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Le forum d'ABC de la langue française

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Revue du sujet (plus récents en tête)

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La rhétorique et l'éloquence sont un tout autre sujet que la grammaire analytique ; leur vertu n'a pas échappé aux Finlandais, qui les pratiquent souvent sous une forme rajeunie (défense d'une cause, plaidoirie pour ou contre tel personnage de roman...). Mais de grammaire au sens ou nous l'entendons, point ou en tant que de besoin. Il faut dire que les langues ne sont pas comparables.

24

Le cours de grammaire est comme le cours de sciences naturelles, le cours d'histoire ou de géographie; il n'a pas peut-être pas de vocation pratique immédiate si ce n'est d'élargir notre connaissance et d'entraîner notre réflexion. Cela dit, il est peut-être dommage qu'il n'y ait plus de cours de rhétorique et d'éloquence. Mais bon, on peut toujours écouter du slam et du rap en classe.

23

Lévine a écrit:

C'est un fait que lorsque j'étais enseignant au Collège, je n'ai jamais constaté une influence quelconque de la grammaire scolaire sur les performances en lecture et en expression écrite et orale...

Dans ces domaines, la grande majorité des élèves ne peut que progresser de la sixième à la troisième : de quels instruments de mesure dispose-t-on pour attribuer les acquisitions à tel ou tel facteur ? Comment la grammaire pourrait-elle n'en pas être un, parmi d'autres ?

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C'est un fait que lorsque j'étais enseignant au Collège, je n'ai jamais constaté une influence quelconque de la grammaire scolaire sur les performances en lecture et en expression écrite et orale...

21

Gros malentendu : vous confondez la grammaire, qui ne s'enseigne pas à des locuteurs natifs, et la terminologie qui, elle, s'enseigne et cause de gros dégâts dans les jeunes esprits.

20

P'tit prof a écrit:

Compatissez, cela ne mange pas de pain, mais donnez-moi une raison, au moins une, d'enseigner cette pesante terminologie, variable, que vous nommez  grammaire.
Pour commencer, pourriez-vous délabyrinther :
« on met sur le même plan, à tort, « des choses curieuses » dans « Il s'est passé des choses curieuses » et « Je vois des choses curieuses », où ce groupe est C.O.D. »
Pourquoi à tort ?

Parce qu'en grammaire traditionnelle, pour le moins, il est bon de faire la différence entre le C.O.D. et les autres fonctions du groupe nominal et que cette acquisition contribue, à moyen terme, à une meilleure maîtrise de la langue et à une meilleure compréhension des interlocuteurs ou des écrivains ; parce que, ainsi que l'a indiqué Abel, cette sorte de connaissance facilite l'acquisition de langues étrangères.
Mais si vous voulez à tout prix démontrer que l'enseignement de tel ou tel fait de langue, voire de toute grammaire, « ne sert à rien », je crains de ne pas être à la hauteur de votre désenchantement… et de fatiguer le lecteur.
J'y reviens : qu'en est-il de vos collègues ? Comment expliquez-vous cette désillusion « depuis [votre] entrée dans la carrière » ?

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Compatissez, cela ne mange pas de pain, mais donnez-moi une raison, au moins une, d'enseigner cette pesante terminologie, variable, que vous nommez  grammaire.
Pour commencer, pourriez-vous délabyrinther :
« on met sur le même plan, à tort, « des choses curieuses » dans « Il s'est passé des choses curieuses » et « Je vois des choses curieuses », où ce groupe est C.O.D. »
Pourquoi à tort ?

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P'tit prof a écrit:

Très conscient : c'est justement la question que je me pose depuis mon entrée dans la carrière.

Une désillusion originelle étonnante. Vos collègues ont-ils le même état d'esprit ? Quoi qu'il en soit, je compatis.

17

Simple constat, conclusion de quarante deux ans d'enseignement. Ce qui n'empêche pas d'enseigner, mais la correction des copies met en évidence la bouillie qui habite les cerveaux -les copies d'examen, surtout, dont les confusions ne peuvent m'être imputées.

Chover :

Vous êtes bien conscient que poser cette question revient à poser celle de l'utilité de la grammaire.

Très conscient : c'est justement la question que je me pose depuis mon entrée dans la carrière.

16

P'tit prof a écrit:

La leçon suivante porte sur la typologie des suites du verbe.

Excusez-moi, la leçon dont vous parlez m'est bien mystérieuse.

P'tit prof a écrit:

Ceci précisé, en quoi est-ce important, au collège, de diagnostiquer les COD ?

Vous êtes bien conscient que poser cette question revient à poser celle de l'utilité de la grammaire. Le langage oral des premiers hommes ne nécessitait peut-être aucune réflexion quant à son fonctionnement. Mais c'est probablement l'apparition de l'écriture, un progrès immense s'il en fut jamais, qui a amené, voire contraint nos ancêtres à cette réflexion. Bien entendu, cette dernière doit suivre la pratique de la langue, elle ne saurait la précéder, mais s'en priver ne peut que nuire à l'apprentissage ou aux progrès.
À moins que ce soit précisément le C.O.D. qui vous paraisse indigne de faire l'objet d'un enseignement ? 

P'tit prof a écrit:

De toutes façons TOUT induit en erreur les chères têtes blondes...

Quel pessimisme ! Comment argumenter en face d'une pareille affirmation ? S'agirait-il de second degré ?