Passer au contenu du forum
forum abclf
Le forum d'ABC de la langue française
Mise à jour du forum (janvier 2019)
Remise en l'état – que j'espère durable – du forum, suite aux modifications faites par l'hébergeur.
Répondre
Répondre
Rédigez et envoyez votre nouvelle réponse
Vous pouvez utiliser : BBCode Images Binettes
Tous le champs doivent être remplis avant d’envoyer ce formulaire, ou alors vous avez utilisé la fonction copier/coller qui n'est pas supportée par l'éditer de texte.
Revue du sujet (plus récents en tête)
La règle est pourtant simple : les 2 sont possibles, la personne qui écrit choisit en fonction du degré de déférence ou de politesse qu'elle veut marquer. Il est évident que "Monsieur le Directeur", dans une lettre officielle, utilisera la majuscule. En ce qui concerne spécifiquement papa et maman dans une conversation courante, ils conserveront aisément la minuscule, sauf si l'auteur veut insister sur le fait que "papa" et "maman" se substituent aux prénoms... Personnellement je ne mets pas de majuscule.
A noter que sur le site du Vatican le mot "pape" dans la version française prend rarement une majuscule, sans qu'il y ait de logique apparente.
Conclusion : le mieux, c'est de faire simple.
Osiris a écrit:Voilà précisément pourquoi je parlais de notes de correction et non de correction.
C'est ainsi qu'on le fait sur épreuves papier en utilisant dans le texte et en marge certains signes compris par les auteurs et par tous les acteurs de la chaîne d'édition.
Cela poserait-il un problème d'après vous ?
Ce n'est pas ainsi que je procède. Je pratique diverses méthodes que j'adapte aux ouvrages qu'on me donne à relire et à la relation que j'ai pu établir avec l'auteur.
Voilà précisément pourquoi je parlais de notes de correction et non de correction.
Pour que ce système soit efficace, il faut que vous ajoutiez des notes de corrections à l'écart du texte et non que vous corrigiez directement le texte.
Ainsi, il me suffira de faire une recherche (CTRL+F dans les navigateurs et les traitements de texte) sur les termes que vous avez annotés en vu d'être corrigés.
Imaginons que j'écrive :
- "Bnjour Papa"
En marge du texte (sur un nouveau document par exemple), vous notez : "Bnjour Papa" -> Bonjour papa (page 46).
Il me suffit de lancer une recherche (CTRL+F) sur la page 46 pour trouver immédiatement une faute à "Bonjour" mais pas à Papa si la majuscule est intentionnelle.
Et ainsi de suite...
Cela poserait-il un problème d'après vous ?
Osiris a écrit:Dans ce cas, je soumettrai mon texte (accompagné de quelques annotations explicites) à votre expertise tout en exigeant de valider vos notes de correction avant publication.
Une fois ces précautions prises et le protocole clairement établi, je pourrai me conformer à vos désirs. Il faudra alors tenir compte de ce que la validation des corrections, qui est aisée sur épreuves papier, est bien plus complexe et laborieuse sur écran.
Je m'associe à l'explication de P'tit prof.
C'est toute la différence entre la sémantique et la syntaxe, entre l'art et la manière ou encore entre le fond et la forme.
Le correcteur intervient sur la syntaxe. L'auteur, lui, se sert de la syntaxe pour arriver à la sémantique.
Quand il s'agit d'une œuvre, la prérogative de l'artiste ne peut se discuter.
Ca ne rend pas l'auteur infaillible, loin de là. Il peut avoir besoin du correcteur par méconnaissance de certaines règles ou par inattention. Mais le correcteur doit garder à l'esprit que ses compétences sont à mettre au service d'une œuvre et non au service d'un produit soumis à des règles strictes et inviolables.
Autrement dit : Ne touchez à aucune majuscule, quand bien même vous jugeriez certaines d'elles inopportunes.
Hé bien oui : en littérature, les règles n'existent que pour être transgressées.
Plus précisément, c'est à l'écart par rapport aux normes (saines, et à respecter) que se mesure l'intention stylistique..
Le typographe est souverain juge de l'orthographe, que les auteurs ne doivent pas, comme l'écrit André Chamson dans le Chiffre de nos jours.
L'auteur est seul maitre de ses effets, y compris par la suppression pure et simple de la ponctuation, comme Apollinaire pour Alcools.
P'tit prof a écrit:Très simplement : par un message liminaire, du type : Messieurs les correcteurs sont priés de laisser mes majuscules là où je les ai mises.
Autrement dit : Ne touchez à aucune majuscule, quand bien même vous jugeriez certaines d'elles inopportunes.
Ou par une note en bas de page : conserver la majuscule.
C'est praticable à condition qu'elle n'entre pas en concurrence avec les autres notes. Mais son effaçage risque de perturber une mise en pages trop prématurément élaborée.
diconoma a écrit:La relation entre l'auteur et son correcteur n'est pas soumise à l'intervention d'un éditeur. Imaginez donc que vous me confiiez un texte à corriger. Comment vous y prendrez-vous pour me faire savoir que je dois respecter certaines majuscules et que j'ai tout loisir de modifier les autres ?
Dans ce cas, je soumettrai mon texte (accompagné de quelques annotations explicites) à votre expertise tout en exigeant de valider vos notes de correction avant publication.
En cas de doute de votre part, les moyens de communiquer ne manquent pas pour que vous puissiez obtenir facilement des précisions sémantiques.
Je comprends fort bien ce point de vue. Reste cependant à savoir si l'allégorie sera suffisamment perçue pour que la majuscule inhabituelle ne soit pas considérée comme une erreur de rédaction.
J'aimerais donc que vous nous suggériez de quelle façon, en chaque occurrence, l'auteur pourrait nous faire connaître sa volonté.
Très simplement : par un message liminaire, du type : Messieurs les correcteurs sont priés de laisser mes majuscules là où je les ai mises.
Ou par une note en bas de page : conserver la majuscule.
Osiris a écrit:La logique voudrait que l'auteur valide les corrections apportées à son texte avant publication.
La pratique fait qu'il en a de moins en moins la possibilité.
ce sont les écrits de l'auteur qui sont soumis au jugement des lecteurs, pas ceux du correcteur.
Le lecteur n'est pas non plus dans la tête de l'auteur et il ne peut interpréter les signes que selon les conventions qui lui sont coutumières.
j'imagine que pour des questions propres au fonctionnement des maisons d'édition,
La relation entre l'auteur et son correcteur n'est pas soumise à l'intervention d'un éditeur. Imaginez donc que vous me confiiez un texte à corriger. Comment vous y prendrez-vous pour me faire savoir que je dois respecter certaines majuscules et que j'ai tout loisir de modifier les autres ?