S'il s'agit de décorer une "chambre des morts", dans un bouge surnommé "la Guillotine", il me semble que l'image reproduite correspond parfaitement à ce qu'on imaginerait
Prudence
Ce lieu s'appelait " la Guillotine" à cause de la façade peinte en rouge , quant à la salle du premier étage , " la chambre des morts" , il suffit de lire le texte auquel vous faites référence dans le Magasin Pittoresque de 1889 , pour voir la raison de cette appellation.
C'était un dortoir , une cour des Miracles , où s'entassaient pêle-mêle, à même le sol,des ivrognes , tant abrutis par l'alcool, qu'un tremblement de terre ne les aurait peut-être pas réveillés .
Au-dessus de la salle où l' on' consomme se trouve un local qui porte un nom macabre : C'est la Chambre des morts . Dans cette salle qu'éclaire à peine un mince rayon de lumière, dorment presque toujours une cinquantaine d'individus tout dépenaillés. Ils sont là, pêle-mêle, étendus sur le sol, engourdis par la fatigue ou par le vin. Une irruption dans la salle ne les éveille pas et c'est à peine si l'un d'eux soulève la tête et fixe ses regards sur le visiteur. sa physionomie se détache alors vigoureusement de la pénombre et vous donne l'illusion , dans cette cour des Miracles, d'un de ces types illustrés par Callot.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3 … f14.langFR
Alors , une belle fresque pour qui dans cette salle? Pour les regards éteints des morts-vivants ?
J'arrive de moins en moins à y croire

Et si c'était une mystification? la carte postale est publiée bien après la disparition de ce bouge , dont il était certainement difficile de se souvenir quelques 10 ou quinze ans plus tard, de la couleur originelle des murs .
" Wer fremde Sprachen nicht kennt, weiß auch nichts von seiner eigenen." J.W.v.Goethe