La science se construit par la méthode expérimentale que l'on peut schématiser en trois temps : l'observation des faits, puis la proposition d'une hypothèse et enfin la vérification ou la réfutation de l'hypothèse en retournant aux faits expérimentaux .
éponymie a écrit:
Reste à établir le protocole d'établissement ou d'observation des faits. C'est là que votre bât blesse tout le monde. Certains vous ont généreusement donné du poète. Personne ne vous a reconnu des qualités de chercheur.
En effet sur ce site je ne suis l'objet que de critiques négatives, mais je pourrais reproduire des lettres de lecteurs d'Entendre les mots qui disent les maux qui n'ont pas le même avis que vous. Ces messages étant privés je ne les diffuserai pas mais me contenterai de copier la préface de mon Bouquin par un certain Jacques Salomé, un spécialiste de la communication qui s'intéresse, il est vrai, davantage à la psycholinguistique.
Préface du livre de 2000 Entendre les mots qui disent les maux(livre épuisé en 2004)
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Ce médecin, ce praticien, ce chercheur nous parle d’expérience. Nous sentons un homme en recherche, avec une écoute qui vient de loin, la seule écoute valable aux oreilles et au corps de celui qui demande de l’aide, celle qui permet à celui qui parle avec peu de mots, qui crie avec beaucoup de maux, d’entendre ce qu’il tente de dire et de cacher.
Nous le savons, les maladies sont des langages métaphoriques et symboliques avec lesquels nous tentons de dire et de voiler aussi, l’insupportable, l’inentendable, l’indicible. La recherche du docteur Christian Dufour nous conduit, nous invite donc à entendre les mots qui disent les maux, mais aussi à les faire parler, pour se les approprier, pour nous permettre d’accéder à leur sens profond.
Il nous propose dans cet ouvrage fouillé une véritable révolution médicale pour nous mettre à l’écoute du langage inconscient des mots, des langages conditionnés, pervertis aussi, pour nous entendre mieux. En ce sens, soigner la maladie sans soi-nier le malade, l’aider à gai-rire sans être soi-niant, lui permettre de se dire autrement (autre ment ! ).
Pour aller de la souffrance au sens, de l’apaisement à la guérison, de l’écoute à la prévention, ce livre nous fait traverser quelques chemins qui paraîtront, à plus d’un, labyrinthiques et, à d’autres, d’une limpidité, d’une lucidité évidente et sereine. Ce livre est vivant, joyeux, stimulant, il peut être aussi dérangeant et paraître provocateur; on n’en sort pas comme on y est entré. Si l’inconscient est structuré comme le langage nous avait appris Jacques Lacan, nous voyons que le langage peut structurer notre corps et l’oblitérer ou le libérer.
L'auteur nous propose plus qu’une utopie, un travail en profondeur qui débouche sur une politique de la santé par l’écoute du corps, de ses mots et de ses maux. Ses reliances, ses analyses sont sous tendues par une grande érudition humaniste, celle des grands médecins d’autrefois. Nous sommes confrontés à des évidences princeps qui traquent nos aveuglements. Certaines pages sont de véritables caisses de résonance qui par leur seule lecture vont nous permettre d’entendre un peu plus de l’indicible et du dicible qui nous travaille. Nous n’entendrons plus les mots dans leurs étymologie officielle, nous allons devenir un peu plus créateurs de nos propres mots. Manuel d’initiation, ce livre nous fait retrouver les langages archaïques de notre histoire, l’origine d’un langage oublié, il nous fait nous réconcilier avec plus de nous mêmes et c’est passionnant.
Nous sentons que l’auteur a encore à dire, encore à approfondir, encore à révéler. Ce livre ne s’achève pas, il appelle à une suite, et tout d’abord en nous, il initie des prolongements, car il pose les bases d’une science nouvelle pour de meilleures relations avec soi-même, avec le meilleur de soi, pour des communications plus vivantes et des relations en santé.
Jacques Salomé
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Ce, maintenant, vieux Monsieur (j'espère qu'il vit encore après son AVC), Jacques Salomé, né le 20 mai 1935 (85 ans bientôt) à Toulouse, est un psychosociologue, poète et écrivain français. Vous pouvez trouvez sur le Web sa biographie et ses ouvrages voire sa méthode ESPERE pour les écoles (Wikipedia par exemple).
Je ne pense pas qu'il soit moins compétent que vous pour apprécier la logique d'un discours car c'est un spécialiste reconnu de la communication. J'avais eu l'intention - relisez la première page de ce fil - de reproduire le texte d'un nouvel ouvrage toujours en préparation, mais Piotr m'a rejeté dans un bac à sable selon vos propres conseils. J'ai du me contenter de fournir des données parcellaires que l'on critique le plus souvent soit parce que les exemples sont trop peu nombreux, soit à l'inverse parce qu'une longue énumération ne prouverait rien ! Comme personne n'a encore admis qu'un mot est un rébus littéral formé dunités inconscientes chargés de symboliser le référent , on me jette à la tête maints exemples avec ou sans la séquence incriminée, comme si un mot dans une phrase portait le sens de toute la phrase ou comme si, devant un référent, on devait tous ne retenir que le même critère. Alors on me traite de poète, d'oulipien, de justificationniste, de farlelu et autres qualificatifs péjoratifs en linguistique. Beaucoup pensaient que je quitterais ce forum dont je me suis d'ailleurs éclipsé plusieurs fois. Si je n'étais pas convaincu de ma théorie, que j'estime avoir vérifié personnellement, j'aurais en effet abandonné ce fil de discussion dans lequel je ne reçois que des critiques négatives. Je ne recherche pas les éloges telles celles de Salomé mais je suis venu ici pour de l'aide ! Un peu déçu par celle des habitués d'abc qui comme des araignées se gaussent de mes ébats et débats dans leur toile, me piquant de leurs dards (ar = menace), de leurs railleries (aille = douleur)...
Lévine semblait récemment attendre que je me présente comme un génie ou un mystique illuminé puisque je remets en cause la nature du langage humain reconnu comme une spécificité élevée de l'espèce. J'ai déjà expliqué que si j'en suis arrivé là c'est d'abord le hasard, ensuite une souffrance affective qui fut responsable d'une longue période d'insomnies curieusement créatrice, mais c'est surtout l'écoute attentive et prolongée pendant 39 ans de malades (plus de 250000 consultations soit un peu plus que les 22 cas du Pr Raoult de Marseille qui n'a peut-être pas tort malgré sa faible cohorte) et enfin une curiosité et une ténacité particulière dont la longueur de ce fil témoigne, sont les ressorts de ma recherche.
Je ne suis pas un pédagogue et je reconnais avoir mal expliqué certains aspects de cette théorie et surtout d'en avoir sauté les étapes qui, comme l'écrit Salomé, nécessiteraient une initiation progressive. C'est pour cela que je propose à Lévine de reprendre successivement les propositions pour lesquelles un accord serait possible.
Comme vous le dites avec lucidité reste à établir un protocole d'observations des faits du langage.
J'attends la réponse de Lévine sur ma première proposition de définition d'une méthode expérimentale scientifique pour poursuivre.
Science sans conscience n’est que ruine de l’âme !