Passer au contenu du forum
forum abclf
Le forum d'ABC de la langue française
Mise à jour du forum (janvier 2019)
Remise en l'état – que j'espère durable – du forum, suite aux modifications faites par l'hébergeur.
Répondre
Répondre
Rédigez et envoyez votre nouvelle réponse
Vous pouvez utiliser : BBCode Images Binettes
Tous le champs doivent être remplis avant d’envoyer ce formulaire, ou alors vous avez utilisé la fonction copier/coller qui n'est pas supportée par l'éditer de texte.
Revue du sujet (plus récents en tête)
Orientale a écrit :
[…] moi, je suis toujours sur Hanoï
« Ça vaut mieux que d’être sur Menet (Cantal), mais il est [appréciable d'être sur Douai (Nord) et] agréable de vivre sur Manvieux (Calvados) et, pour une dame, d’être sur Essertenne (Saône-et-Loire).
(d'après Jean-Pierre Lacroux, Orthotypographie)
Amitiés à tous
S
Merci Zyco, je pensais, manifestement à tort, que le complément se rapportant au médecin pourrait être « les mains » (le médecin, son sort est dans les mains de ce médecin), un peu du modèle « Les biens [...] dont il se trouvera en possession ».
A propos, vous avez raison, « de qui » serait de loin meilleur que « duquel ».
Merci Bookish dont l'oreille native me rend souvent de grands services, bien sûr que votre proposition me convient.
Concernant le drapeau inhabituel, il s'agit simplement d'une question de server, moi, je suis toujours sur Hanoï...
Orientale a écrit:1. « Le médecin dont son sort est dans les mains lui explique soigneusement le comment du traitement. »
2. « Le médecin dans les mains duquel est son sort lui explique soigneusement le comment du traitement. »
Content de vous retrouver, chère Orientale, sous ce drapeau inhabituel 
Toujours cette oreille native qui me laisse entendre qu'il s'agit du médecin qui a son sort entre les mains plutôt que l'une ou l'autre de vos propositions.
Dans la phrase le médecin qui a son sort entre ses mains, l'adjectif possessif ses présente, àmha, un risque d'ambiguïté qui s'estompe avec l'article les.
Donc : « Le médecin qui a son sort entre les mains lui explique soigneusement comment appliquer le traitement ».
Bonjour,
Le médecin dont... signifie qu'il faut chercher dans la suite de la phrase un complément (de nom, d'adjectif, d'objet) se rapportant au médecin. A l'évidence, ce n'est pas du sort du médecin dont vous voulez parler.
Au lieu de duquel, je verrais plutôt de qui.
Bonjour à tous, je vous remercie de me dire si l'une des deux phrases suivantes est correcte :
1. « Le médecin dont son sort est dans les mains lui explique soigneusement le comment du traitement. »
2. « Le médecin dans les mains duquel est son sort lui explique soigneusement le comment du traitement. »
P'tit prof hors les murs a écrit:je ne me vois pas en présence d'un corpus ! [...]
seules les personnes peuvent être absentes ou présentes, on se trouvera donc en présence de telle ou telle personne, mais certainement pas d'un corpus.
Mais, cher P'tit prof, vous êtes bien intolérant. En présence de (qqn/qqc) constitue la section I. C. 2 a) de présence dans le TLF, avec plusieurs citations respectables ; voyez aussi, dans le même article, I.A.3 et I.A. 4 b). Faut-il refuser de parler de la présence ou de l'absence d'une signature au bas d'un document, des thèses en présence, etc.? Ce serait restreindre le sens des mots de façon exagérée.
11 Message de P'tit prof hors les murs 05-01-2007 21:25:40
AMHA, c'est Grevisse, cité par gb, qui donne la bonne solution.
J'ajouterai en mon nom personnel que je ne me vois pas en présence d'un corpus ! C'est une chose que je redirais, s'il le faut, en présence de l'Académie française au grand complet.
Vous sentez la nuance : seules les personnes peuvent être absentes ou présentes, on se trouvera donc en présence de telle ou telle personne, mais certainement pas d'un corpus.
piotr a écrit:Certes, mais il ne peut y avoir cohabitation des deux tournures, car il y a ambiguïté : Le livre de l'auteur dont j'ai envie ...
Cela demande à tout le moins une précision ...
Et pourtant on dira : Le livre de l'auteur dont j'ai entendu parler ... Ici dont introduit bien le COI de parler, mais parler de qui ? L'ambiguïté n'a pas les mêmes conséquences que dans la tournure précédente, mais c'est grammaticalement la même.
Juste pour donner aussi mon grain de sel à moi (ou plutôt le grain de sel du Grevisse) : Il y a une mesure simple et efficace afin d'éviter cette ambiguïté :
Grevisse, au § 125 b), a écrit:Pour des raisons de clarté, la virgule indique qu'un terme ne doit pas être rattaché à celui qui le précède immédiatement.
Le livre de l'auteur, dont j'ai entendu parler... => J'ai entendu parler du livre.
Le livre de l'auteur dont j'ai entendu parler... => J'ai entendu parler de l'auteur.

Mais il me semble que l'emploi de « dont » est correct dans cet exemple avec être au courant de qqc : « ses nouvelles coordonnées dont seule sa mère est au courant ». D'ailleurs, si je ne me trompe pas, au courant duquel (et ses variétés) ont un sens plutôt temporel.
Cela dit, je ne serais pas aussi catégorique que Dara lorsqu'elle dit « Dont dépend de la préposition de, mais il est seulement acceptable s’il n’y a pas d’autre préposition précédente. »
Pour moi, c’est la préposition en jointe au substantif « présence » qui demande le pronom relatif conjugué, dont ne pouvant remplacer la préposition de s’il n’y en a aucune autre dans la phrase.
Autrement dit: On y a une préposition (en) + un nom (présence) + la préposition (de), de ne pouvant devenir dont que s’il est la seule préposition. Dès qu’il y a une autre préposition en surplus, dont n’est plus possible.
Dont dépend de la préposition de, mais il est seulement acceptable s’il n’y a pas d’autre préposition précédente.