Merci Abel ^^

Donc, l'important, c'est sur qui se porte l'action, et non qui en est l'auteur, c'est ça? C'est vraiment ce point qui me pose problème, car dans une action il y a l'origine et le "destinataire" de l'action, ce sur quoi porte l'action. Ca me perturbe cette histoire....

Si vous voulez même qu'on complique un peu plus la chose, je vous dirais que dans votre phrase, vous n'êtes pas "la destinataire" de l'action (qui correspondrait à la fonction COI) mais "la patiente" (celle qui subit l'action, avec comme fonction COD).

Que vous trouviez ça "perturbant" est tout à fait normal, je pense. Quelle idée saugrenue d'accorder un participe passé (donc, une forme verbale) en genre et en nombre avec un... COD !!!
Mais bon, il faut faire avec et accorder avec le COD antéposé à l'auxiliaire "avoir" dans les temps composés.

Ici les verbes "être" et "avoir" sont des auxiliaires qui sont "vides" de sens.
Comparez : je pense donc je suis et je suis allé me promener. Et : J'ai dix euros dans ma poche et j'ai pleuré tout le jour.
En tant qu'auxiliaires ils "aident" les verbes à se conjuguer aux temps composés. Certains verbes ont besoin de être (notamment les verbes de mouvement et les pronominaux) : elle est sortie, elle s'est soignée mais elle s'est soigné le doigt.
Quand il y a un objet sur lequel porte l'action, l'accord survient ou pas selon que cet objet est placé avant le verbe ou après le verbe : elle s'est soigné la main/ la main, elle se l'est soignée.

C'est une règle à appliquer. Difficile pour moi de vous en dire plus. Ou alors, posez-moi une question.