Oui, c'est bien ce qu'indique le TLFi :
Du gaul. *caljo- « pierre » par l'intermédiaire d'un dér. *caljávo- « caillouteux, pierreux », lui-même formé de la base *cal-, qui est à l'orig. du lat. callum « cal, durillon » et est représentée dans de nombreux noms de lieux (par ex. Chelles − Seine-et-Marne − et Caille − Alpes-Maritimes −; v. L. F. Flutre, Recherches sur les éléments prégaulois dans la topon. de la Lozère, Paris, Belles-Lettres, 1957, pp. 57-64 et Dauzat Topon., pp. 81-102, qui suppose que cette finale est pré-celtique), et des suff. -yo et -ávo (ce dernier à rapprocher du suff. -ávu des topon. d'oïl en -ou du type Andecavu > Anjou, v. A. Thomas ds Romania, t. 31, 1902, pp. 1-6 et surtout Meyer-Lübke ds Sitzungsberichte der kaiserlichen Akademie der Wissenschaften, Philosophisch-Historische Classe, t. 143, II, 55). La forme normanno-pic. caillou a supplanté la forme francienne chaillou, ainsi que le m. fr. chail (1470, Vasles Arch. Vienne ds Gdf.), directement issu de *caljo, et ses dér. c(h)aillo(t) et c(h)aillel (région.)