Chover a écrit:Lévine a écrit:Le mot homme se dénasalise au début du XVIIème.
A contrario, encore aujourd'hui, ann est prononcé [ɑ̃n] et non [an] par certains méridionaux. Mais je n'ai présentement aucun exemple à l'esprit.
Dans le texte de Tristan L'Hermite, précité, le "ã" dans le mot "reſiſtãce" (résistance) est donc un "a nasalisé".
Mais ce "a nasalisé", est-ce un "[a] antérieur nasalisé" ou un "[ɑ] postérieur nasalisé" ? (peut-on le savoir ? si j'en crois les dictionnaires actuels qui indiquent la prononciation, la phonétique (?) des mots, il doit s'agir dans "reſiſtãce" d'un "a" postérieur nasalisé, noté en transcription phonétique [ɑ̃]).
La voyelle "ã", lorsqu'elle apparaît dans des textes imprimés anciens, est, si j'ai bien compris, l'équivalent de "an" ou "am".
Mais peut-on aussi trouver, dans des ouvrages anciens, la voyelle notée "ẽ" pour rendre le son (ou la "graphie" ?) noté "en" ou "em" ?
En français ancien, le son "voyellique" noté "en" (ou "em") est-il bien identique au son "voyellique" noté "an" (ou "am") ?