Alco a écrit:Merci pour ce lien. Florian est un auteur qui avait échappé à mes lectures. Je note qu'il a eu assez de succès pour laisser dans le langage courant quelques-unes des morales de ses fables :
« Pour vivre heureux, vivons cachés » (Le Grillon),
« Chacun son métier, les vaches seront bien gardées » (Le Vacher et le Garde-chasse),
« L'asile le plus sûr est le sein d'une mère » (La Mère, l'Enfant et les Sarigues),
« Éclairer sa lanterne » (Le Singe qui montre la lanterne magique),
« Rira bien qui rira le dernier » (Les Deux Paysans et le Nuage).
Je ne crois pas, Alco. C’est l’inverse. Je pense que Florian utilisait pour morale de ses fables des adages , des proverbes, déjà existants.
En tout cas, j’ai vérifié pour votre dernier exemple : " rira bien qui rira le dernier "
La locution est déjà donnée comme proverbiale dans la première édition du Dictionnaire de l’Académie française, un siècle avant la naissance de Florian.
De plus ce même proverbe existe dans diverses langues, de l’italien, allemand , jusqu’au portugais en passant par l’hébreu..
Il y a fort à parier qu’une vérification donnera des résultats identiques pour vos autres exemples tirés de Florian. Je n’ai vérifié que pour le dernier..
" Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß auch nichts von seiner eigenen." J.W.v.Goethe