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forum abclf » Pratiques linguistiques » Lieutenant : dans un courrier, Monsieur le lieutenant ?
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Comment doit-on s'adresser à un lieutenant de gendarmerie dans un courrier lorsque l'on est un péquin moyen???
Monsieur?
Monsieur le lieutenant?
Monsieur le lieutenant Machinchouette?
Autre...
Merci d'avance.
Bonjour Majesté.
Jusqu’à nouvel ordre, lorsqu’une femme s’adresse à un militaire, il lui suffit de mentionner le grade sans qu’il soit précédé de quoique ce soit.
Attendons davantage de précisions.
Bonjour Majesté,
Mon temps d'armée est loin mais je me souviens très bien que quand nous devions nous adresser un homme gradé, nous devions dire : mon capitaine / mon lieutenant (pour un lieutenant et un sous-lieutenant) / mon adjudant (ou mon adjudant chef) / mon général / mon colonel / mon commandant.
"Mon" avait valeur de Monsieur. Il n'était donc plus question d'employer ce "mon" quand nous nous adressions à des femmes gradées.
De plus, certains grades, que ce soit pour un homme ou pour une femme, ne requéraient pas ce "mon" (caporal, sergent).
Cependant, si vous n'êtes pas militaire, rien ne vous oblige à employer ce "mon". Le simple rappel du grade devrait suffire.
Comment doit-on s'adresser à un lieutenant de gendarmerie dans un courrier lorsque l'on est un péquin moyen???
Parlez-vous de la suscription ou de la vedette (formule d'appel) ?
Merci de vos réponses. Le problème c'est qu'il s'agit d'un courrier signé par un homme, mais un civil.
Ensuite il j'aurai le même problème mais avec un commandant.
En surfant, j'ai trouvé ça :
http://www.culture-generale.fr/expressi … e-civilite
Mais rien pour un courrier.
J'attaquerais bien par un banal "Monsieur,".
"monsieur le lieutenant" dans le corps du texte.
Idem pour la formule :
"Je vous prie d'agréer (veuillez croire bla bla...), monsieur le lieutenant, mes plus respectueuses salutations." ou autre...
Mais ça ne me convient pas tout à fait.
Vos avis éclairés?
Bof, tous ces salamalecs sont un peu passés de mode. On ne dit plus guère à son médecin, d'un air déférent, « bonjour, Docteur », et moi, j'appelle mon notaire ou mon avocat « monsieur » ; il faut dire qu'ils sont plus jeunes que moi, ça aide.
"Maître" est en perte de vitesse en effet, mais "Docteur" tient bien la route, ce me semble.
À l'autre bout de l'échelle, "Garçon" a disparu et rien ne l'a vraiment remplacé dans les cafés ; il n'est pas commode de le héler d'un "Monsieur" sans que toutes les têtes masculines se retournent, et je me sers généralement d'un "S'il vous plaît" ; "garçon" était plus percutant.
Aucun avis sur mes suggestions?
Lieutenant c'est un titre-grade. Monsieur le Lieutenant, c'est possible à votre avis? D'ailleurs, avec ou sans majuscule?
Pour l'anecdote, je me dirigeais l'autre jour d'un pas décidé vers mon médecin qui est une femme (une médecine, donc...), tout sourire, la main tendue et accompagnant mon geste d'un sonore "Bonjour docteur", pour me voir opposer un non moins sonore "madame", en guise de rectificatif... J'en suis restée comme deux ronds de flans. Une femme que je consulte depuis plus de 20 ans! A moi! 
"Maître" est en perte de vitesse en effet, mais "Docteur" tient bien la route, ce me semble.
À l'autre bout de l'échelle, "Garçon" a disparu et rien ne l'a vraiment remplacé dans les cafés ; il n'est pas commode de le héler d'un "Monsieur" sans que toutes les têtes masculines se retournent, et je me sers généralement d'un "S'il vous plaît" ; "garçon" était plus percutant.
Hum ! Il se peut que je sois chicanier, mais de quelle « échelle » s'agit-il au juste ? Voudrait-on signifier par là « dans un autre contexte » ou qch de semblable ? 
Pour ce qui est de « garçon », on ne le dit certes plus (à mon grand regret, et surtout au grand embarras de beaucoup d'Anglais qui se voient l'objet du mépris du serveur qui s'entend ainsi qualifier), mais j'ai l'impression que « garçon de café » est un emploi tout à fait respectable.
... l'échelle qui va du garçon au maître ! C'est l'échelle de la vie : on commence petit garçon, on finit grand maître ! Mais c'est évidemment aussi, il suffit d'observer, une échelle sociale. Comme le note le TLFi à propos de "mon garçon" : Appellation employée avec bonhomie ou affection et avec une certaine condescendance envers une personne inférieure en âge ou socialement (notamment dans les rapports de maître à domestique. Il faudrait tout l'aveuglement du politiquement correct pour nier que garçon vise généralement des professions réputées moins prestigieuses que maître, à tort ou à raison.
Il va de soi que je ne porte aucun jugement de valeur sur l'honorable profession de garçon de café, pas plus que sur celle de garçon de bureau, de garçon boucher ou de garçon coiffeur. Sans compter les mille autres usages de garçon.
Merci de vos réponses. Le problème c'est qu'il s'agit d'un courrier signé par un homme, mais un civil.
Ensuite il j'aurai le même problème mais avec un commandant.
En surfant, j'ai trouvé ça :
http://www.culture-generale.fr/expressi … e-civilite
Mais rien pour un courrier.
J'attaquerais bien par un banal "Monsieur,".
"monsieur le lieutenant" dans le corps du texte.
Idem pour la formule :
"Je vous prie d'agréer (veuillez croire bla bla...), monsieur le lieutenant, mes plus respectueuses salutations." ou autre...
Mais ça ne me convient pas tout à fait.
Je crois que si je devais écrire cette lettre, j’écrirais sur l’enveloppe : Monsieur Untel, Lieutenant au nième Régiment de… Mais je commencerais la lettre soit par Monsieur, pour m’adresser à la personne civile, soit par Lieutenant ou Mon lieutenant, pour m’adresser au militaire.
Cependant, quand un lieutenant reçoit une lettre commençant par Monsieur le Lieutenant, je doute qu’il s’en offusque.
J’imagine qu’un sous-lieutenant commencerait sa lettre par Mon Lieutenant.
Et un lieutenant s’adressant à un autre lieutenant utiliserait peut être l’expression cher camarade.
De toute façon, quant un lieut’nant rencontre un aut’ lieut’nant ; qu’est-ce qu’il entend ?, des histoires de lieut’nants.
quand un lieut’nant rencontre un aut’ lieut’nant ; qu’est-ce qu’il entend ?, des histoires de lieut’nants.
Mais que fait le lieutenant de gendarmerie quand les gendarmes rient dans la gendarmerie ?
J'ai trouvé ça:
http://www.netmarine.net/guides/usage/index.htm
[ 3.1.3. La formule d'appel
La lettre privée ne comporte pas d'en-tète ; elle commence donc par une formule d'appel.
Dans les personnalités officielles et les militaires cette formule doit toujours être l'appellation réglementaire : Amiral, Commandant, Mon Colonel, Monsieur le Préfet, etc...
Un officier, même s'il est lié à un supérieur par des relations d'amitié, n'écrira jamais : " Cher Commandant " ou " Mon Cher Commandant ".
Pour les destinataires privés, les formules d'appel sont les suivantes :
• A un inconnu, un étranger, un fournisseur :
o Monsieur ;
o Madame ;
o Mademoiselle ;
• A un ami
o Cher ami ;
o Bien cher ami ;
o Mon cher camarade (camarade de promotion ou officier du même grade) ;
o Mon cher X (n'abusez pas toutefois du possessif) ;
• A une personne que vous connaissez (et seulement si vous êtes de la même génération ou plus âgé) ;
o Cher Monsieur ;
o Chère Madame ]
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