@Silo
Qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans ce texte ? C'est à cause des temps de la conjugaison employés ? Ce sont les temps utilisés qui vous embrouillent ?
Ces temps ne nous " embrouillent pas " ..C’est juste que votre choix des temps et également des modes, dans cet extrait de traduction, donne des énoncés qui ne sont pas possibles dans la langue française.
C’es bien ce qui m’a fait penser qu’au départ, à la source ,il y avait une autre langue. J’imagine que la langue cible , le français, n’est pas votre langue première.
Et la traduction , dans cette hypothèse, devient quelque chose de beaucoup plus difficile.
Prenons cette phrase rectifiée par Levine:
À ce moment-là, les Huit classes de Divinités et les gardiens du Dharma bienveillants se mirent en colère, déclenchant ainsi une forte pluie
Vous aviez mis un futur antérieur alors que le complément de temps indique une concomitance avec ce qui s’était passé dans la phrase précédente. L’énoncé n’est pas possible , de ce fait, en français.
Il en est de même pour l’expression de la condition :
Soit vous exprimez une condition ayant peu de chances de se réaliser, très hypothétique, et dans ce cas,obligatoirement, vous mettez un imparfait de l’indicatif dans la subordonnée, suivi d’un conditionnel présent dans la principale.
Soit vous exprimez une condition envisagée comme réalisable, et alors, vous utilisez l’indicatif seulement. Avec un présent de l’indicatif dans la subordonnée suivi d’un futur dans la principale.
Or vous, vous mélangez les deux. Votre phrase correspondait à ce qu’on appelle ou appelait un " barbarisme " : un énoncé impossible en français.
Ce n’est pas une question, à mon avis de discours direct ou pas, c’est que vous semblez ne pas percevoir clairement ce qui est possible ou pas ..La confusion vient de vous, sans doute car ce n’est pas votre langue maternelle, bien que par ailleurs vos messages soient clairs.
Mais le passage d’une langue à l’autre ( la traduction ) est très difficile alors.
" Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß auch nichts von seiner eigenen." J.W.v.Goethe