Re : Pour une réforme du participe passé
P'tit prof a écrit:On n'est pas plus aimable !
Baudelaire disait déjà que seuls les imbéciles ne changent pasd'avis.
Je me flatte d'être capable d'affiner ma pensée, de l'approfondir et de modifier une conclusion hasardeuse.
Si c'est ce que vous appelez 4tre une girouette, je m'en vante !Vous trouvez d'abord une bordée de bonnes raisons pour dire que EN n'est pas COD, nous avons eu droit à 2 ou 3 messages dans ce sens : le pronom EN n'est pas COD, point barre. Et vous changez d'avis après les messages 80 et 81, en vous appuyant sur ce Grevisse dont vous avez dit bien plus haut dans ce fil ce que vous pensez reparlant au passage de votre livre de référence :
P'tit prof a écrit:Cependant, l'année précédente paraissait la première édition de la Grammaire méthodique du français de Martin Riegel, Jean-Christophe Pellat et René Rioul, un ouvrage très riche qui ne quitte pas ma table de travail.
Cependant deux ans plus tard paraissait la terminologie grammaticale, destinée à fournir aux professeurs de collège et de lycée un ensemble commun de termes indispensables à l'analyse du fonctionnement de la langue et à l'étude du discours.
C'est la loi et les prophètes, même si on peut en contester certains points, et elle recoupe bien la Grammaire de Riegel et alii.
Par contre, jamais l'Université n'a recommandé Grevisse. C'est peut-être injuste, mais c'est ainsi. Grevisse n'est pas une référence.
Que de malentendus en si peu de lignes !
Prmeièrement, en vous appuyant sur ce Grevisse , non ce n'est pas moi qui m'appuie sur Grevisse que je n'ai jamais ouvert. C'est vous qui l'avez cité. Il se trouve que cette citation allait dans mon sens : une pendule arrêtée donne l'heure juste deux fois par jour, pas vrai ? J'ai usé d'un fameux truc dialectique : utiliser les arguments de la partie adverse.
Secondement, reparlant au passage de votre livre de référence , non je n'ai pas un unique livre de référence, je prends mon bien où je le trouve, chez la bande à Riegel, chez Denis et Sanciez-Chateau, chez Gardes-Tamine, chez les Brunot/Bruneau.
Quant à la loi et les prophètes, c'est ainsi que je désigne la Terminologie grammaticale dont l'usage est obligatoire dans l'enseignement français. C'est en effet une référence professionnelle, que je n'ai pas choisie, que je puis contester, mais c'est un point de départ dans la discussion : voici ce que nous sommes censés enseigner, et en quels termes.
[Une bonne partie de ce fil à consister à formuler démontrer, argumenter et contrargumenter et brusquement vous nous dites qu'il est inutile de formuler ce que chacun peut bien trouver tout seul. Il fallait laisser Spalding à ses 67 pages dès le début et jeter vos grammaires de chevet.
C'est pour ça que vous avez fait le copier/coller ! Vous donc n'avez pas compris que je parlais d'un pur point de vue pédagogique.
Donner à l'apprenant le principe de construction, et le laisser construire tout seul. Une fois qu'on lui a dit ce qu'il devait savoir concernant l'accord avec le COD, il est bien inutile de lui lister tous les COD possibles et imaginables : à lui de voir ce qui est COD et ce qui ne l'est pas, donc inutile de lui mentionner EN. A d'autant plus forte raison que EN n'est pas COD comme le souligne Alco.
Autrement dit, on enseigne la table de multiplication, pas les résultats de toutes les multiplications possibles.
Je peux me tromper mais il me semble bien que vous avez changé d'avis parce que vous vous ne saviez pas comment faire pour contrer l'argument de la voix passive. J'aurais préféré que vous réagissiez à ça. La loi et les prophètes ne vous ont pas armé pour ce faire semble-t-il.
Vous vous trompez en concluant trop vite. Que je n'aie pas encore répondu ne signifie pas que je ne répondrai jamais.
Bien évidemment, la Terminologie grammaticale, qui est, comme son nom l'indique, une liste de termes à utiliser dans le cadre de l'enseignement du français ne contient pas d'arguments pour déconstruire un sophisme. Déconstruire des sophismes, je sais faire tout seul.
Vous vous trompez encore en ce que vous pensez que j'ai changé d'avis. Je n'ai nullement changé d'avis.