Sujet : Bibliothèque d'objets
À la bibliothèque d’objets de Montreuil (BOM), on peut emprunter un objet d’usage rare ou ponctuel. Un concept venu des États-Unis et qui se développe dans l’Hexagone, porté par des objectifs de moindre consommation, de partage et d’échanges.
[...] le temps moyen d’utilisation d’une perceuse, sur toute sa durée de vie, est de… douze minutes. Soit à peu près le délai – voire moins – passé dans les rayons d’un magasin de bricolage à hésiter entre différents modèles (visseuse, à percussion… ?). Bref, typiquement le genre d’engin qui, aux côtés de l’appareil à raclette, de la décolleuse à papier peint, du télescope ou de la caméra GoPro, a toute sa place dans une bibliothèque d’objets. À savoir un endroit « où l’on n’emprunte pas un livre mais un objet, l’idée étant de répondre à des besoins de la vie quotidienne d’utilisation rare ou ponctuelle », explique Sylvain Mustaki.
Ce dernier s’est inspiré d’expériences menées à l’étranger, notamment aux États-Unis, où les libraries of things – littéralement les « bibliothèques de choses » – sont particulièrement répandues. Elles ont commencé à se développer à la fin des années 1970, d’abord centrées sur les outils (la perceuse, on y revient toujours…). Avec cette particularité : ces libraries of things sont généralement lancées par des « vraies » bibliothèques (municipales, universitaires ou indépendantes) qui proposent, dans un même lieu, les œuvres complètes de Hemingway et de quoi retaper son vélo ou s’équiper pour un week-end de ski.
https://www.telerama.fr/sortir/a-montre … 009958.php
Jusque-là, le suffixe -thèque était assez développé et connu pour s'adapter à un tas de choses. À côté de la bibliothèque, on avait la discothèque, la cédéthèque, la ludothèque, la vinothèque, la pinacothèque, etc.
https://cnrtl.fr/definition/-th%C3%A8que
Êtes-vous satisfait de la formation de "bibliothèque d'objets" ? Auriez-vos préféré "objethèque", qui existe aussi ? Autre chose ?