C'est toujours pareil, dès que des différences existent, des différends surgissent.
Ce n'est jamais sans arrière-pensée que l'on pense à se mettre en avant.
Il faut parfois plusieurs lignes pour un trait d'esprit.
Le plus court chemin entre deux points est la ligne droite car il n'y a jamais personne pour vous attendre au tournant.
Il n'existe pas de recette de l'amour, ce qui n'a jamais empêché d'en faire tout un plat.
Les mots d'esprit devraient s'écrire sur du papier à lettre à en-tête.
Marée inhumaine
La surpopulation est en marche. Elle a même de plus en plus tendance à débouler en masse vers les sites touristiques. Et quand une marée humaine envahit le flanc du Mont Saint-Michel à la vitesse d’un cheval de trait au pas, flotte comme un air de déjà vécu en affrontant les vagues successives de franciliens tentant de monter dans une rame de métro un jour de grève à 18h30 à la station Saint-Michel. L’ascension de l’une des sept merveilles du monde vire à la réplique du chemin de croix vers le sommet du Golgotha, les omelettes de la mère Poulard en plus et les coups de fouet en moins. Un calvaire à faire regretter la quiétude d’une promiscuité mâtinée de crème solaire et d’huile de friture des plages de Fréjus et de Saint-Raphaël au mois d’août. A ce rythme de saturation des sites dits remarquables, la Creuse va finir par déborder, Morlaix est aux abois, le département de la Haute-Savoie se fait un sang d’encre pour le Mont-Blanc et les candidats à la visite du musée du mouchoir de Cholet risquent d’essuyer des refus, n’ayant plus que leurs yeux pour pleurer.
On aurait dû se douter qu’un jour viendrait où le tourisme de masse finirait par devenir pesant.
A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur !