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forum abclf » Écriture et langue française » Extrapolation en poésie
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Peut-on envisager, en poésie, de créer un mot en le transcrivant d'une langue étrangère ? Par exemple, puis-je m'inspirer du jaune espagnol pour parler de la couleur "amarille" ?
[...]
Mimosas rieurs
En cotonnades de soleil
Février, effusion d’amarille
Sous le baldaquin d’azur
[...]
Amis érudits et poètes, merci de vos lumières !
Peut-on envisager, en poésie, de créer un mot en le transcrivant d'une langue étrangère ?
Je ne vois aucune raison qui vous interdirait de le faire.
Pourquoi vous être envolé, Monsieur Plumes colorées ?
J'ai enleve ma reponse car elle meritait d'etre un peu travaillee...
Je suis encore a la recherche d'exemple de xenismes/etrangismes en poesie francaise...
Trouves pour le moment:
Verlaine, Sonnet boiteux:
"Tout l'affreux passé saute, piaule, miaule et glapit
Dans le brouillard rose et jaune et sale des Sohos
Avec des "indeeds" et des "all rights" et des "haôs"."
Rimbaud, Aube:
"Je ris au wasserfall blond qui s'échevela à travers les sapins"
Je continue mes recherches...;
Je suis encore a la recherche d'exemple de xenismes/etrangismes en poesie francaise...
Pourquoi faudrait-il des exemples, des précédents, des modèles, des permissions ? Même la question de Pearl, « Peut-on envisager… », me déconcerte un peu.
Surtout qu'il ne s'agit pas d'interpolation, mais de création de mots...
En poésie, tous les coups sont permis : poésie vient du grec et signifie fabrication.
Merci P'tit Prof ! C'est la réponse que j'attendais.
Je remets souvent mon ouvrage sur le métier, mais parfois les mots s'imposent. Subsiste toujours le doute, quant à savoir si une tournure est correcte ou admissible.
Je suppose que j'ai besoin de prendre un peu de bouteille 
De là viennent mes interrogations, Gilles. Je réclame l'indulgence
De là viennent mes interrogations, Gilles. Je réclame l'indulgence
Nous nous sommes mal compris, ou je me suis mal exprimé. Je pense qu'il ne s'agit pas de solliciter l'indulgence, mais d'être soi-même. Surtout, n'écrivez pas comme Rimbaud (ou tout autre poète).
Pearl a écrit:De là viennent mes interrogations, Gilles. Je réclame l'indulgence
Nous nous sommes mal compris, ou je me suis mal exprimé. Je pense qu'il ne s'agit pas de solliciter l'indulgence, mais d'être soi-même. Surtout, n'écrivez pas comme Rimbaud (ou tout autre poète).
Je n'ai pas mal pris vos propos, loin s'en faut ! Il m'arrive juste de manquer un peu d'assurance parfois, dans certains domaines. Je n'écris pas depuis longtemps (laroute est longue...) mais mes mots me ressemblent. Si je crois inévitable le fait d'être, consciemment ou non, soumis à l'influence de ses lectures, chacun oriente sa plume selon l'axe de son coeur ou de son âme.
Je considère pour ma part que je n'aurai jamais fini d'apprendre !
J'allais oublier ! Merci Papageno d'avoir pris le temps de chercher ces références littéraires. Le détour par la poésie (découverte ou redécouverte) est toujours un plaisir.
De rien de rien, les exemples d'ailleurs n'etaient pas la pour justifier une demarche qui n'en avait pas besoin, mais juste pour l'encourager...
[…] les exemples d'ailleurs n'etaient pas la pour justifier une demarche qui n'en avait pas besoin, mais juste pour l'encourager...
Ne m'en veuillez pas, mais c'est ce que je disais, on propose toujours des exemples, des modèles, des précédents…
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