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yom a écrit:

Je me demandais d' ou vient le mot Balletringue (ou baltringue), si ca venait du mot ballance ou d' ailleurs. Si quelqu' un le sait, merci de me mettre au courant.

Ca vient de trou de bas en verlan

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pour ma part je rejoint Fab et la tortue sur la définition de ce mot et je vais même ajouter des précisions .
au début du 20 ème siècle les cirques traditionnels ne marchais plus très bien ce qui a obligé les circassiens a s'adapter pour survivre.
a cette époque meme les balloches faisais leurs apparitions et les premières structures utilisées étais les cirques ( c'est comme ça que l'ont nommé le chapiteau dans le milieu) a cause de leurs mobilités
ce qui permettais au balloches d'aller de villages en villages
un peu plus tard d'autres structures on fais leurs apparitions comme les bals monté avec des planchers de danse, structure métallique, vestiaires, banquettes ect qui étais bien plus adaptés à ce genre d'événements que les cirques
et les gens qui montaient ces structures étais nommés les baltringues
vous me direz mais pourquoi cette connotation perjorative ..???
ben tout simplement parce que les baltringues étais réputés pour commettre des larcins pendants les bals et pour se tailler vite fais une fois le bal fini ...!!! d'où la définition de fuyards peureux et autres
voilà voilà
Aujourd'hui ce mot est principalement une insulte pour la plupart des gens sauf pour les gens du spectacle qui l'utilisent pour désigner les monteurs de chapiteau
en espérant vous avoir éclairé

24

Pierre Enckell a écrit:
Loupiot a écrit:

Pour bastringue, je me rappelle l'acception de Léo Ferré dans les années 1960 :
   Mets deux thunes dans l'bastringue
   Et si t'es pas sourdingue,
   T'auras du carnaval
   Pour tes dix balles.

Le bastringue étant ici un juke-box.

Voir la discussion (et la chanson) :

http://www.languefrancaise.net/forum/vi … ?pid=70725

Très intéressante discussion. Merci Pierre Enckell.

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Loupiot a écrit:

Pour bastringue, je me rappelle l'acception de Léo Ferré dans les années 1960 :
   Mets deux thunes dans l'bastringue
   Et si t'es pas sourdingue,
   T'auras du carnaval
   Pour tes dix balles.

Le bastringue étant ici un juke-box.

Voir la discussion (et la chanson) :

http://www.languefrancaise.net/forum/vi … ?pid=70725

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tonio a écrit:

Baltringue a une forte connotation homophobe, tout comme biltring.
A priori aucun rapport avec bastringue, excepté la similitude sonore, qui renforce le coté interlope.

Depuis mon adolescence, c'est-à-dire depuis à peu près quarante ans, j'ai entendu des milliers de fois le mot baltringue. Je n'y ai jamais senti la moindre connotation homophobe, ni même interlope (dans interlope il y a lope ?…). Comme dit ci-dessus, le sens en était : nul, bon à rien, paumé.

Pour bastringue, je me rappelle l'acception de Léo Ferré dans les années 1960 :
   Mets deux thunes dans l'bastringue
   Et si t'es pas sourdingue,
   T'auras du carnaval
   Pour tes dix balles.

Le bastringue étant ici un juke-box.

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Je tombe dessus.
Une définition en contexte de « baltringue » (c'est un flic option Zola qui parle) : « Ceux qui boivent (ceux qui boivent beaucoup et tout le temps), les flics les appellent des biturins, et ceux que la vie a trop tabassés, tous les laissés-pour-compte, les soutiers de ce grand navire bien blanc, bien fier, qu'est la grande société, on les nomme baltringues. Elle était les deux. » (Pagan, L'étage des morts, 1994 [1990], Rivages/Noir, p. 39)
Bref, ici, un terme de mépris social, un misérable des temps modernes.

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trinquebale fait aussi partie du vocabulaire marine '' ancienne'' :
un levier ,posé en son milieu sur  un support et actionné à chaques extremités par deux  matelots qui ,alternativement  ,dans un mouvement de balance,font  monter et decsendre le-dit levier,lequel permet de manoeuvrer le guindeau.

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Ce qui pourrait peut-être aider, ce serait d'avoir des attestations, de ne pas monter un édifice sur le sable et de savoir quand apparaît le mot sous la forme «balletringue/baltringue», si le verlan était productif à l'époque, ce qu'il y avait d'autre du même genre à l'époque, de définir son sens original, etc. Ce qui reste à faire.

Il est dans Sandry-Carrère 1953, «baltringue. Zéro. syn. Balpeau» ; pas de baltringue dans Esnault, mais un «ballpeau» (non, rien ; 1928 ; étym. Peau de balles) et un «ballmuche» (non ; 1926). De là à imaginer que «baltringue» pourrait être une forme suffixée de plus, il n'y a pas loin. Il faudrait trouver d'autres formes en -(tr)ingue -on peut en trouver-, vérifier qu'il ne s'agit pas d'une forme francisée de la terminaison anglaise -ing, cf. le métingue du Métropolitain, etc.

Baltringue=bon à rien, dans L'argot chez les vrais de vrais de Le Breton, 1960.
Contre toute attente, Colin Mével datent le mot de 1970 chez Boudard & Etienne... Pas vu dans Cellard-Rey.

correction : L'argot chez les vrais de vrais est de 1975 ; et le mot ne se trouve pas dans Langue verte et noirs desseins de 1960. Je me suis trompé sur le copyright. Donc Colin et Mével ont raison.

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zycophante a écrit:

Pour bien fixer les choses, voici un triqueballe :
http://www.leportillon.com/IMG/triqueballe.jpg
dont le Robert historique nous dit qu'il a servi à former tribaler, "aller ça et là", puis trinquebaler, "balancer les cloches".

Vite un contrôle parental sur ce site! tongue

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Vous avez raison, Monsieur, on peut discuter infiniment. Et pourtant…
Voici mon hypothèse :
Trinqueballe est d’origine méridionale, où on trouve des mots composés pareils à celui-ci, p. ex. trinca-talha « construction qui ne tiendra pas debout », trinca(r) étant l’équivalent occitan de trancher – issus l’un et l’autre du latin *trinicare « diviser en trois parties », et talha – c’est la même chose que taille, tailler ; en français moderne cela aurait donné un *tranche-taille, un vocable qui n’existe pas, s’entend, mais qui pourrait ou aurait pu exister. Trinqueballe serait donc un *tranche-balle où balle signifierait « ballot » ou « fardeau » (ou, peut-être, par extension, une partie du corps soumise aux tortures ?)