Je propose le mot numéro.

Ce clown-là, c'était un sacré numéro ! Sûrement le numéro 1 dans son domaine. Un soir, il avait réussi son numéro avec un tel brio qu'un agent planqué dans la salle a fini par lui demander son numéro. Cette collaboration a débouché sur une photo en une d'un numéro à petit tirage. Depuis, plus rien... à moins d'avoir loupé un numéro.

Bon, d'accord, on a connu meilleure entrée en la matière...

J'enfile mes pantoufles de VAIR et me dirige VERS la cage de VERRE où se trouve  un VER VERT. Hélas, je marche dans de la bouse de VACHE laissée là, non par une vache authentique mais par mon peau  de VACHE  de voisin qui est jaloux de ma grande connaissance du français alors que lui le parle comme un VACHE espagnole. Ah vraiment , côté voisins, c'est les VACHES MAIGRES. Mon autre voisin, qui a peint sa maison QUEUE DE VACHE, prétend me donner des conseils de jardinage. Alors qu'il se penche vers le PLANCHER DES VACHES, je lui donne un COUP DE PIEDS DE VACHE. Erreur fatale, j'avais oublié que c'est un agent de police. Ses confrères accourent et m'emmènent pendant que je crie : MORT AUX VACHES !

… et même un pis à lait !…

Certains ruminent en effet de sombres desseins, mais il me semble bien que ce soit à cause d'un autre raccourci métonymique que l'argot a forcé cette dénomination, le même genre de raccourci qui les fait maintenant appeler les bleus.

Vous avez sans doute raison mercattore, mais ce que le langage populaire nomme bleus de nos jours, ce sont bien les gendarmes (qui ont changé de couleur), et notamment ceux affectés à la surveillance de la circulation.