Sujet : Histoire, homme,
Bonjour,
1/Quelle st la différence entre Homme et homme ?
Homme = humain ?
homme = mec, garçon ?
2/Quelle est la différence entre l'Histoire et l'histoire ??
Merci
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Bonjour,
1/Quelle st la différence entre Homme et homme ?
Homme = humain ?
homme = mec, garçon ?
2/Quelle est la différence entre l'Histoire et l'histoire ??
Merci
Oui, "Homme" (avec une majuscule) est censé signaler que l'on parle de l'être humain ou de l'humanité en général par opposition à "homme" (avec une minuscule), qui désigne dans ce cas un individu de sexe masculin.
Quant à "Histoire" (avec une majuscule), ce mot signale que l'on parle de l'histoire des hommes en général, depuis la préhistoire jusqu'à nos jours, c'est-à-dire la "grande" histoire, celle des historiens. De son côté, le mot "histoire" avec une minuscule désigne une œuvre de fiction, un conte, un ouvrage narratif, etc.
Je ne suis pas très adepte de ce distinguo et ne m'en sers jamais, personnellement, sachant que la différenciation est facile à faire en fonction du contexte.
Je ne suis pas très adepte de ce distinguo et ne m'en sers jamais, personnellement, sachant que la différenciation est facile à faire en fonction du contexte.
Bonsoir !
Je partage cette attitude.
Il me semble qu'à l'école on nous enseigne l'histoire et la géographie.
Et tant pis pour les journalistes qui ouvrent grand la bouche pour nous raconter l'‹ histoire avec un ‘grantache’ ›.
Cordialement.
J'ai fini pour ma part par rejoindre aussi, en gros, ce point de vue. On pourrait appeler ce type de majuscule la majuscule de majesté, autrement dit de grandeur ou de solennité, ce qui implique de ne pas en abuser. Son inconvénient est de paraître suivre l'influence anglaise, ou anglo-saxonne, je ne sais plus, alors qu'à mon avis il ne faut pas systématiser ; son avantage est d'exclure en principe tous les sens seconds, ou la plupart : exemple pour l'Humanité, le Temple...
Je ne suis pas très adepte de ce distinguo et ne m'en sers jamais, personnellement, sachant que la différenciation est facile à faire en fonction du contexte.
Ouh là ! Certains ont déjà tendance à comprendre les droits de l'Homme comme les droits de l'homme. Alors, sans la majuscule vous courez droit à la confusion.
Sur la lancée, je suggère qu'on utilise désormais les petites capitales comme majuscules de demi-majesté, de demi-grandeur ou de demi-solennité.
... n'empêche que, si on me parle d'un ouvrage traitant de l'histoire de l'Humanité, je penserai d'abord au journal, avant de comprendre qu'il s'agit de l'histoire de l'humanité. Je ne dis pas que j'ai raison, je suis d'accord avec la règle (de la majuscule) rappelée par plusieurs, mais je constate que son non-respect n'empêche pas de comprendre le sens de la locution.
Pourtant, le sens de l'histoire n'est pas tout-à-fait le sens de l'Histoire !
J'en conviens mais, pour une fois, souffrons que je ne sois pas conservateur (grammaticalement parlant). Ce d'autant plus que j'ai eu parfois tendance à abuser des majuscules (mais je me soigne).
Cela dit, quelles solutions avons-nous, par exemple dans le cas de l'Humanité, pour couvrir les différents sens possibles, sans contexte particulier ?
=> un ouvrage sur l'histoire de l'Humanité / sur l'Histoire de l'Humanité : de la préhistoire à nos jours / de la Préhistoire à nos jours ?
=> un ouvrage sur l'histoire de l'Humanité : de Jaurès à Buffet ?
=> un ouvrage sur l'histoire de l'humanité : de la compassion à l'empathie ?
=> un ouvrage sur l'histoire de l'humanité : et rien sur l'histoire de la divinité ?
J'en passe et des meilleures... tout en constatant in petto que, ni Robert, ni le TLFI ne l'indiquent, cette f... majuscule, pour le genre humain ! Même Littré ne s'y rend pas, qui signale d'ailleurs là « un sens assez nouveau et qui n'est pas dans le latin ».
Pas plus pour l'histoire, la petite, vs la grande. Robert cite d'ailleurs La Bruyère : « Ces gens lisent toutes les histoires et ignorent l'histoire ».
Alors...
Dans l'Antiquité, et sans doute encore beaucoup plus tard, l'identité humaine tenait dans ce que nous appelons les peuples ou les nations. C'est sans doute en partie l'industrialisation et l'urbanisation qui, en faisant reculer l'importance de la notion de peuples ou de nations, ont pu pousser à la notion d'humanité. La mondialisation a pu jouer encore, ainsi que, certainement, une meilleure connaissance de la préhistoire, des origines de l'homme, de l'histoire de la planète ou de celle de la nature.
L'histoire elle-même, vue comme un tout, était liée, au moins en Occident, à la vision religieuse, ce qui excluait la majuscule.
On écrit : "Le président Français" ou " Le président français"
"Un joueur canadien" ou "Un joueur Canadien"
quelle est la règle de la majuscule ? on l'utilise quand ?
récemment l'olympique de Marseille a fait une erreur d’orthographe, sur le dos du nouveau maillot de l'OM, il y est écrit : "Et nos cœurs sont oranges", normalement "orange" ??
des robes rouges ou des robes rouge ??
s'il vous plait expliquez-moi tout ça
Merci d'avance
Bonsoir Martin,
1° en principe, on utilise la majuscule quand le terme « français » est utilisé comme nom et désigne un individu de nationalité française, et la minuscule quand il est adjectif : le président français est un Français normal.
On ne la met pas quand « français » désigne la langue française : les Français parlent français.
C'est pareil pour les Canadiens, qui habitent au Canada mais ne parlent pas canadien : ils parlent anglais ou français, même entre Canadiens...
2° pour l'accord des couleurs, c'est plus délicat, car la règle existe mais n'est pas lumineuse.
Quand le qualificatif de couleur est adjectif, il s'accorde : des robes bleues, des robes rouges.
Quand il renvoie à une chose utilisée comme comparatif de couleur, le qualificatif est considéré comme un nom apposé : des robes bleu ciel, des robes rouge sang, des maillots orange.
Cela dit, j'ai du lire l'article deux fois avant que la faute m'apparût.
P.S. : c'est tordu, car on écrira : des robes comme le bleu du ciel, des robes bleues comme le ciel.
2° pour l'accord des couleurs, c'est plus délicat, car la règle existe mais n'est pas lumineuse.
Peut-être pas lumineuse, mais au moins linpide !
C'est un jeu d'enfant.
Les "vrais" adjectifs, variables
bleu, cramoisi, glauque, incolore, jaune, noir, pers, rouge, violet, etc.
Les noms enployés comme adjectifs, invariables
auburn, bistre, citron, émeraude, fuchsia, orange, saumon, etc.
Les noms devenus des adjectifs, variables
alezan, écarlate, fauve, mauve, rose, zinzolin, etc.
Une fois ces 3 listes de mots appris bêtement par coeur, on peut passer aux adjectifs conposés, aux conposés nuancés, aux conposés mixtes et autres subtilités...
Et dire que certains voudraient réformer ces beles règles !
Peut-être pas lumineuse, mais au moins linpide !
C'est un jeu d'enfant.
[…]
Une fois ces 3 listes de mots appris bêtement par coeur, on peut passer aux adjectifs conposés, aux conposés nuancés, aux conposés mixtes et autres subtilités...
Et dire que certains voudraient réformer ces beles règles !
Et même, certains voudraient que l'on écrive limpide, belles, employés, ces listes […] apprises, cœur, composés ! Halte à cette dictature !
Les noms enployés comme adjectifs, invariables
auburn, bistre, citron, émeraude, fuchsia, orange, saumon, etc.
[…] Une fois ces 3 listes de mots appris bêtement par coeur […]
La liste des adjectifs de couleur qui sont invariables parce qu'ils s'agit de noms employés adjectivement compte près de cent mots. L'apprendre bêtement par cœur, comme le ferait un imbécile, serait inutilement contraignant. Il vaut mieux se servir de son intelligence et se rappeler que ces adjectifs signifient de la couleur de …
Des yeux (de la couleur de la) noisette.
Des robes (de la couleur de la) turquoise.
Des impers (de la couleur du) mastic.
Exceptions : écarlate, faune, incarnat, mauve, pourpre et rose, qui sont assimilés à des adjectifs classiques et sont variables. Cette liste de six adjectifs, on peut l'apprendre par cœur.
Par ailleurs, on écrira :
— des encres bleu-noir (d'une couleur qui mêle le bleu et le noir, deux adjectifs pour un seul substantif),
— des robes blanc et noir (chaque robe présentant les deux couleurs), mais des robes blanches et noires (certains étant blanches, d'autres étant noires),
— des drapeaux bleu, blanc, rouge (trois couleurs pour un seul objet ; des drapeaux bleus, blancs, rouges pourrait laisser croire qu'il y a des drapeaux bleus, des blancs et des rouges),
— des voitures vert olive (d'un vert comme celui de l'olive), des costumes gris perle (d'un gris comme celui de la perle),
— des cheveux châtain clair, des pulls bleu marine, des jupes rouge vif (le second adjectif modifie le premier pour ajouter une nuance),
— des tissus lie-de-vin, des chapeaux feuille-morte (l'adjectif est un nom composé adjectivé).
Ces exemples montrent que la règle s'appuie sur une logique et permet de s'exprimer avec clarté et précision.
Toutes ces finesses (et bien d'autres), qui chagrineront les cerveaux paresseux mais raviront les esprits curieux, sont expliquées très clairement dans un délicieux ouvrage que je ne cesserai jamais de vanter ici : les Difficultés de la langue française, d'Adolphe V. Thomas, chez Larousse. C'est une source inépuisable de connaissance et de plaisirs. Mais ce livre est dangereux : je l'ai offert à ma fille pour ses 13 ans, elle est devenue correctrice !
@Baka. Pour pers, je veux bien qu'il soit variable, mais comment ? (lol)
Un vrai jeu d'enfant ! surtout pour un apprenant FLE...
Et dire que certains voudraient réformer ces beles règles !
Je conpran bien que vous apliquez votre petite reforme à vous tou seul.
Mais je n'an perswa pa la lojik : bele, règle.
Si vous écrivez bele, il faut écrire regle, et si vous écrivez règle, il faut écrire bèle.Mais pourkwa bele, et pa bel, qui eksiste ?
... pas si simple de concevoir une réforme imparablement logique !
Et nos cœurs sont oranges.
Pourquoi voir ici un adjectif de couleur ?
C'est d'une image poétique qu'il s'agit : nos cœurs sont des oranges. Pourquoi des oranges ? C'est dans cette énigme que réside la poésie.
Pour Eluard, « la terre est bleue comme une orange », et le bleu est la couleur du club. Donc, leurs cœurs sont bleus comme des oranges, leurs cœurs sont des oranges, leur cœurs sont oranges.
Et nos cœurs sont oranges.
Pourquoi voir ici un adjectif de couleur ?
C'est d'une image poétique qu'il s'agit : nos cœurs sont des oranges. Pourquoi des oranges ? C'est dans cette énigme que réside la poésie.
Pour Eluard, « la terre est bleue comme une orange », et le bleu est la couleur du club. Donc, leurs cœurs sont bleus comme des oranges, leurs cœurs sont des oranges, leur cœurs sont oranges.
D'accord, cher P'tit Prof, vous connaissez Eluard et son « bleu comme une orange » et vous savez que le maillot de l'OM est bleu. Mais, dans le cas qui nous occupe, il s'agit bien de dire que les cœurs des joueurs et des supporteurs marseillais sont de la couleur orange. La citation complète du texte, dû au rappeur Akhenaton, est d'ailleurs : « Et nos cœurs sont orange(s), comme au couchant sont les flots. » Explication : le maillot que porteront l'an prochain les joueurs de l'OM lors des matchs de Coupe d'Europe sera réversible, noir d'un côté, orange de l'autre. La couleur orange renvoie à celle de la doublure des blousons « bombers » que portent les skinheads racistes. Les supporteurs marseillais antiracistes portent leurs bombers avec la doublure orange à l'extérieur, pour brocarder les skinheads.
Confirmation ici : http://lci.tf1.fr/france/societe/une-fa … 35995.html
Mais peut-être vous avez-nous encore livré une de ces boutades que vous affectionnez. Celle-ci, dont le caractère humoristique ne saute pas aux yeux, risque toutefois de désorienter certains de ceux qui vous lisent ici.
Je conpran bien que vous apliquez votre petite reforme à vous tou seul.
Mais c'est parce que je suis vos conseils éclairés. Couplé à l'adage : qui n'avance pas recule
Mais je n'an perswa pa la lojik : bele, règle.
Si vous écrivez bele, il faut écrire regle, et si vous écrivez règle, il faut écrire bèle.Mais pourkwa bele, et pa bel, qui eksiste ?
Ah l'argument ultime, la caricature !
Je vous croyais pourtant, selon vos dires, neutre concernant ce sujet... (Encore une preuve que l'indécision est une décision ?)
plus sérieusement, je dois toutes mes confuses aux lecteurs de ce forum, j'ai fait une faute de frappe ! (ou plus précisément, oublier d'apuyer 2 fois sur le "l")
Mais je prends note de vos conseils aviser, "bèle" semble aproprier (un bèl homme, une bèle femme... )
Contrairement à ce que vous senblez penser, je ne suis pas forcement pour une orthographe phonétique.
Ce qui me chagrine le plus c'est de lire ce genre de remarque venant de vous. (snif) Surtout après avoir lu votre magnifique poste où vous disiez (si je ne me tronpe) qu'il faudrait plus de tolérance envers les variations orthographiques
... pas si simple de concevoir une réforme imparablement logique !
Je ne peux qu'être d'accord avec vous. Mais ne rien faire ne résoudra rien.
je dois toutes mes confuses aux lecteurs de ce forum, j'ai fait une faute de frappe ! (ou plus précisément, oublier d'apuyer 2 fois sur le "l")
Et pour linpide, enployés, ces listes […] appris, coeur, conposés (trois fois) ? Des fautes de frappe également ?
Ah l'argument ultime, la caricature !
Mais c'est de la provocation ou quoi ?
Voici votre dernière « livraison » :
— (j'ai) oublier d'apuyer,
— vos conseils aviser,
— semble aproprier,
— vous senblez,
— forcement,
— votre magnifique poste,
— si je ne me tronpe.
Dites-moi que vous l'avez fait exprès. Ou bien considérez-vous qu'il s'agit de « variations orthographiques » qui appellent la « tolérance » ?
Un vrai jeu d'enfant ! surtout pour un apprenant FLE...
Mais les langues, quelles qu'elles soient, se sont-elles construites pour avant tout faciliter la tâche des « apprenants » non natifs ? Avec cette logique, il faudrait demander à l'allemand et au russe de supprimer leurs déclinaisons. Et à une flopée de langues de « régulariser » leurs verbes irréguliers.
Et je maintiens que la règle des adjectifs de couleur peut-être apprise comme un jeu. Si on l'enseignait aux enfants (elle et tant d'autres) en les faisant jouer, ils aimeraient cela et apprendraient vite, et définitivement. Ils assimilent très facilement des choses bien plus complexes (électronique, informatique, jeux vidéo…), mais qui ne leur ont pas été présentées comme rébarbatives. Dans les écoles de voile, des enfants de dix ans apprennent les règles de course à la voile, qui sont d'une extraordinaire complexité.
Quand j'avais neuf ans, dans une école du fin fond de la Bretagne, j'ai appris en jouant le calcul mental. Je suis toujours capable de diviser ou de multiplier un nombre à trois chiffres par 25 ou 125 en quatre à six secondes, et de multiplier par 11 un nombre à deux chiffres en deux secondes. J'ai élaboré ma propre méthode qui me permet de passer mentalement des euros aux francs en moins de cinq secondes. Comme je suis marin, je peux aussi, mentalement, convertir des milles nautiques (1 852 m) en kilomètres en trois à dix secondes selon le nombre de départ. Et je ne suis absolument pas matheux (j'ai eu 1 en maths au bac, coefficient 1 heureusement !). On savait jouer, à l'époque ! Et on ne prenait pas les enfants pour des imbéciles.
Mais peut-être vous avez-nous encore livré une de ces boutades que vous affectionnez. Celle-ci, dont le caractère humoristique ne saute pas aux yeux, risque toutefois de désorienter certains de ceux qui vous lisent ici.
Tout juste, Auguste !
Et dites-moi donc quel serait l'intérêt d'une boutade qui ne désorienterait pas ceux qui la lisent ?
Ceux qui parsèment leurs propres boutades de publicité pour le vermifuge Lune ignorent le délicat plaisir de se voir répondre sérieusement à des boutades, et de voir prendre pour une boutade un propos sérieux. Si vous n'étiez pas d'accord avec moi, d'ailleurs, vous en mettriez, du vermifuge Lune !
P.S. Cependant, merci pour l'info. A qui ignore totalement toutes ces histoires de blouson réversible et les paroles des chansons d'Akhenaton, ce slogan est incompréhensible, littéralement incompréhensible, sauf à suivre la piste surréaliste.
P.P.S.
Vous m'écrivïtes :
La citation complète du texte, dû au rappeur Akhenaton, est d'ailleurs : « Et nos cœurs sont orange(s), comme au couchant sont les flots. »
Je croyais en effet faire un peu d'humour aux dépens d'un pubeux aussi illettré qu'analphabète.
C'est un procédé comique que de soumettre à une analyse littéraire un écrit non littéraire.
Mais voilà que vous me révélez qu'il s'agit d'un texte d'auteur, et il n'y a pas une virgule à changer.
On peut même ajouter la constance du télescopage bleu/orange (deux couleurs complémentaires, pour le peintre) : la terre est bleue comme une orange, les flots bleus deviennent orange au couchant... C'est ce qu'on appelle un réseau thématique.
Finalement, ma boutade n'est pas une boutade., même si je ne le savais pas !
Mais voilà que vous me révélez qu'il s'agit d'un texte d'auteur, et il n'y a pas une virgule à changer.
Où ai-je dit : « il n'y a pas une virgule à changer » ?
Bien sûr qu'il faut corriger ce texte ! En supprimant son s fautif.
En le citant, j'ai seulement voulu répondre à votre affirmation : Pourquoi voir ici un adjectif de couleur ? et vous montrer qu'il s'agissait bien ici de l'adjectif de couleur orange, et qu'il ne fallait pas chercher plus loin.
Apparemment, vous avez du mal à reconnaître une erreur, bien vénielle au demeurant et que personne ne vous reprochera.
Et dites-moi donc quel serait l'intérêt d'une boutade qui ne désorienterait pas ceux qui la lisent ?
Ceux qui parsèment leurs propres boutades de publicité pour le vermifuge Lune ignorent le délicat plaisir de se voir répondre sérieusement à des boutades, et de voir prendre pour une boutade un propos sérieux.
L'intérêt ? De faire rire ou sourire, et c'est déjà beaucoup. Que diriez-vous d'un humoriste dont aucune des « vannes » ne serait comprise ? Moi je dirais qu'il ne fera pas une grande carrière. Par ailleurs, se réjouir de voir ses boutades incomprises et prises pour argent comptant me semble être la marque d'un esprit méchant et peu charitable vis-à-vis de ses semblables. Je n'ai jamais aimé le dandysme élitiste méprisant — double pléonasme, je sais. (Je pardonne toutefois à Oscar Wilde car c'est un génie.)
Il n'y a pas une virgule à changer à mon analyse.
On pourrait appeler ce type de majuscule la majuscule de majesté, autrement dit de grandeur ou de solennité, ce qui implique de ne pas en abuser. Son inconvénient est de paraître suivre l'influence anglaise, ou anglo-saxonne, je ne sais plus, alors qu'à mon avis il ne faut pas systématiser ; son avantage est d'exclure en principe tous les sens seconds, ou la plupart : exemple pour l'Humanité, le Temple...
Il y a peut-être un peu de cela à l'origine (une volonté de révérence ou de sacraliser par le Haut de casse = la haute classe)...
En réalité, il s'agit d'une convention mondiale adoptée par le Code International de Botanique et de Zoologie (Faune, flore, algues et Fonge inclus), à l'instigation du Suédois Linné (dit système binominal, ou Linnéen) qui oblige à nommer toute espèce biologique, vivante ou morte, par deux mots, dont le nom de genre est obligatoirement capitalisé (au sens de "première lettre du mot en haut de casse"), suivi du nom d'espèce (dit aussi épithète) entièrement en bas de casse. Cette règle n'est obligatoire que pour le nom scientifique (réputé latin, quel que soit son origine, visualisé par la typo en italiques). Amanita caesarea pour l'Amanite oronge, Homo sapiens pour l'Homme moderne.
Les noms français, dits aussi vernaculaires (locaux) et les noms dédiés (préconisés à l'échelle nationale) ou encore dits vulgaires,
sont souvent respectueux de la capitale générique, mais on reste libre tant que l'académie ne l'aura fixé.
Fernand, vous semblez vouloir contester une intervention d'yd, portant sur la majuscule de majesté, en évoquant « une convention mondiale adoptée par le Code International de Botanique et de Zoologie » concernant le nom de genre, obligatoirement capitalisé, des espèces biologiques. J'ai du mal à voir le rapport entre ces deux emplois de la majuscule.
Cette réserve formulée, je vous remercie de m'avoir instruit.
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