pour les autres, au ralenti entrecoupée de séances de surplace et de marches arrière pour eux.
Rendons justice aux juges, rendre la justice n’est pas simple dans un prétoire où les préteurs ne sont plus légion. Sans juges indépendants, pas d’état de droit et sans état de droit, tout va de travers.
Si vous jugez qu’il s’agit d’un mauvais procès, je ne vous jugerai pas. Je vous laisse seuls juges.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Il est souvent plus facile d'ouvrir un livre que de tourner la page.
Il est unanimement reconnu qu'il est plus agréable de se boire un tilleul que de se manger un platane.
Depuis l'avènement de Donald Trump, il n’est plus possible de parler de bêtise sans nom.
Ne jamais douter est condamnable, surtout quand on sait que l'on peut être acquitté au bénéfice du doute.
Pour briller en société, le mieux est de s'y lustrer.
L'une des principales entraves à la progression est que ceux qui essaient de nous faire marcher finissent toujours par nous casser les pieds.

Emballé c’est pesé

L’emballage est partout. Pas un décideur qui ne mette le paquet pour nous conditionner, avec plus ou moins de réussite lorsque le produit emballé n’est pas très emballant. Dans un monde où l’apparence prime sur le contenu, il est essentiel que l’emballage fasse un carton et donne envie de déballer la marchandise. Les jeunes l’ont compris depuis longtemps déjà en sortant régulièrement en boîte pour emballer.
Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait la livraison ! rétorquerait le quidam se moquant du packaging comme de sa première chemise cartonnée. Auquel on ne peut pas donner tort face à la réalité d’un emballement du prix des sacs, un sac à main qui coûte un bras devenant monnaie courante.
Attention tout de même de ne pas nous emballer pas sur cette notion d’emballage alors que son objectif peut être tout autre. Le papier à bulles par exemple, initialement conçu pour emballer le savon, a rapidement été adopté par le Vatican pour la rédaction des encycliques, les fameuses bulles du Pape. Une mise à sac relève plus du grand déballage que du classement sans suite et là-aussi elle peut vous coûter un bras, voire les deux, bracelets en sus. Et Le sac de nœuds ? L’utilité de placer des nœuds dans un sac n’a toujours pas été démontrée par les nombreux experts qui se sont succédé pour tenter de démêler le vrai du faux sur le sujet.
J’arrête là mes divagations du jour et m’éloigne au pas de course pour ne pas louper l’emballage final.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Le constat est accablant, les pièges à cons ne fonctionnent pas, ils sont chaque jour plus nombreux.
C'est très bien de n'avoir qu'une parole mais ça peut très vite devenir lassant.
Si faire faux bond c'est poser un lapin, c'est à désespérer du développement du râble chez les léporidés.
Les fantômes de l'échec réapparaissent quand on se retrouve dans de beaux draps.
Le génie génétique est une discipline qui ne peut que déplorer l'atavisme des imbéciles.
Si vous collez votre oreille à une bouche de métro, vous entendrez des voies.

Bêtise artificielle

L’intelligence artificielle, c’est déjà fort, mais imaginez un peu que l’on décide de se lancer dans la conception d’un logiciel de bêtise artificielle. La bêtise étant, comme chacun sait, sans limites et surtout sans logique, la tâche s’avérerait aussi ardue que de tenter d’interdire les armes à feu aux électeurs texans de Donald Trump ou le ketchup dan les motels de l’Oklahoma. Si vous n’êtes pas doté(e) d’une bêtise naturelle vous permettant de briguer un poste dans l’équipe de l’actuel Président américain, la question qui vous traverse l’esprit à cet instant est : mais pour quoi faire ? Question à laquelle je répondrais : pour soulager les serveurs de l’IA qui surchauffent à trouver des réponses intelligentes à des questions à la con, alors que des réponses stupides combleraient d’aise les crétins qui les ont posées. L’expérience montrant une forte corrélation entre l’augmentation du nombre d’individus bêtes à manger du foin et l’explosion des affirmations et des questions sans aucun sens, la mise en service d’un outil dédié à cette population devient une priorité. Il permettrait de répondre bêtement à des questions du type « la Terre est-elle plate ? » par « Oui, elle est plate sinon il serait impossible de jouer à la pétanque. », ou « Pouvez-vous confirmer que l’Homme n’a aucun impact sur le réchauffement climatique ? » par « Oui, bien sûr. Quand vous mettez le chauffage en marche parce qu’il fait froid dehors, il fait toujours aussi froid dehors. ». Ce serait bête de s’en passer, non ?

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

1 192 Dernière modification par glop (21-04-2025 18:03:49)

Re : Quelques mots d'humour...

Les imbéciles inculpés pour intelligence avec l’ennemi ne devraient-ils pas bénéficier de circonstances atténuantes ?

Nomina si nescis, perit cognitio rerum. Edward Coke

Re : Quelques mots d'humour...

glop a écrit:

Les imbéciles inculpés pour intelligence avec l’ennemi ne devraient-ils pas bénéficier de circonstances atténuantes ?

Sûrement ! Mais n'oublions jamais qu'il est très difficile de vivre en bonne intelligence avec des cons.

Re : Quelques mots d'humour...

Dans un monde idéal, chaque fois qu'un faucon décollerait, un vrai s'écraserait.
C'est en sortant du cadre que l'on entre dans la légende.
Chercher des limites à l'au-delà est une quête sans fin qui nous dépasse.
On peut très bien se comporter comme un gland et se porter comme un charme.
La croissance rapide des haies peut vite devenir un problème de taille.
Chercher à blanchir de l'argent gagné au noir est une démarche qui peut vite sombrer dans le pas très clair à défaut d'être grisante.

Comment élire un tiaré

Imaginons un peu un scénario où le mode de scrutin en vigueur pour l’élection du Pape s’appliquerait à l’élection présidentielle française. Environ 130 élus et représentants de partis âgés de moins de 80 ans (critère rédhibitoire pour bon nombre de sénateurs) seraient réunis pendant plusieurs jours en conclave. L’assiduité n’étant pas leur vertu cardinale, une telle perspective ne plongerait pas la majorité d’entre eux dans la plus profonde des béatitudes.
Ce conclave laïc se tiendrait à l’Hôtel de Crillon, le lieu idéal pour l’heureux élu face aux hurlements de la foule en délire massée Place de la Concorde. Si la concorde est sur la place, elle serait à coup sûr exclue de la salle de séminaire. Réunir pendant des jours dans une même pièce des individus affichant des antagonismes virulents risquerait de tourner en chemin de croix et en crucifixions multiples plutôt qu’en paisible retraite de moines cisterciens. Un handicap certain à la réussite d’une opération de sains d’esprit auquel vient s’ajouter une différence notable avec le conclave catholique où personne n'est candidat, mais tous sont éligibles. En effet, les votants rescapés sont tous candidats et croient dur comme fer être l’élu, se prenant pour des dieux, habitués à pontifier, insensibles à la prise répétée de calottes aux élections. Le vote pourrait donc traîner en longueur. En cas de blocage prolongé, seule la menace d’une privation de grands crus classés aux déjeuners et diners de nature à gâcher l’eucharistie pourrait débloquer la situation. Les feux de cheminée étant interdits à l’Hôtel, le vainqueur du scrutin se contenterait d’un discours fumeux du haut de sa fenêtre, pour respecter la tradition.
Le risque de cette méthode est de se retrouver avec un président passant pour un tiaré, certaines mauvaises langues diront que le cas s’est déjà produit auparavant, situation qui porterait un coup supplémentaire à la foi quelque peu vacillante en la politique.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Le 1er-Mai est ce jour où une tradition séculaire nous conduit à payer des clochettes à des prix à nous faire passer un brin pour des cloches.
La vie est injuste. Certains n'ont pas de pot à Veynes alors que d'autres ont de la veine à Pau.
Dans les relations il faut du positif et du négatif, sinon le courant ne passe pas.
Comme disent les vignerons, mieux vaut les chaleurs de mai que les malheurs de chai.
La dernière fois que j'ai attrapé un torticolis, j'ai accusé le cou.
Si l'argent est le nerf de la guerre, quand on n'en a guère, on est sur les nerfs.

Le sale air du labeur

Comme chaque année le premier jour de mai, le travail est fêté. Ou pour être plus précis, les travailleurs. La nuance est de taille car il est de notoriété publique que le travailleur n’est pas toujours à la fête au travail. Que nombre de gagne-pains ne rapportent que des miettes et n’aident pas à gagner sa croûte a du reste donné naissance à l’expression intemporelle devenue parole d’évangile, être pauvre comme job.
L’Homme ne prend pas toujours son travail à cœur mais force est de reconnaître que le travail est au cœur de la vie de l’Homme depuis qu’il a découvert les outils avant de découvrir qu’il pouvait avantageusement faire travailler ses congénères. Une façon de joindre l’outil au désagréable.
Au point que ne pas travailler fait tache dans la société. Que trop travailler revienne à se tuer à la tâche, un constat ne se limitant pas au secteur du nettoyage industriel, ne change rien à l’affaire. La posture de l’Homme face au travail a toujours été très nuancée. Certains ont la bosse du travail et d’autres ont des maux de tête rien qu’à l’idée d’aller bosser. Au Royaume-Uni, ils en ont pris leur parti en créant le parti travailliste, suivi plusieurs années plus tard par de nombreux pays dont le Salvador, largement influencé par le chef-d’œuvre universel d’Henri du même nom, « le travail, c’est la santé ». Malgré une renommée quelque peu controversée, portons toutefois au crédit du travail d’avoir permis aux vacances de gagner leurs lettres de noblesse. Sans lui, elles n’auraient pas la même saveur et les ponts se contenteraient d’enjamber les cours d’eau.
Le travail est tellement ancré dans les mœurs qu’il n’est pas rare de rencontrer des retraités travaillant du chapeau. Et lorsqu’on sait que chercher un travail, c’est déjà du boulot et que ne pas en trouver ça nous travaille, on a conscience qu’il n’est pas près de prendre congé.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Un monde sans poésie ne rimerait à rien.
Les souverains pontifes passent, les poncifs poursuivent leur règne.
Certain(e)s pèsent constamment le pour et le contre, d'autres s'en balancent totalement, quitte à passer pour des déséquilibré(e)s.
Quand le soleil point, le jour se pointe, point de doute sur ce point.
Mieux vaut passer de Longwy au Tréport que de vie à trépas.
Le lâcher prise est peu courant chez les personnes branchées.

La marche au pas

- Qu’est-ce que vous faites ?
- Je fais les cent pas
- Devant ma porte ?
- Non, devant la mienne, qui est à deux pas.
- Mais là, vous êtes sur le pas de la mienne, si je ne me trompe pas ?
- Je ne peux pas faire cent pas sur un seul pas, je dois les multiplier, c’est mathématique
- Vous comptez les pas ?
- Depuis que j’ai fait les cent pas dans une salle des pas perdus, je me méfie, je recompte
- Sans indiscrétion, pourquoi vous obstinez-vous à faire les cent pas ?
- On a voulu me mettre au pas, j’ai refusé. On a fini par me mettre à la porte. Et depuis je marche pour oublier et prendre le pas sur le mauvais sort
- Et ça marche ?
- Plutôt bien. A force de faire du porte-à-porte, on m’a proposé un boulot de démarcheur et j’ai franchi le pas
- Et malgré cela vous persistez dans votre va-et-vient permanent
- Ah non, là c’est exceptionnel, je suis à la porte, j’ai oublié mes clés. J’attends qu’on vienne m’ouvrir mais ça ne vient pas.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Ne nous étonnons pas que la multiplication des noms d'oiseaux conduise à des prises de bec.
Hier j'ai croisé un rouquin pèlerin. Il avait les dents de sa mère.
Que l'on puisse finir ivre mort avec de l'eau de vie relève d'une tromperie manifeste sur la marchandise.
On commence par avoir maille à partir, on se retrouve avec les nerfs en pelote et on finit par se mettre en boule.
Tomber à bras raccourcis sur une personne qui a le bras long est une démarche risquant de très vite tourner court.
Porte de la Muette aussi, il y a plus de portes qui se voient que de voix qui portent.

Des pompes qui marchent

Les pompes funèbres. Nous avons affaire là au plus bel exemple d’entreprise à clients captifs. Qui n’y a jamais mis les pied ne perd rien pour attendre. Impossible d’enterrer librement, à l’exception de la hache de guerre ou de sa vie de garçon, et encore, des célébrations en grandes pompes de ces événements ayant déjà été observées. Pas moyen de finir sa vie à côté de ces pompes, même quand on n’a plus toute sa tête, sauf à se faire éparpiller façon puzzle sur un champ de bataille ou à finir avec des chaussures en béton au fond de la baie de Naples, des alternatives économiquement viables mais loin de rallier tous les suffrages.
Lorsque d’un air aussi cérémonieux que contrit, le préposé de l’entreprise funéraire vous présente le devis de la mort après ses condoléances, dans cet ordre car il est bien élevé, et vous rappelle en ces circonstances funestes le sens d’une douloureuse, vous comprenez que vous avez affaire à une entreprise à défunts, lucrative. Une addition déclenchant le fameux coup de pompes qui vous fait ressortir de l’agence avec une gueule d’enterrement de circonstance. Un passage à la caisse qui nous coûte beaucoup plus que les sorties en boîte, c’est une certitude.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Aristote a déclaré un jour que l'homme était un animal politique. Il aurait pu ajouter que le risque était grand de tomber sur une chèvre.
Les individus qui enfoncent des portes ouvertes feraient mieux de la fermer.
Il est logique que lors d'une opération escargot, beaucoup en bavent.
Les pertes financières sont toujours difficiles à encaisser.
Il est fortement déconseillé d'emboîter le pas lorsqu'on s'est déboîté le genou.
Il faut se donner un mal de chien pour tenir une foule en liesse.

Chausse qui peut

L’origine de la chaussure remonte à la plus Haute Antiquité. L’Homme antique a très vite pris conscience que courir pieds nus sur des cailloux derrière, ou pire, devant des aurochs était une activité plutôt casse-pied. De là sont apparues les premiers mocassins et sandales en peaux de bêtes, ancêtres des multiples modèles actuels plus sophistiqués et moins rustiques donnant parfois la sensation de participer à une véritable foire d’empeignes. Au point qu’il n’est pas rare de voir des mélomanes charentaises se rendre à l’Opéra en Méphisto. Je vous propose d’effectuer un tour d’horizon d’un échantillon de ces modèles plus ou moins contemporains (chaussez vos lunettes si nécessaire).
Les crocs : plébiscités par les mordus qui exhibent leurs crocs en sortant le chien, répétant avec aplomb que porter des crocs aux pieds évite les crocs-en-jambe.
Les claquettes : beaucoup plus agréable que la paire de claques, la paire de claquettes a permis à Fred Astaire de faire parler de lui.
Les escarpins : malgré les nombreux messages d’alerte relatifs aux fourberies de l’escarpin, celui-ci reste l’étalon de la chaussure des grandes occasions
Les mules : tiennent leur nom d’individus têtus comme des mules qui s’entêtaient à les porter aux pieds sous prétexte qu’elles s’accordaient à leur coupe mulet
Les sabots : leurs derniers adeptes affirment que les sabots les bottent alors que les porteurs de bottes ne trouvent pas ça beau, ce n’est pas très clair.
Les baskets : Il arrive qu’on les porte pour jouer au tennis et que l’on porte des tennis pour jouer au basket, comportement tendant à semer la confusion et risquant à terme à conduire tout un chacun à se retrouver à côté de ses pompes.
Je pourrais poursuivre cet inventaire mais je n’en ferai rien pour ne pas vous lasser, attitude d’autant plus incongrue si vous portez des chaussures à boucles.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

Re : Quelques mots d'humour...

Procrastiner reste le meilleur moment de l'ajourné.
Que le détartrage soit une activité récurrente est dans la logique des choses.
Dieu soit loué, peut-être, mais il a surtout été bien vendu.
Comme son nom l'indique, l'écorché vif n'est pas bien dans sa peau.
Je suis toujours à l'heure mais ce n'est jamais la bonne.
Il est déconseillé de faire l'autruche quand on est pris pour une buse, c'est très peu ressemblant.

Développer le négatif

Si la dépression vous guette, il vous est fortement conseillé pour votre santé mentale de détourner les yeux et les oreilles des chaînes d’info, précurseurs indiscutables dans le domaine controversé du suicide assisté. Le contenu véhiculé est si anxiogène que certains n’hésitent pas à se rabattre sur des films d’horreur pour ne pas sombrer dans le désespoir et retrouver un peu de légèreté. Certes, les événements internationaux n’incitent pas à l’hilarité au-delà du raisonnable mais noircir allègrement le tableau au quotidien relève d’un art à faire passer Soulages pour un débutant. La quête du drame est la nouvelle quête du Graal pour ces chaînes, prêtes à bondir sur le plus petit fait divers comme des morts de faim sur un sandwich SNCF. Mettre en musique tous les malheurs du monde pour tenter d’en faire des hits comme à la parade est devenu leur credo. Partant des constats éprouvés que le malheur de quelques-uns fait le bonheur de beaucoup d’autres et des patrons de chaînes et que les trains qui arrivent à l’heure n’intéressent que ceux qui les prennent, l’objectif visé est de monter en épingle le négatif pour ne pas planter l’audimat. Une démarche qui n’est pas la meilleure façon de présenter une photographie objective de la Société dans son ensemble. Mais certainement la plus efficace pour ne pas faire broyer du noir aux annonceurs publicitaires.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! wink

1 200 Dernière modification par Pathos (05-06-2025 15:01:53)

Re : Quelques mots d'humour...

Pierre de Jade a écrit:

Mieux vaut passer de Longwy au Tréport que de vie à trépas.

Votre bon mot me fait penser à un autre, celui d'un humouriste, un peu saltimbanque touche-à-tout, assez populaire dans les années 1970 :
"Mieux vaut avoir l'âge de ses artères que l'âge de César Franck."

César Franck, c'est je crois un musicien et compositeur français du XIXe siècle.
Qui connaît aujourd'hui, et qui même connaissait hier, cet artiste, excepté dans le cercle finalement assez restreint des vrais mélomanes et férus de musique classique, et de ceux qui aiment dénicher ou redécouvrir des créateurs considérés comme de seconde zone ou oubliés ?

Naïvement je me demande si ce mot n'aurait pas acquis une pérennité plus grande, n'aurait pas été plus connu et compréhensible, et même plus drôle, si l'humoriste, Jean Yanne, puisqu'il s'agit de lui, avait plus simplement dit :
"Mieux vaut avoir l'âge de ses artères que l'âge de César Jules."

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