YD a écrit:Puis j'ai eu l'idée du propre, dans la mesure où il caractérise la nature de chacun et dans la mesure où à mon sens l'inné devrait logiquement en être exclu.
Bingo YD ! Ce propre m'appartient car je l'ai « conquis » : il fait réellement et intimement partie de moi... maintenant.
J'étais insatisfait de l'acquis dans la mesure où il ne me semble pas faire nécessairement partie de la nature d'un individu.
Soyons clair : l'acquis ne fait jamais partie de la nature de l'individu, par définition puisque, la nature, c'est ce qui est inné et l'acquis ce qui est construit, c-à-d. culturel.
Quant à adventice, je ne connaissais le terme qu'en botanique - comme adjectif et comme nom : une racine adventice, une adventice. Il s'agit d'un élément qui se rattache à un corps principal, qui « vient par le côté, vers, près de... ». On pourrait parler de « pièce rapportée ».
Il reste que, le terme qui me semble le plus approprié dans le cadre de la question de Nicolas, c'est qqch comme « qualités propres », désignant un ensemble de caractéristiques acquises par l'expérience (car seules les potentialités sont innées, les qualités sont acquises) et durablement constitutives de la personnalité de l'être.
PS @ Trevor : pour la raison déjà expliquée (nature / culture), une qualité acquise ne peut être désignée comme « seconde nature ». Cela dit, l'idée de « propre » est bien rendu - dans le langage courant - par cette expression : Proust n'était pas un scientifique...
elle est pas belle, la vie ?