Ah, pardon.
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forum abclf » Pratiques linguistiques » courteur / courtesse » Répondre
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Ah, pardon.
Absolumentt !
C'est une blague quant aux échanges négatifs qui ont lieu ici.
Courtoisie ?
Euh, il me semble que « court » et son homonyme « cour », à quoi sont apparentés « courtois » et « courtoisie », n'ont aucun rapport étymologique.
Courtoisie ?
Pourquoi êtes-vous si négatif ? À la suite de votre message 20 ci-dessus, personne n'a dit que c'était faux.
Le seul mot qui existe, mais il est peu usité et on ne le trouve donc QUE dans les excellents dictionnaires (Littré par exemple).
Il s'agit du mot "CURTITUDE"
NOTA BENE :
Mais je suis bien certain qu'il se trouvera bien au bas mot un champion pour venir me dire que ce que j'indique est faux ... Ben voyons !..
Qu'en est-il du mot four ? Le latin a furnus (variante fornus), devenu forno en itlaien, mais furu (['furu] en corse.
Je croyais avoir répondu ; j'ai dû oublier de "poster".
Dans ce mot, les deux u sont brefs, ils prennent donc le timbre du o fermé dès le IVème siècle. Cet o long, en position tonique et en entrave, resté longtemps intact, évolue normalement vers [u ] en français vers le XIIIème (cf. cour < curtum ; crusta < croûte ; ursu < ours...). Quant au o long final, il s'amuit au VIIème.
La forme du mot jusqu'au XIIIème est forn.
L'italien a gardé ces deux o, mais en les ouvrant.
Le roumain, le corse et le sarde ont gardé le u primitif intact, d'où furu.
Littré donne cet exemple de Montaigne : « Les Ethiopes et les Indiens, elisants leurs roys et magistrats, avoient esgard à la beauté et procerité des personnes. »
Hors sujet mais tellement frappant : c'était au temps où le participe présent à valeur verbale pouvait prendre l'accord.
Dans les deux phrases ci-dessous, le participe a une valeur verbale. Mais il est d'usage, pour la première, de le considérer comme apposé au sujet (Pierre) du verbe conjugué (vit) d'une seule proposition (indépendante évidemment). Tandis que dans la seconde, complexe, le même participe est le noyau d'une subordonnée participiale complément circonstanciel de cause, antéposée à la principale.
1 Déjeunant* à l'intérieur, Jeanne ne vit rien.
2 Pierre déjeunant à l'intérieur, Jeanne ne le vit pas.
La phrase de Montaigne ne comporte qu'une proposition. Quand bien même on peut imaginer (en français d'aujourd'hui) la subordonnée conjonctive « lorsqu'ils élisaient leurs rois et magistrats » en lieu et place de « elisants leurs roys et magistrats » !
Pardonnez-moi si, pour vous, j'enfonce des portes ouvertes.
* Pas de « déjeunante » aujourd'hui !
Cela provient de l'édition ou plutôt de l'exemplaire de Bordeaux :
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Mon … 2.djvu/291
La plupart des annotations sont bien de Montaigne (quelques-unes sont de Marie de Gournay).
https://www.bordeaux.fr/p153622/-l-exem … e-du-monde
https://bvh.hypotheses.org/2363
https://fr.wikipedia.org/wiki/Exemplaire_de_Bordeaux
https://gallica.bnf.fr/blog/06072016/co … de=desktop
Littré donne cet exemple de Montaigne : « Les Ethiopes et les Indiens, elisants leurs roys et magistrats, avoient esgard à la beauté et procerité des personnes. »
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/ … 2.djvu.jpg
Très intéressant.
Sait-on de quelle main sont les corrections et l'ajout en marge ? de Montaigne lui-même ?
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