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Le forum d'ABC de la langue française
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Revue du sujet (plus récents en tête)
En matière d´anglicisme, le premier prix pourrait être attribué au(x) traducteur(s) des films américain qui passent régulièrement sur le petit écran brésilien :
"Posso viver com isso!" (I can live with that) = Ça me dérange pas
"Isso não está acontecendo!" = je n´arrive pas à y croire
"dramático" = de grande importance
et tant d´autres encore...
Lioubieznyi atvet! 
C'est un russisme, cher Boukiche. Pourquoi mes -ismes seraient-ils moins respectables que ceux de Littell, d'autant plus que je ne demande pas le prix Goncourt 
skirlet2 a écrit:Peu importe l'origine de l'écrivain ; ce qui importe, c'est la qualité linguistique de son oeuvre.
P't'êt' même que la qualité littéraire a son importance... 
Il n'est pas le seul locuteur français non natif à avoir le Prix Goncourt. Romain Gary en a obtenu deux, le second sous pseudo. Le français de Gary est impeccable, cela dit...
Tout est dans la phrase soulignée. Peu importe l'origine de l'écrivain ; ce qui importe, c'est la qualité linguistique de son oeuvre.
Enfin, il faudrait le lire pour se faire une opinion ; il est directement écrit en français, c'est flatteur, ne crachons pas dans la soupe. Quant aux anglicismes, Gainsbourg faisait de jolies choses avec... Il ne faudrait pas évaluer la qualité littéraire d'une œuvre d'après ce critère : je ne tiens pas à être condamné à lire les œuvres personnelles des académiciens puristes.
Et puis, Druon ne l'a pas pas aimé : il ne peut donc pas être totalement mauvais 
krokodilo a écrit:PS : pourquoi le correcteur orthographique d'ABC refuse-t-il block-busters et techno-thrillers ? 
Parce que les correcteurs d'orthographe ne sont pas encore bilingues.

Pour nous résumer :
le titre n'est pas de lui (il l'a piqué à Eschyle, mince du peu !) ;
le sujet n'est pas de lui (repris de Robert Merle) ;
la langue n'est pas la sienne.
Seuls lui restent les anglicismes, laissons-les lui !
PS Il n'est pas le seul locuteur français non natif à avoir le Prix Goncourt. Romain Gary en a obtenu deux, le second sous pseudo. Le français de Gary est impeccable, cela dit...
BP
Crichton a toujours été davantage un scénariste qu'un écrivain.
Pour les block-busters
, plus ou moins épaulés dans leur travail préparatoire, notre illustre Dumas n'a-t-il pas fait de même, tout en réussissant à imprimer sa patte à ses histoires ?
Il y a pire dans le genre business
, ce sont les séries "Machin présente Truc", Machin étant célèbrissime et Truc totalement inconnu, et qui plus est assez fadasse. La préface ne suffit plus au parrainage, il y faut le nom du célèbre sur la une !
Par exemple, "Tom Clancy présente"une série gentillette dans la lignée de ses techno-thrillers (oups) ; si encore c'était un digne successeur, mais c'est seulement pas mal foutu, et très court, presque un scénario quoi.
PS : pourquoi le correcteur orthographique d'ABC refuse-t-il block-busters et techno-thrillers ? 
"Oriel", c'est un joli mot... incomparablement mieux que le faux anglicisme "bow-window".
Je pense que le livre que je n'ai pas lu mais qui pêche par un nombre d'anglicismes mérite peut-être (et encore...) un prix d'encouragement. Cependant je pense que là, c'est le fait qu'un Etatsunien l'avait écrit directement en français (on le dit, j'ai pas vérifié) qui est récompensé. Un ressortissant non anglophone de naissance les aurait eues, ces récompenses?.. Je suis sûre que non. Somme toute, il suffit à un "maître linguistique" d'utiliser le français, et l'Académie n'est que trop heureuse de lui donner des prix.
J'ai observé que nous avons, ces temps-ci, une génération de traducteurs vers le français particulièrement talentueux. Ils exercent malheureusement leurs talents sur les block-busters, pardon , les bombes médiatiques du néo-polar états-unien
Est-ce la faute des traducteurs? Ou plutôt des maisons d'éditions? Qui privilégient largement la production littéraire venue des EUA, pensant bien la vendre, ce qui engendre un cercle vicieux: les gens qui voient très peu de livres écrits ailleurs pensent que la culture stagne partout, sauf Outre-Atlantique.