Selon les principes enseignés par ma grand-mère, en société on emploie "ma femme" et "mon mari". Épouse et époux seraient du style juridique et administratif.
Elle rajoutait que c'était les ignorants propulsés dans un milieu qui n'était pas le leur qui croyaient bien faire, corrigeant leur habitude et disant "mon époux", "mon épouse".
Pour le langage juridique et administratif, peut-être encore sous l'influence du langage de l’Église sur ce plan, épouse pourrait être perçu comme plus précis que femme, ce qui impliquerait l'usage parallèle de époux.
Pourtant, mari et femme semblent les termes les plus neutres, qui ne disent rien d'autre, sans délicatesse, sans nuance affective. Quand on parle cependant de sa femme ou de son épouse, de son mari ou de son époux, la nuance affective ou l'absence de nuance dépendent certainement des individus. Mais on ajoute une épithète délicate ou affective, comme chère, tendre, charmante, plus facilement à épouse qu'à femme, par exemple en demandant des nouvelles. À un collègue je préfère encore dire ton épouse t'a appelé que ta femme t'a appelé, mais cette préférence peut encore varier d'un individu à l'autre.
Dans les traductions du NT, époux ou Époux est le mot noble, par exemple dans la parabole des vierges folles, alors que le terme neutre est le mari, auquel je préfère personnellement, pour rendre aner comme dans la parabole de la Samaritaine, un homme à toi, à elle, etc..
Fille légère ne peut bêcher.