glop a écrit:Pas du tout.
Je vous avais mal compris, mes excuses.
glop a écrit:Je trouve que des mots comme auteure, professeure ou proviseure se présentent comme des adjectifs.
Cela vient surement de l’absence de la paire de suffixes –eur/-eure.
Ylou a écrit:Et pour camionneur, vous faites quoi? camionneuse ou camionneure? Censeuse ou censeure? Je sens qu'on optera pour chauffeure en face de chauffeuse et surtout entraîneure en face d'entraîneuse!
Ce dernier cas est extrêmement contestable : il faudrait au contraire que le sens parallèle au masculin de entraîneuse étouffe l'autre sens.
Les autres cas me semblent aussi extrêmement contestables. Il ne faudrait pas oublier ces "–eur" sont les suffixes des paires –(t)eur/(t)rice ; -eur/euse, et que le français fléchit ces suffixes en fonction de l’individu concerner, qu’ici il y a une correspondance entre genre grammatical et genre biologique.
Plus on utilisera les formes régulières, moins elles paraitront bizarres, et plus les sens "grivois" passeront au second plan, voire disparaitront. (Comme avec étudiante, qui dans le Littré est : "Au féminin, étudiante, dans une espèce d'argot, grisette du quartier latin.).
Pour rester au rayon dico, un petit exemple de l’utilisation de ces abréviations qui serait une "aberration", une "stupidité, voire "un péril mortel" :
TLFi a écrit:PRIEUR, -EURE, subst.
(…)
Prieur(e) (claustral(e)). Religieux/religieuse élu(e) pour une durée de trois ans ou nommé(e) par un abbé/une abbesse commendataire, afin de gouverner la communauté.