Sujet : Cache cache de faute d'orthographe
Bonjour, bonsoir !
Tout d'abord, excusez moi si ce post n'est pas dans la bonne rubrique.
Aujourd'hui ma professeur de français m'a reproché de manière humiliante que ma copie était truffée de faute d'orthographe. Après mainte relecture, j'ai en effet découvert une ou deux fautes mais je ne parviens vraiment pas à en trouver d'autre. Je voudrais donc demander votre aide si vos pourriez m'aider à dénicher ces fameuses fautes afin que je puisse les corriger. Je vous remercie d'avance
Parmi différentes productions contemporaines, certains noms se distinguent particulièrement. Antony Gormley, sculpteur anglais essentiellement connu pour son œuvre Ange du nord à Gateshead (Angleterre), réalise en 2003 un autre de ses projets, Domain Field à Winchester (Royaume uni). Cette installation, autrement dit, espace scénographique investi d'élément artistique et incluant un contact entre spectateur et œuvre, se compose de divers moulages de différents corps (enfant, adulte, personne âgée ...).
Tout d'abord, cette réalisation contemporaine met en scène en ensemble de corps évidés, réalisés à l'aide de bouts de métal reliés par des liens de soudure. Suggérant les silhouettes donc ne donnant pas de forme définie, Gormley s'intéresse particulièrement à l'idée d'évoquer des personnes imprécises, comme ci celles-ci semblaient se chercher, à affirmer une identité construite et accomplie.
Chacune de ses figures tiennent debout grâce à un agencement aléatoire du matériau. Gardant l'aspect brut du composant, l'artiste conserve une vision authentique, originale sur ses moulages. Ceci engendre aussi la mise en évidence d'une certaine pureté, naïveté se reflétant à travers ce matériau sous forme initiale, relatif d'une volonté de définition précise de soi que les figurants de l'œuvre laissent transparaître.
Ce vide prenant à travers ce squelette métallique peut tout aussi bien laisser suggérer une vision plus pessimiste, celle de voir en quelqu'un l'absence d'identité, telle une coquille vide et significative d'un trouble de l'être ; un semblant de dépression. Cette insistance sur la Personne met clairement en avant l'être éphémère qui nous compose.Domain Field est disposé dans une salle, celle de The Great Hall dont les murs sont recouverts de miroirs. La lumière disséminée de la pièce est troublée par un léger brouillard donnant l'impression d'être dans un endroit imprécis, plaçant le spectateur dans une sorte d'errance parmi les différentes sculptures disposées de manière à investir équitablement le lieu. De ce fait, la sensation d'encombrement, de déstabilisation, de perte de repaire est omniprésente. Le spectateur se retrouve plongé dans une médiation où espace intime (retour sur soi) et espace public se croisent (contacte avec autrui).
L'œuvre est réalisée à échelle humaine. Les murs de la salle limitent la vision du spectateur bien que les miroirs permettent une expansion infinie, déformant ainsi l'horizon et plongeant ce dernier dans un vaste champ. La déambulation du visiteur déplace son point de vue, permettant à l'œuvre d'être explorer sous tous ses angles. Aussi, sa progression visible à travers le reflet est une des données intéressantes fourni par l'artiste. Cette découverte s'assimile aussi à celui de l'être rencontrant autrui, personne indéfinie, et mettant en valeur une prise de conscience du besoin social qui détermine l'humain.
Tout comme le toucher permet une meilleure prise de connaissance de l'œuvre, Gormley incite le spectateur à mieux se connaître, s'établir et met en évidence la vanité de l'être ; une durée imprécise pour se découvrir avant de disparaître, unifié au brouillard du lieu. Tandis que Bill viola s'étend sur une durée précise et établie (celle de la naissance et de la mort) avec son installation Station, Antony Gormley se place dans un espace intemporel et met l'accent sur le moment précis même où le spectateur est placé face à lui-même et face aux autres.
Le plus appréciable dans les réalisations de cet artiste intéressant est cet accent poussé sur l'approche de la personne, l'évocation de son passage éphémère au monde.