Si tu as :
Pierre m'a dit que Paul répétait tout le temps que Jules n'aime pas Jim
alors tu peux avoir aussi :
Pierre m'a dit que Paul répète tout le temps que Jules n'aime pas Jim.
Si l'imparfait aimait n'est déclenché — et il peut effectivement ne pas l'être — ni par la présence de l'imparfait répétait de la subordonnée régissante ni par le passé composé a dit de la principale, alors il n'y a aucune raison qu'il n'y en aille pas de même pour l'imparfait répétait vis-à-vis du passé composé de la principale.
Se pose alors la question de la possibilité du tour ci-dessous :
Pierre m'a dit que Paul répète tout le temps que Jules n'aimait pas Jim.
Je pense que c'est possible.
Du coq à l'âne. Dans la phrase suivante :
Je vous ai écrit en allemand. Je savais que vous étiez autrichien.
pourriez-vous remplacer étiez par êtes ?
Même question avec :
Comme je savais que vous étiez autrichien, je vous ai écrit en allemand.
Ylou a écrit:Pierre m'a dit qu'il n'aimait pas les voyages. On peut tout aussi bien dire : Pierre m'a dit qu'il n'aime pas les voyages s'il s'agit, à son sujet, d'une vérité qui dure encore au moment où moi-même, je rapporte ses propos.
C'est vrai qu'on peut employer :
Pierre m'a dit qu'il n'aimait pas les voyages
dans le cas où Pierre maintient toujours son aversion pour les déplacements au moment de l'énonciation.
Avant que d'être l'expression d'un fait révolu, l'imparfait subordonné est par lui-même un indice de subordination à une principale au passé et/ou d'aspect composé. Comme tu l'as dit, seul le co(n)texte permettrait éventuellement de décider si l'imparfait subordonné est autre chose qu'un simple fait de subordination (concordance).