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forum abclf » Parler pour ne rien dire » Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

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1 Dernière modification par mercattore (18-02-2016 23:57:00)

Sujet : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

http://uprapide.com/images/pierredeparis06/fresque--chateau-rouge.jpg


Je pense que cette fresque murale (et d'autres) ornait l'ancien cabaret pour purotins «Au Chateau-Rouge» (situé dans le quartier Maubert, dit "la Maub'), d'autant plus que l'un de ses surnoms était «la guillotine», mais il me reste un doute car aucun des écrivains, journalistes  que j'ai lus, J-K Huysmans, Jean Lorrain etc. ne mentionne que des fresques ornait l'une de ses salles.   
La mention en est bien faite pour le cabaret du «Père Lunette», rue des Anglais, dans le même quartier, mais jamais pour le «Chateau-Rouge» !                                                                                                                           
Il existait également un fameux bal du « Chateau-Rouge,» dans l'actuel XVIIIème arrondissement, mais il me semble à exclure.
Amis du site, auriez-vous connaissance de l'existence de fresques au Chateau-Rouge de la rue Galande ? wink

2

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Bonjour !
Je suppose que vous avez déjà jeté un œil aux résultats donnés par Google livres ?
http://books.google.fr/books?um=1&q … des+livres
avec, éventuellement, cette piste : Le Quartier latin? de Georges Renault, Gustave Le Rouge - 1899 - 363 pages qui semble s'intéresser au sujet et évoquer d'autres décorations d'autres lieux de perdition et cette autre : Huysmans inconnu: du bal du Château-rouge au monastère de Ligugé?, de Maurice Garçon - 1941 - 91 pages.

Cela dit, il faudrait sonder du côté des connaisseurs de l'histoire du vieux Paris pittoresque, s'il existe des forums ou des listes de discussion.

WWW

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

gb a écrit:

.
Cela dit, il faudrait sonder du côté des connaisseurs de l'histoire du vieux Paris pittoresque, s'il existe des forums ou des listes de discussion.

Oui, gb, j'ai contacté quelques personnes versées dans le vieux Paris, pittoresque, singulier etc. mais j'ai fait «choux blanc»  jusqu'à présent.
Je vais continuer, et approfondir pour maître Garçon. Merci.

4

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Je ne sais pas ce que cela peut valoir, mais vous pourriez tenter de questionner les conservateurs de la Bibliothèque historique de la ville de Paris. Si je ne m'abuse, le fonds est riche sur Paris.

WWW

5 Dernière modification par mercattore (12-10-2009 18:54:00)

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Oui, gb, très riche, c'est exact. Une très bonne piste.

Quelques fragments supplémentaires pour le «Chateau-Rouge» :

http://photomaniak.com/upload/out.php/i821360_CHATEAUROUGEN3.jpg

http://photomaniak.com/upload/out.php/i821358_CHATEAUROUGEN4.jpg

6

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Je pense que cette fresque murale (et d'autres) ornait l'ancien cabaret pour purotins «Au Chateau-Rouge» (situé dans le quartier Maubert, dit "la Maub'), d'autant plus que l'un de ses surnoms était «la guillotine», mais il me reste un doute car aucun des écrivains, journalistes  que j'ai lus, J-K Huysmans, Jean Lorrain etc. ne mentionne que des fresques ornait l'une de ses salles.

Tous les textes d'époque ( XIXème siècle) accessibles par Google livres  décrivent ce cabaret de la rue Galande comme un bouge infâme , aux murs noircis de fumée, sans décorations, un terrier  . On le classe dans le Paris horrible .

Le premier étage , lieu où on rejoignait les filles, était d'après un des textes, un peu moins sordide .  D'autre part, son surnom était du à la couleur rouge sang de la facade.

Cette reproduction évoque ce cabaret, mais j'ai peine à imaginer une telle peinture ornant les murs de salles crasseuses et peu éclairées .

http://images.google.com/imgres?imgurl= … -Qb2wf2NAw


Amusante , cette reproduction authentique dont la reproduction est interdite wink

Il existe un prix André Peuvrier , pourquoi ne pas chercher du côté de la biographie de ce peintre ?

" Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß auch nichts von seiner eigenen."   J.W.v.Goethe

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

regina a écrit:

Cette reproduction évoque ce cabaret, mais j'ai peine à imaginer une telle peinture ornant les murs de salles crasseuses et peu éclairées .
.

Oui, mais il y avait bien des peintures murales dans le cabaret du «Père Lunette»  qui avait été aussi un lieu assez proche du «Chateau-Rouge» dans le genre de la clientèle et l'aspect des lieux.

Pour l'artiste Peuvrier, que je ne connaissais pas, c'est une excellente suggestion, merci.

8

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Seuls les imbéciles ne changent jamais d'avis big_smile

Huysmans,qui connaissait les lieux mieux que moi, évoque

la seconde salle du bas, peinte  de paysages dont le dessin balbutie et dont les couleurs divaguent; ils représentent des prairies, un clocher d'église, une rivière, un pont sur lequel s'avance une noce.

page 106 .

Outre la description  assez précise des lieux , le livre montre plusieurs gravures de cet endroit paradisiaque wink

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5 … 122.langFR

Ce que nous voyons sur votre carte postale est cependant moins bucolique roll

" Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß auch nichts von seiner eigenen."   J.W.v.Goethe

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Non de D.... J'ai pourtant ce bouquin mais je n'avais aucun souvenir qu'il détaillait ce lieu comme cela. Pan, pan, pan sur le bec. 
Ah, ces hommes !
Il semble raisonnable de penser que Huysmans aurait relaté le "paysage" moins bucolique" publié ici, non ?

10

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Non de D....

Si, si big_smile

" Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß auch nichts von seiner eigenen."   J.W.v.Goethe

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

do, do  ?

12 Dernière modification par mercattore (19-02-2016 01:09:38)

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

http://uprapide.com/images/pierredeparis06/pere-lunette---roll.jpg

Cabaret du Père Lunette, 4, rue des anglais (Paris Vème). Photographie agence Roll (sd).
(source gallica.bnf.fr)


Le local existe toujours et une enseigne a été replacée sur la devanture.

http://uprapide.com/images/pierredeparis06/pere-lunette-moderne.jpg

Aujourd'hui.


Il y a quelques années, des peintures murales ont été découvertes, sous plusieurs couches de papier- peinture, dans le rez-de-chaussée de cet ancien cabaret.
Reconnues comme décor du cabaret, elles sont désormais protégées par une inscription aux Batiments historiques (arrêté du 7 mars 2007). Ces peintures dateraient de la période 1871-1879, et auraient été réalisées  en majeure partie par julien Grenault. Des acteurs de la Commune de Paris, comme Louise Michel, y sont représentés.

Aperçu : http://paris-bise-art.blogspot.fr/2013/ … nette.html

13 Dernière modification par mercattore (13-10-2009 13:43:05)

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Les deux cabarets, le «Chateau-Rouge» et le «Père Lunette» sont mentionnés dans cette chanson d'Aristide Bruant écrite lors des percements de nouvelle voies dans ce quartier de la Maub', à la fin du XIXème siècle.

                A LA PLACE MAUBERT

Je d'mande à quoi qu'on songe
En prolongeant la ru' Monge,
A quoi qu'ca nous sert
Ces esquar's, des estatues,
Quand on démolit nos rues,
A la plac' Maubert.

L'été nous étions à l'ombre,   
C'était coquet, c'était sombre
Quand l' soleil l'hiver,
Innondait la capitale.
L' jour était encore pus sale
A la place Maubert.   

Quand on n'avait pas d'marmite
On bouffait chez l 'pèr' Lafrite
Pour un peu d'auber;
L' soir on l' vait eun'pétasse...
Un choléra sans limace
A la place Maubert.                                                                                                                                                                                                                                                                           
Pour trois ronds chez l' pèr' Lunette
Où chantait la môm' Toinette,
On s'payait l' concert;
Pour six ronds au Chateau-Rouge,
On sorguait avec sa gouge,
A la plac' Maubert.

Aussi bon Dieu ! j'vous l'demande,
Quand y' aura pus d' ru' Galande
Pus d'hôtel Colbert,
Où s'que vous voulez qu'i s' aillent
Les purotins qui rouscaillent,
A la plac' Maubert.

Qu'on leur foute au moins des niches
Comme on en fout aux caniches,
Qu'i s soy' à couvert
Sous quèqu' chose qui les abrite
Quand i's trouveront pus d' gite.
A la plac' Maubert.

Car quand i's r'fil'ront la cloche
I's auront tous dans leur poche
El' surin ouvert.
Et c' jour-là mes camarluches
La nuit gare aux laqu'reaumuches,
De la place Maubert.

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Bonne surprise sur U-Tube big_smile

http://www.youtube.com/watch?v=LwyLFW0eTt8

« Jeunesse, folies. Vieillesse, douleurs ». Proverbe rom.

15 Dernière modification par mercattore (13-10-2009 16:22:18)

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Ah, oui, Bookisch,  c'en est une. smile Par contre, il y a un couplet de plus dans son interprétation, le troisième (sur la police). Je l'avais déjà vu dans certaines versions. Dans le recueil «Dans la rue», tome 2, éditions d'Aujourd'hui, il n'y figure pas. Sur Gallica, je n'ai pas trouvé le tome 2 des premières éditions, il faut dire que je ne suis pas un très fin limier pour les recherches.

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Et si ce n'était pas le bon Chateau-Rouge ?

Chateau-Rouge est une station de métro de la ligne Porte de Clignancourt-Porte d'Orléans. Cette station débouche rue Barbès, et porte le nom du quartier, sis dans le XVIIIe, loin de la Maube.
Comme le dit une source que je ne citerai pas :

Comme la place du Château-Rouge, le quartier tire son nom d'un petit château, dit Château Rouge, construit pour Gabrielle d’Estrées (il fut par la suite transformé en bal public, puis démoli en 1875).

Et si ces fresques avaient décoré les murs du bal public démoli en 1875 ?

... ne supra crepidam  sutor iudicaret. Pline l'Ancien

17 Dernière modification par mercattore (15-10-2009 11:25:38)

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Oui, P'tit, prof, c'est possible mais je n'y crois guère. Ce qui me gène c'est le macabre de la scène, je la vois plus dans un endroit comme le «Chateau-Rouge» de la rue Galande que dans le «Chateau-Rouge» du XVIIIème arrondissement.

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Mea culpa, mea maxima culpa, j'aurais dû tourner sept fois autour de mon clavier avant d'écrire !
Le Chateau rouge ne fut pas construit pour Gabrielle d'Estrées, il date de la fin du XVIIIe siècle ! Il ne fut pas démoli en 1875, mais en 1881. Voilà ce qui arrive quand on ne vérifie pas ses sources.

Mais je ne comprends pas pourquoi vous l'écartez si vite : pourqu'un éditeur investisse dans un album de reproduction de ses fresques, le Chateau rouge devait avoir une certaine célébrité, ce qui correspond mieux au bal dont les locaux abritèrent l'Etat-major des Fédérés, sous la Commune, qu'à un tapis-franc de la rue Galande.
Pour qu'il y ait matière à reproduction, il faut qu'il y ait une grande surface de murs, autre argument pour écarter le tapis franc.

Ce que j'en dis, c'est pour faire tourner le moulin du monde...

... ne supra crepidam  sutor iudicaret. Pline l'Ancien

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

P'tit prof a écrit:

Mais je ne comprends pas pourquoi vous l'écartez si vite : pourqu'un éditeur investisse dans un album de reproduction de ses fresques, le Chateau rouge devait avoir une certaine célébrité, ce qui correspond mieux au bal dont les locaux abritèrent l'Etat-major des Fédérés, sous la Commune, qu'à un tapis-franc de la rue Galande.
Pour qu'il y ait matière à reproduction, il faut qu'il y ait une grande surface de murs, autre argument pour écarter le tapis franc.

Oui, votre réflexion est pertinente et me trouble.  J'ai peut être écarté trop vite ce lieu.

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Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Je trouve étrange cette date 92, incluse à côté de la signature du peintre, dans la palette.

S'il s'agit de 1892 , le peintre Peuvrier ( éponyme du prix Peuvrier) était déjà mort depuis quelques décennies, quant au cabaret , il n'existait plus, lui non plus.

Serait-ce seulement une référence à l'année de mise en service de la sinistre guillotine, en 1792 ? Une sorte de caricature ?

Je doute de plus en plus que ce type de peinture se soit trouvé aux murs du bouge de la rue Galande, et encore moins dans l'autre établissement, le bal du Château-Rouge montmartrois, qui fut un endroit en vogue, un bal champêtre , dont les descriptions permettent mal d'imaginer des couples dansant et minaudant jusque dans les salons, sous le regard indifférent de corbeaux dévorant des yeux sanguinolents, sur une voie pavée de crânes, à l'ombre de l'échafaud.

" Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß auch nichts von seiner eigenen."   J.W.v.Goethe

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

regina a écrit:

l'autre établissement, le bal du Château-Rouge montmartrois, qui fut un endroit en vogue, un bal champêtre , dont les descriptions permettent mal d'imaginer des couples dansant et minaudant jusque dans les salons, sous le regard indifférent de corbeaux dévorant des yeux sanguinolents, sur une voie pavée de crânes, à l'ombre de l'échafaud.

On trouve ici quelques images du Château-Rouge montmartrois. Pas vraiment le Paris-canaille de la rue Galande.

En 1847

http://www.hervedavid.fr/francais/montmartre/vieux%20montmartre/Montmartre%20XIXe%20s/23%20Chateau-Rouge%20en%201847.jpg

Vers 1850

http://www.hervedavid.fr/francais/montmartre/vieux%20montmartre/Montmartre%20XIXe%20s/24%20Chateau-Rouge%20vers%201850.jpg

Pendant la Commune (la carte postale est très postérieure)

http://www.hervedavid.fr/francais/montmartre/vieux%20montmartre/Commune/11%20Bal%20du%20Chateau-Rouge.jpg

« Jeunesse, folies. Vieillesse, douleurs ». Proverbe rom.

22 Dernière modification par mercattore (14-10-2009 16:27:09)

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

P'tit prof a écrit:

Mais je ne comprends pas pourquoi vous l'écartez si vite : pourqu'un éditeur investisse dans un album de reproduction de ses fresques, le Chateau rouge devait avoir une certaine célébrité, ce qui correspond mieux au bal dont les locaux abritèrent l'Etat-major des Fédérés, sous la Commune, qu'à un tapis-franc de la rue Galande.
Pour qu'il y ait matière à reproduction, il faut qu'il y ait une grande surface de murs, autre argument pour écarter le tapis franc.

A bien y réfléchir  : En cartophilie, principalement pendant sa période «d'âge d'or», disons 1900-1914, une multitude de sujets ont été édités, soit par d'importantes maisons, soit par de petits éditeurs qui ciblaient des sujets que les grandes maisons n'auraient pas nécessairement exploités.
D'autre part, le «Chateau-Rouge» de la rue Galande n'était pas un petit lieu petit, une grande salle en faisait partie.
Enfin, il est certains que des cabarets, même des tapis-francs, ont été décorés de peintures murales pendant une certaine époque, le «Père Lunette» en est un exemple, mais on en retrouve d'autres dans différentes relations sur l'ancien Paris, le Paris pittoresque, le Paris curieux etc.

23 Dernière modification par mercattore (19-02-2016 00:02:46)

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Autre carte postale.

http://uprapide.com/images/pierredeparis06/peintures-murales-cha--770-teau-rouge.jpg

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Donc, il s'agit de cartes postales !
Faute de cette précision, j'avais interprété l'image comme la couverture, ou plutôt la page de titre, d'un recueil de gravures...
Ce qui ne change pas grand chose, c'est entendu...encore que le public des collections de cartes postales ne soit pas celui des acheteurs de livres d'art.

Vieux Paris s'entend mieux de la rue Galande que d'une maison de plaisance construite au XVIIIe siècle.

La rue Galande est à deux pas de la place de l'Hotel de Ville, autrefois place de Grève, où était dressée la Veuve, avant d'émigrer vers la barrière Saint-Jacques, puis la Roquette.
Les exécutions attiraient beaucoup de monde (lire Hugo et son Dernier jour d'un condamné?), des spectateurs qui devaient aller arroser cela après coup au Chateau rouge.
Pure spéculation, évidemment...

... ne supra crepidam  sutor iudicaret. Pline l'Ancien

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Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

1) La rue Galande "à deux pas de la place de l'Hôtel-de-Ville" ! Il faudrait des bottes de sept lieues, ou du moins de sept cent mètres, pour faire ces pas-là. Un raisonnement basé sur une proximité de cet ordre relève de la masturbation mentale.
2) Le bouge "la Guillotine" est cité dès 1869 par Maxime Du Camp dans Paris, ses organes (etc.), tome III, pages 44-46. Sa brève description n'évoque pas de peintures.
3) En 1886, il y a dans "le Château-Rouge ou la Guillotine" des "peintures murales pas trop mal tournées" (Gustave Macé, Un joli monde, p.71 et suivantes).
4) En 1889, la salle de l'étage du Château-Rouge est appelée "la Chambre des morts" (V.C.Tabur, dans le Magasin pittoresque, p. 8-10).
5) En 1899, "les jours du Château-Rouge sont comptés" (Revue des revues, tome XXIX, p. 133).

S'il s'agit de décorer une "chambre des morts", dans un bouge surnommé "la Guillotine", il me semble que l'image reproduite  correspond parfaitement à ce qu'on imaginerait ; sa reproduction sur une carte postale à la fin du siècle s'explique par le fait que ce bouge du 57, rue Galande était célèbre au point d'être incorpôré dans la "tournée des grands-ducs" (J. Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris).

26 Dernière modification par mercattore (15-10-2009 14:49:18)

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Parisien a écrit:

S'il s'agit de décorer une "chambre des morts", dans un bouge surnommé "la Guillotine", il me semble que l'image reproduite  correspond parfaitement à ce qu'on imaginerait ; sa reproduction sur une carte postale à la fin du siècle s'explique par le fait que ce bouge du 57, rue Galande était célèbre au point d'être incorpôré dans la "tournée des grands-ducs" (J. Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris).

Oui, jean Lorrain mentionne également qu'il faisait partie de cette tournée. C'est un bon argument, même si dans les différentes descriptions de l'intérieur de cet établissement on ne trouve nulle part une évocation de cette peinture. Peut-être était-elle dans un coin obscurci ?

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Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

1) La rue Galande "à deux pas de la place de l'Hôtel-de-Ville" ! Il faudrait des bottes de sept lieues, ou du moins de sept cent mètres, pour faire ces pas-là. Un raisonnement basé sur une proximité de cet ordre relève de la masturbation mentale.

Non, il s'appuie sur l'expérience.
Je n'ai pas de roulettes incorporées, je ne déteste pas la marche, je me rends en trois enjambées de la rue Galande à l'Hôtel de Ville.

De plus, le raisonnement vaut pour le passé : la guillotine a émigré vers la barrière Saint-Jacques en 1830. Avant 1830, donc, le bon peuple et bien des bourgeois se déplaçaient à pied, et couvraient aisément des distances qui nous semblent à nous considérables.

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Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

S'il s'agit de décorer une "chambre des morts", dans un bouge surnommé "la Guillotine", il me semble que l'image reproduite  correspond parfaitement à ce qu'on imaginerait

Prudence smile

Ce lieu s'appelait " la Guillotine" à cause de la façade peinte en rouge , quant à la salle du premier étage , " la chambre des morts" , il suffit de lire le texte auquel vous faites référence dans le Magasin Pittoresque de 1889 , pour voir la raison de cette appellation.

C'était un dortoir , une cour des Miracles , où s'entassaient  pêle-mêle, à même le sol,des ivrognes , tant  abrutis par l'alcool, qu'un tremblement de terre ne les aurait peut-être pas réveillés .

Au-dessus de la salle où l' on' consomme se trouve un local qui porte un nom macabre : C'est la Chambre des morts . Dans cette salle qu'éclaire à peine un mince rayon de lumière, dorment presque toujours une cinquantaine d'individus tout dépenaillés. Ils sont là, pêle-mêle, étendus sur le sol, engourdis par la fatigue ou par le vin. Une irruption dans la salle ne les éveille pas et c'est à peine si l'un d'eux soulève la tête et fixe ses regards sur le visiteur. sa physionomie se détache alors vigoureusement de la pénombre et vous donne l'illusion , dans cette cour des Miracles, d'un de ces types illustrés par Callot.

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3 … f14.langFR



Alors , une belle fresque pour qui dans cette salle?  Pour les regards éteints des morts-vivants ? big_smile  J'arrive de moins en moins à y croire roll 

http://www.ryo.ch/wp-content/uploads/2008/10/mort-vivant-com.gif

Et si c'était une mystification? la carte postale est publiée bien après la disparition de ce bouge , dont il était certainement difficile de se souvenir quelques 10 ou quinze ans plus tard, de la couleur originelle des murs .

" Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß auch nichts von seiner eigenen."   J.W.v.Goethe

29 Dernière modification par mercattore (15-10-2009 16:29:41)

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Une mystification ! Pourquoi  la carte postale est-elle publiée bien après la disparition de ce lieu ? Non, non, ces  deux cartes postales sont anciennes.

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

P'tit prof hors les murs a écrit:

1) La rue Galande "à deux pas de la place de l'Hôtel-de-Ville" ! Il faudrait des bottes de sept lieues, ou du moins de sept cent mètres, pour faire ces pas-là. Un raisonnement basé sur une proximité de cet ordre relève de la masturbation mentale.

Non, il s'appuie sur l'expérience.
Je n'ai pas de roulettes incorporées, je ne déteste pas la marche, je me rends en trois enjambées de la rue Galande à l'Hôtel de Ville.

Moi qui fus parisien, je plussoie énergiquement (for once wink ) l'opinion de P'tit prof. Google Map, institution onanisante bien connue, en fait autant puisqu'elle évalue à 900 mètres la distance parcourue par qui marcherait d'un pas alerte de la place Maubert à la place de l'Hôtel de Ville (sans traits d'union, comme il se doit tongue). En quinze minutes, sans bottes de sept lieues et sans insulter quiconque. big_smile
Est-il besoin de rappeler que« à deux pas de» signifie tout près de et non à deux enjambées réelles de ?

http://www.lib.cam.ac.uk/deptserv/towerproject/images/gulliver.jpg

« Jeunesse, folies. Vieillesse, douleurs ». Proverbe rom.

31

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Une mystification ! Pourquoi  la carte postale est-elle publiée bien après la disparition de ce lieu ? Non, non, ces  deux cartes postales sont anciennes

Rien ne prouve qu'il s'agisse vraiment d'une" reproduction authentique de fresques murales du Château-Rouge " .

C'est écrit sur la carte postale , et tout ce qui brille n'est pas or.

" Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß auch nichts von seiner eigenen."   J.W.v.Goethe

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

regina a écrit:

Ce lieu s'appelait " la Guillotine" à cause de la façade peinte en rouge , quant à la salle du premier étage , " la chambre des morts" , il suffit de lire le texte auquel vous faites référence dans le Magasin Pittoresque de 1889 , pour voir la raison de cette appellation.

Il ne me semble pas suffisant que la façade de ce cabaret fusse de couleur rouge pour que lui soit attribuée son surnom de « la guillotine». Je crois qu'il faut lui y ajouter un élément plus concret, comme cette scène macabre par exemple.  wink

33

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

mercattore a écrit:

Il ne me semble pas suffisant que la façade de ce cabaret fusse de couleur rouge pour que lui soit attribuée son surnom de « la guillotine».

Au 19e siècle, ce genre d'établissement est souvent peint en rouge :
1)Dans la cour du Carrousel se voient "les murailles rouges d'un cabaret" (H. Castille, Les Oiseaux de proie, 1846)
2)A la barrière de Picpus, les cabarets sont des "baraques barbouillées de rouge" (B.-R., Le guide du promeneur aux barrières, 1851)
3)Mêmes mots exactement, "barbouillées de rouge", pour des guinguettes à La Rapée (Gautier, Tableaux de siège, 1870)
A la poterne des Peupliers, il y a un cabaret dont "le teint éraillé est d'un rouge atroce" (Huysmans, Croquis parisiens, 1880).

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Oui, c'est pour cela que cette couleur ne me semble pas probante pour le surnom de «la guilotine».

35

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Ceci étant, cher  Mercattore ,  ne pensez-vous pas que, vu le nombre de textes décrivant ces lieux, qui visiblement ont inspiré artistes et auteurs, il aurait dû se trouver parmi tous ces observateurs attentifs , au moins un regard acéré qui eût remarqué une telle fresque et fait le lien avec le sobriquet ?

Je reconnais être une incorrigible incrédule wink ainsi, poursuivons les recherches !

Quelques photographies du Château-Rouge, trois mois avant sa démolition en août 1899 .

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b3 … gFR.f56.hl

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b3 … f57.langFR

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b3 … f58.langFR

" Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß auch nichts von seiner eigenen."   J.W.v.Goethe

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

regina a écrit:

Ceci étant, cher  Mercattore ,  ne pensez-vous pas que, vu le nombre de textes décrivant ces lieux, qui visiblement ont inspiré artistes et auteurs, il aurait dû se trouver parmi tous ces observateurs attentifs , au moins un regard acéré qui eût remarqué une telle fresque et fait le lien avec le sobriquet ?

C'est ce qui me chiffonne, Régina, c'est vrai.
Quant aux photographies, il y en a une que je ne connaissais pas, et  je vous en remercie. smile
J'ai contacté un monsieur érudit sur le vieux Paris et qui possède une énorme documentation sur des thèmes singuliers etc. de la capitale. j'attends une réponse, mais il se peut que je ne la reçoive que tardivement.

37 Dernière modification par regina (15-10-2009 19:57:05)

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Tiens, une anecdote amusante, en marge de cette recherche.

Oscar Méténier est attablé un soir dans l'arrière-salle du Château-Rouge, celle qu'on appelle " Salle du Sénat" , en compagnie d'un certain Jouineau, poète qui y disait ses vers .

Méténier demande à Jouineau de lui proposer une chanson à insérer dans le livre " La Chair" qu'il est en train d'écrire. 

" Attendez , me dit-il, je vais vous en pousser une dont vous serez content. C'est une de mes dernières.

Et sur- le- champ il entonna:

     A MONTPARNASSE

Je demandai:
-  Elle est bien de vous, n'est-ce pas?
- Oh ! Monsieur ! fit le poète indigné de mon soupçon.

Le lendemain, j'envoyais à mon éditeur la chanson , que son auteur m'avait crayonnée sur un coin de table  entre deux verres de mélécassis , et je l'annotais avec ce simple renvoi au bas de la page : authentique .

Décidément, il s'en passait des choses au Château-Rouge !   big_smile

Pages 46 à 51 smile

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5 … f51.langFR

L 'agréable explication avec Bruant, à partir de la page 52  wink

" Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß auch nichts von seiner eigenen."   J.W.v.Goethe

38 Dernière modification par mercattore (15-10-2009 20:12:53)

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

smile smile smile j'étais juste en train de lire ce passage sur gallica, donc pratiquement en même temps que vous, quand j'ai interrompu ma lecture voyant qu'il y avait votre message sur le sujet.

39 Dernière modification par regina (15-10-2009 20:54:29)

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Heureusement que je n'en n'avais pas donné ma tête à couper big_smile

La voilà votre guillotine, cher Mercattore , bien à sa place, sur un des murs de votre cabaret ! Bingo !

En effet ce qui frappe le plus dans cette pièce réservée aux buveurs , c'est, sur le mur du fond ,la peinture d'une guillotine appuyée sur quelques centaines de têtes de morts et noire de corbeaux.

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5 … 139.langFR

L'oeil observateur appartenait à Georges Berry .

Le reste des murs de la même salle était à l'avenant.

En face, on voit deux gendarmes arrêtant un gars vigoureux , ruisselant de sang.
Sur un autre mur, c'est un assassin pris de remords que l'on confronte avec le cadavre d'une femme qu'il vient d'assassiner et qui se met à genoux devant sa victime . Plus loin , enfin, des vautours se baignent dans du sang humain.

En montrant aux visiteurs ces peintures couleur locale, truands et truandes, au nombre d'une centaine, se ruent sur eux pour leur arracher quelques sous.

" Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß auch nichts von seiner eigenen."   J.W.v.Goethe

40 Dernière modification par mercattore (15-10-2009 21:55:05)

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

BRAVO, Régina. Enfin, le mystère est résolu ! Mais voyez comme il faut lire de textes pour trouver la solution, grâce à votre persévérance, votre ténacité, il faut bien le dire quand même, sans oublier M. Berry, bien sûr. Mais comment se fait-il que les autres observateurs n'aient rien mentionné de toutes ces peintures ?

41 Dernière modification par mercattore (15-10-2009 22:49:44)

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

.http://photomaniak.com/upload/out.php/i823481_fleurspourregina2.jpg

POUR RÉGINA

42

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Bookish Prat a écrit:

En quinze minutes, sans bottes de sept lieues et sans insulter quiconque.

Encore un mot, après la bataille.
J'admets que masturbation est un terme assez vif. Mais insultant ? J'aurais aussi pu dire branlette intellectuelle pour qualifier ce "raisonnement" qui veut qu'avant 1830 le public d'une exécution capitale ait ensuite (comme un seul homme?) traversé un bras de la Seine par le pont d'Arcole, puis affronté le dédale de rues étroites et mal famées de l'île de la Cité (rue Saint-Landry, rue des Marmousets, rue des Deux-Ermites, rue Saint-Pierre-aux-Boeufs), puis passé par le parvis Notre-Dame et contourné l'ancien Hôtel-Dieu pour traverser le petit bras de la Seine par le pont au Double et enfiler la rue de la Bûcherie, puis la rue du Fouarre, afin d'aller en bout de course "arroser ça" dans un cabaret (dont l'existence ne sera attestée que quarante ans plus tard!!), alors que sur le parcours que je viens de décrire se trouvaient d'autres débits de boisson en nombre appréciable - "raisonnement" qui n'est pas basé sur le moindre texte ni la moindre  preuve,  et dont l'auteur, on le voit bien, s'est excité tout seul sur une situation qu'il a fantasmée. Ce n'est pas sexuel, mais ça y ressemble.

Ou alors, il serait presque aussi légitime de prétendre que le célèbre Fouquet's parisien doit son nom au surintendant Fouquet, qui au XVIIème siècle aurait pu avoir l'habitude, après une dure journée de travail, d'aller se reposer à deux pas du Louvre, sous les frais ombrages des Champs-Elysées...

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

et dont l'auteur, on le voit bien, s'est excité tout seul sur une situation qu'il a fantasmée. Ce n'est pas sexuel, mais ça y ressemble.

Je laisse béton, ou je cogne ?
Qu'est-ce qui permet à un inconnu d'accuser un inconnu de mœurs infâmes, uniquement parce qu'il a fait tourner ses petites cellules grises et lancé des hypothèses ?
Hypothèses que les faits détruisent, mais les insultes sont largement de trop en l'affaire : on peut démonter un raisonnement sans accuser son auteur d'onanisme !

D'ailleurs, comme on dit dans les cours de récréation, c'est çui qui dit qui y est  !

... ne supra crepidam  sutor iudicaret. Pline l'Ancien

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

afin d'aller en bout de course "arroser ça" dans un cabaret (dont l'existence ne sera attestée que quarante ans plus tard!!), alors que sur le parcours que je viens de décrire se trouvaient d'autres débits de boisson en nombre appréciable -

Tout est dans le afin : un afin que me prête généreusement l'auteur de ces lignes érudites, mais qui était étranger à ma pensée.
Le public des exécutions capitales était nombreux :

J'ai voulu regarder autour de moi. Gendarme devant, gendarmes derrière ; puis de la foule, de la foule et de la foule ; une mer de tête sur la place.

fait dire Hugo à son condamné.
Cette foule assoiffée de sang est venue de tout Paris, et sans doute aussi de banlieue. Il lui faut bien rentrer chez elle, et des haltes dans les débits de boisson sont plausibles.
Je n'ai jamais voulu dire que les spectateurs se rendaient exprès rue Galande, mais qu'ils pouvaient passer rue Galande en rentrant chez eux.

Mais l'argument imparable, le voilà :
dont l'existence ne sera attestée que quarante ans plus tard, et c'était par là qu'il eût fallu commencer !
Surtout, il eût fallu commencer par lire ce que j'avais écrit...

... ne supra crepidam  sutor iudicaret. Pline l'Ancien

45

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

P'tit prof a écrit:

Qu'est-ce qui permet à un inconnu d'accuser un inconnu de mœurs infâmes, uniquement parce qu'il a fait tourner ses petites cellules grises et lancé des hypothèses ?
Hypothèses que les faits détruisent, mais les insultes sont largement de trop en l'affaire : on peut démonter un raisonnement sans accuser son auteur d'onanisme !

Masturbation mentale,
Branlette intellectuelle,
Ce n'est pas sexuel :
les "moeurs infâmes" sont dans votre tête (à supposer que l'onanisme, que tous les hommes ont pratiqué, puisse être ainsi qualifié), et non dans la mienne. Je ne vous ai pas insulté, je me suis moqué de vous. Si vous ne voulez pas comprendre, je n'y peux rien, et n'interviendrai plus ici.

46

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Parisien a écrit:

Si vous ne voulez pas comprendre, je n'y peux rien, et n'interviendrai plus ici.

et un exclu du cénacle ABC. Un ?

47 Dernière modification par mercattore (19-02-2016 08:00:05)

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

De grâce, point de querelles. smile
Ou alors sur le pré, avec, comme ces messieurs du Canard, un flacon de Juliénas (avec modération, bien sûr).

http://photomaniak.com/upload/out.php/i823616_TRINQUONS.jpg

48

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

les "moeurs infâmes" sont dans votre tête (à supposer que l'onanisme, que tous les hommes ont pratiqué, puisse être ainsi qualifié), et non dans la mienne. Je ne vous ai pas insulté, je me suis moqué de vous. Si vous ne voulez pas comprendre, je n'y peux rien, et n'interviendrai plus ici.

Une insulte sans doute pas, une grossièreté par contre, oui et gratuite qui plus est .

En conclusion, Parisien,s'il est vrai qu' il n'y a pas de mal à se faire du bien , grattez-vous tant que vous voudrez  là où ça vous démange , et mettez des gants pour chatouiller les autres big_smile

@ Mercattore : Qu'elles sont jolies ces fleurs !  Voulez-vous me dire leur nom, des fois qu'elles se plairaient au soleil du Midi ? smile

" Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß auch nichts von seiner eigenen."   J.W.v.Goethe

49 Dernière modification par Colline d'or (16-10-2009 14:29:07)

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

regina a écrit:

@ Mercattore : Qu'elles sont jolies ces fleurs !  Voulez-vous me dire leur nom, des fois qu'elles se plairaient au soleil du Midi ? smile

Ce sont des bougainvillées, j'ai exactement les mêmes sur mon balcon de Tivoli. Mais, même ici, il faut songer à les rentrer avant les premiers froids (ce que je viens de faire ce matin) si elles n'ont pas assez de terre et ne forment pas un bel arbre. Mais attention, ils leur faut de la lumière.

http://lareunion.freedoms.fr/vegetation/bougainville.jpg

50 Dernière modification par mercattore (16-10-2009 14:29:49)

Re : Cabaret «Au Château-Rouge», rue Galande, à Paris

Ben...Régina, je suis confus mais j'ai effacé l'historique de ces derniers jours et je ne retouve pas le site où j'ai saisi ces fleurs. Encore une énigme à découvrir. smile
Ce dont je me souviens c'est qu'elles aiment le soleil, comme les bougainvilliers par exemple et peut être sont-elles de la même famille.

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