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Le forum d'ABC de la langue française

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1passant a écrit:

Silenc(i)er ? cnrtl :

"
2.
Silencer, silencier, verbe trans.,littér., rare. Imposer silence à, réduire au silence. Non que l'été soit maintenant moins doux qu'il était quand les hymnes mélancoliques du rossignol silenciaient la nuit! (Chateaubr.,Litt. angl., t. 1, 1836, p. 274).Aujourd'hui levé à huit heures (...) fait un article que L. B., ce moine d'Égypte châtreur, a mutilé dans ce qu'il avait d'énergique et de vrai. L'ai laissé faire, étant devenu à l'endroit du journalisme aussi impersonnel que l'on puisse l'être et ayant fourré ma volonté à silencer ma conscience de ce qui est bien (Barb. d'Aurev.,Memor. 2, 1839, p. 325)."

elle.fr/Societe/News/Transidentite-silencier-intersectionalite-les-nouveaux-mots-du-Petit-Robert-3928212
Silencier fait son entrée dans le Petit Robert ! Il est court, simple à conjuguer et son sens est plus que clair, je pense que j'ai trouvé le mot qu'il me fallait !
Merci à toi et encore merci à tous pour toutes vos réponses !

28

Chover a écrit:

Abel, on doit sans doute se méfier de toute généralisation en ce qui concerne la préférence donnée aux mots courts, mais je suis persuadé de son rôle. Les publicitaires le savent bien, le grand public aussi, qui recourt à cool, crash, live, deal… davantage qu'à sympathique, écrasement, direct, marché…, ce que je regrette.

En fait, il existe deux tendances contraires : celle qui conduit à préférer les mots longs aux mots courts (absolument, tout à fait, plutôt que oui) et l'inverse que vous signalez à juste raison. Il n'est pas facile de prévoir quelle tendance affectera un mot donné, mais on peut toujours, a posteriori, expliquer un phénomène par l'une des deux tendances. Ce doit être une spécialité française, d'ailleurs, qui permet de faire coexister "Tel père, tel fils" avec "À père avare, fils prodigue" ! Dans les exemples précis que vous citez, il n'est pas sûr que la brièveté des mots soit la seule raison du choix des publicitaires : l'attrait de l'anglicisme joue aussi.

27

Taire est le meilleur client, AMHA : « Tu vas la taire, ta gueule ! » crie Jean Gabin dans Gueule d'amour.

26

Lévine a écrit:

Mais couper quelqu'un signifie l'interrompre, je crois.

Oui. À vrai dire, je ne pensais pas particulièrement à « couper quelqu'un », j'imaginais plutôt un complément de couper à choisir selon les circonstances mais désignant ce qu'on entend.

Abel, on doit sans doute se méfier de toute généralisation en ce qui concerne la préférence donnée aux mots courts, mais je suis persuadé de son rôle. Les publicitaires le savent bien, le grand public aussi, qui recourt à cool, crash, live, deal… davantage qu'à sympathique, écrasement, direct, marché…, ce que je regrette.

25

Chover a écrit:
Lévine a écrit:

Pourquoi pas "couper l(e) son" ?

… que j'avais proposé (sans « le son ») dans mon message numéroté 3 !

Mais couper quelqu'un signifie l'interrompre, je crois.

Quand l'objet est une personne, j'ai proposé fair(e) taire.

24

Bravo pour cette trouvaille. Comme d'habitude, notre langue est déjà riche à foison, mais c'est un trésor trop ignoré. Pas sûr que cela puisse prendre (car quand même, comment résister à l'attrait d'un anglicisme ?), mais c'est un bon candidat.

23

Silenc(i)er ? cnrtl :

"
2.
Silencer, silencier, verbe trans.,littér., rare. Imposer silence à, réduire au silence. Non que l'été soit maintenant moins doux qu'il était quand les hymnes mélancoliques du rossignol silenciaient la nuit! (Chateaubr.,Litt. angl., t. 1, 1836, p. 274).Aujourd'hui levé à huit heures (...) fait un article que L. B., ce moine d'Égypte châtreur, a mutilé dans ce qu'il avait d'énergique et de vrai. L'ai laissé faire, étant devenu à l'endroit du journalisme aussi impersonnel que l'on puisse l'être et ayant fourré ma volonté à silencer ma conscience de ce qui est bien (Barb. d'Aurev.,Memor. 2, 1839, p. 325)."

22

Lévine a écrit:

Pourquoi pas "couper l(e) son" (3/4 syllabes, comme "mutifier" qui ne s'imposera jamais) ?

Si la comparaison du nombre de syllabes était un critère important pour  l'adoption d'un mot (ce que je ne crois pas vraiment), il faudrait en fait comparer les utilisations pratiques : j'l'ai mutifié c/ j'lui ai coupé l'son.

21

Lévine a écrit:

Pourquoi pas "couper l(e) son" ?

… que j'avais proposé (sans « le son ») dans mon message numéroté 3 !

20

Pourquoi pas "couper l(e) son" (3/4 syllabes, comme "mutifier" qui ne s'imposera jamais) ?

Si l'objet est une personne, on a "fair(e) taire" (2/3 syllabes).