éponymie a écrit:florentissime a écrit:C'est parfaitement illisible.
On ne pʚt pas changer tɷtes les conventions en même temps.
C'est déraisonnable. Il fâɷt rester mesuré.
Poɷr les caractère spéciaux, vɷs pɷvez prendre la table des caractères de ɷinedoɷse
Il s'agissait surtout à l'époque d'aller au bout de ce que l'on pouvait raisonnablement (si, si) faire pour arriver à une orthographe qui respecte la prononciation. Vous remarquerez que les digrammes ont été conservés.
Certes, mais la césure des mots...
éponymie a écrit:Pour le reste : à vous lire, on a l'impression que le discours serait une juxtaposition de sons, comme un lego. Le problème, c'est
- qu'ils s'influencent les uns les autres ces sons,
- que la culture modèle notre système phonatoire très tôt : ce n'est pas à 30 ans que vous pourrez prétendre reproduire toutes les consonnes de certaines langues caucasiennes (l'exemple est extrême mais pour l'anglais ou l'allemand, c'est la même chose),
- que nous entendons ce que nous voulons entendre (ce que nous connaissons) et pas ce que nous devrions entendre selon les lois de l'acoustique. Il existe désormais des machines pour enregistrer et interpréter nos productions orales mais nous ne sommes pas des machines. Et cela vaut pour tout : regardez comme vous refusez de comprendre un texte écrit selon un code qui vous est étranger.
Mais j'ai encore une fois l'impression que vous enchainez provocation sur provocation. Au moins cela permet de voir si nos idées tiennent la route.
Il ne faɷdrait pas entendre par là que c'est notre bɷche qui parle à notre place...
Je répète que le langage c'est aɷssi une habilité orale, et que cette oralité obéit à des contraintes physiques que nɷs partageons tɷs (aɷx quatre cɷins de la planète) : tɷtes les bɷches ont la même forme.
C'est ainsi : la bɷche est un résonatʚr, par conséquent, ce qui attire les vɷèyelles, ce sont ses fréquences propres, qui produisent les harmoniques et donc module le timbre.

Mais, je ne vais pas vɷs faire un cɷrs sur les décompositions de Fourier, rassurez-vɷs... Mais ces choses ont déjà été étudiées et comprises dès le chant classique. vɷayez ici en guise d'intro.
Je vɷs signale d'aɷtre part que je n'ai jamais évoqué un quelconque changement en matière de consonnes, ni évoqué l'ambition de régenter tɷtes les langues de la terre. Les changements que j'ai prônés ne sont que pɷr le français. Ils sont simplement prendre en compte dans l'alphabet, dʚx nɷvelles vɷèyelles "pures", et très usuelles, "ʚ" et "ɷ".
Je ne refuse pas de lire votre "code" étranger. Mais je trɷve que le changement est trop considérable. Je ne vɷas pas du tɷt l'intérêt d'éradiquer la césure des mots. C'est même profondément contradictɷare avec notre langue. Notre langue est basée sur des mots ɷtils (le, la, un, une, à, de, mais, ɷ, et, donc, or, ni, car, en, y, lui, je, tu, il, elle, nous, vous, ils, elles, que, qui, ce, ce que, ce qui, ...etc) : nɷs n'avons pas de cas grammaticaux. Il faut alors que ces mots-ɷtils restent distinguables.
Pour avancer :
- sɷat l'on met un pied devant l'aɷtre.
- sɷat on saute à pied joints.
Je propose d'avancer un pied. Vous proposez une cɷrse en sac.
La cɷrse en sac, c'est amusant vɷs me direz, mais pour avancer sûrement, ce n'est pas l'idéal.