Le TLF dit de bien que :
[S'emploie avec un verbe gén. au subj., except. à l'ind. ou au cond. dans la lang. fam., littér.; s'emploie aussi avec un part. prés. ou un adj. p. ell. du verbe; marque la concession]
Et Grevisse (Le bon usage 9e édition, § 1032, Rem. 2) :
« Après bien que, quoique, encore que, malgré que, pour ... que, si ... que, on emploie parfois, en dépit de la syntaxe rigide, l'indicatif pour marquer la réalité, ou le conditionnel pour marquer l'éventualité. »
Quelques exemples cités :
Malgré qu'ils se ressemblaient toujours comme deux petits frères... (G. Sand)
Quoiqu'il lui faudra pourtant suivre les autres... (Flaubert)
... bien que sa corruption ne lui nuirait point. (Chateaubriand)
Mais il s'agit (mis à part le conditionnel) d'usages marginaux dont des étudiants étrangers peuvent se passer.