gb a écrit:Disons que j'ai voulu tordre le bâton dans l'autre sens (cliché) et suggérer qu'il ne faut pas toujours regarder dans la grammaire si une construction usuelle est juste et d'un emploi autorisé ou, c'est le même raisonnement, qu'il ne faut pas regarder dans le dictionnaire si un mot usuel s'y trouve pour s'autoriser à l'employer. Si le mot ou la formule sont usuels, alors on peut les employer (mais rien d'obligatoire).
et aussi
Par réalisme, je crois que l'usage crée le droit et que si tout le monde emploie une forme, un mot, alors c'est qu'ils sont licites (mais on peut ne pas les employer par choix personnel)
peut-être, gb, peut-être, mais il y en a qui ne croivent que ce qu'ils voyent, et c'est pas pour autant qu'ils sont cleans, et etc. 
Tu as raison de dire que tu as tordu la bâton dans l'autre sens, et même tordu de chez tordu !
Ceci dit, l'usage précède-t-il la règle, la jurisprudence la loi ? C'est une vraie question, pas nouvelle, mais on ne peut pas aller trop vite en besogne.
Comme tu le précises justement, il faut éliminer les initiatives personnelles (douteuses, infondées ?), mais qui fera avancer la langue ? Il y a bien un pingouin qui, le premier, a utilisé un mot dans un sens allégorique. Cette fronde (par exemple) a été féconde, donc reprise, puis justifiée par l'usage.
Donc nous dirons limiter les initiatives personnelles.
On ne peut pas non plus [*] s'affranchir des règles de grammaire ni d'orthographe. Chacun ne peut pas dire , écrire, faire ce qu'il veut, et pourtant c'est quelquefois tellement expressif, efficace (cf. · Formes incorrectes... mais tellement parlantes!).
Bien, mais quelle Anastasia sera la gardienne de cette limitation ? Quel Cerbère et quel Charon laisseront passer les néologismes ? L'Académie, l'Educ. Nat., des bénévoles sur un site Internet de trrrès haute tenue intellectuelle et morale ?
J'ai problème mais pas solution, et en plus j'ai bobo à ma tête de moi 
[*] c'est pas une double négation, ça ?
elle est pas belle, la vie ?