Non, puisque Spalding songe au cas des pronominaux : "ils se sont lavés"/"ils se sont lavé le cerveau".
Non connecté Se connecter S'inscrire
Tous le champs doivent être remplis avant d’envoyer ce formulaire, ou alors vous avez utilisé la fonction copier/coller qui n'est pas supportée par l'éditer de texte.
Non, puisque Spalding songe au cas des pronominaux : "ils se sont lavés"/"ils se sont lavé le cerveau".
accord du participe passé avec le sujet pour le verbe Être ou un verbe d'état, son invariabilité pour le verbe Avoir.
Réforme facile à mettre en œuvre : c'est déjà le cas !
Mes propositions correspondent à ce qui se fait en espagnol, une langue quand même proche du français : accord du participe passé avec le sujet pour le verbe Être ou un verbe d'état, son invariabilité pour le verbe Avoir. Lors des discussions pour la réformette orthographique de 1990, ces principes avaient failli être adoptés. Comme on ne peut pas se contenter seulement d'imiter l'espagnol, j'ai voulu fournir les bases théoriques d'une réforme en la matière dans mon étude signalée. Il faut bien 22 pages pour cela !
Pour une réforme orthographique plus générale, voici deux liens intéressants : http://erofa.free.fr/ - http://www.languefrancaise.cfwb.be/inde … tho_HD.pdf
S'agissant du fascicule Érofa sur l'accord du participe passé, ses propositions sont identiques aux miennes. Mais je trouve ses démonstrations beaucoup moins bien établies, sans fausse modestie. Je pourrais dire précisément pourquoi, mais il faudrait que vous lisiez d'abord ce fascicule...
Ceci a fini par me sauter aux yeux :
j'ai réalisé un travail conséquent
Un travail conséquent (Tlfi : Qui se suit de manière logique, qui reste logique avec soi-même) est nettement préférable à un travail inconséquent.
Qui veut grammatiser doit savoir aussi sa langue.
glop a écrit:J'en profite pour poser moi aussi une petite question. Dans la phrase suivante, sous quel prétexte n'accorde-t-on pas le participe passé ?
— Sur cette photo, vous pouvez voir les beaux bébés que mes enfants ont été.Si l'on suit les règles actuelles (Grevisse), ce n'est pas en effet évident. Je dirais à priori que "beaux bébés" n'est pas ici un COD, mais un attribut. On pourrait en effet écrire : "Sur cette photo, vous pouvez voir que mes enfants ont été des beaux bébés".
Que cet attribut précède le participe passé ne provoque donc pas son accord, comme cela se produit en principe avec le COD. Toujours selon les règles actuelles, bien entendu ! Pour une réforme éventuelle, je renvoie à mon étude déjà indiquée.
Présent depuis seulement un peu plus de deux ans sur abclf, je découvre ce sujet, où je m'étonne de voir que personne n'avait réagi à la réponse que vous fournissiez à glop (votre message numéroté 155). Dans la phrase « Sur cette photo, vous pouvez voir les beaux bébés que mes enfants ont été », « les beaux bébés » n'est pas attribut mais bien C.O.D. (de « voir »). Bien sûr, « ont été » a son attribut du sujet, sous la forme du pronom relatif « que », qui représente « les beaux bébés ».
C'est la langue qui exprime la pensée, pas l'orthographe seule !
Mais si, c'est le sujet, au contraire.
Pour moi, c'est un inconvénient car l'orthographe doit être d'abord un instrument pratique pour exprimer sa pensée, pas un casse-tête ! Mais je ne vais pas en discuter davantage ici, car ce n'est pas vraiment le sujet comme déjà dit.
Ce n'est pas un point de vue étymologique, mais historique.
L'étymologie est convoquée assez mal à propos : on ne s'en occupe que très peu en ancien français : on trouve écrit couramment senbler, enpreindre, etc...
D'une façon générale, je trouve que notre orthographe a le mérite de conserver une trace des temps échus, comme l'anglais, le danois, etc...
Le point de vue étymologique n'est pas forcément le meilleur ! Prenons par exemple le cas de M avant les lettres B, M et P, censé rappeler la prononciation latine sous César. Si l'on veut absolument respecter l'étymologie, autant revenir au latin ! Cela montrera clairement qu'on n'aime pas du tout le français.
Bien avant Marot, ces "règles" existent dans la littérature, même si elles ne sont pas appliquées systématiquement. C'est qu'autrefois, les finales des participes s'entendaient toutes : c'est, comme en italien, une affaire de langue orale. Je peux aisément le prouver en puisant dans la Chanson de Roland.
Propulsé par PanBB, soutenu par PunBB Info.