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Le forum d'ABC de la langue française

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Si mon point de vue peut aider?

Il est certain que des particularités de langages dûes au multiliguisme belge soit à l'origine de cette "expression" ...

Mais ce que l'on peut en dire, c'est  qu'effectivement, si ces mots sont affichés dans une agence immobilière, c'est que des gens ont la volonté de vendre leur maison, il s'agit donc bien de maisons " à vendre". Alors que si des personnes avaient créé un agence pour annoncer leur volonté ou leur souhait d'acheter une maison, elles auraient indiqué: " maison à acheter " avec accessoirement un descriptif de leurs souhaits et non de ce qui est.

Par exemple, je reçois parfois dans ma boîte aux lettres des prospectus d'agences m'annonçant que ma maison intéresse des acheteurs potentiels du fait de sa situation, ou du fait d'autres critères... elle est donc achetable voire à acheter pour quelqu'un qui la voudrait à tout prix et qui serait prêt à faire le nécessaire pour la faire sienne.

On peut donc dire pour synthétiser cete nuance, que toutes les maisons " à vendre" sont des maisons à acheter , alors que des maisons " à acheter" (?) ne sont pas toutes des maisons à vendre.

puisque le propriétaire ne s'est pas déterminé en ce sens.

J'espere ne pas avoir été trop confus  ;o)

4

A priori, il semblerait qu'il n'y ait pas de faute contre la langue, mais plutôt contre la pratique. Il est convenu, lorsqu'on propose la cession de propriété d'une chose contre paiement, de dire qu'elle est à vendre. Dire qu'une maison est à acheter signifie que l'on attend que quelqu'un l'achète, ce n'est donc pas une impropriété, mais une entorse à l'usage teintée de snobisme. La preuve, c'est que l'on marque une hésitation afin de remettre l'idée dans le bon sens. Dans d'autres langues on parle aussi de vente, en anglais : for sale.

Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement... Si l'on veut être compris, il faut respecter la forme.

Le français de Belgique envahi de flamandismes, c'est regrettable, en effet, mais celui de France est dévoré par les américanismes : non seulement le langage est infesté de mots anglo-américains, mais on singe la syntaxe anglaise. Ainsi la SNCF (équivalent de votre SNCB) a mis dans les gares des guichets où l'on peut lire : jeunes voyageurs service. Et une émission de télé s'intitule Lundi investigation.

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Bonjour Gilles,



Je vous remercie d'avoir pris la peine de me donner votre avis tout à fait pertinent.

Je souhaiterais faire la remarqe suivante. Vous savez que la Belgique est un pays trilingue (néerlandais, français, allemand). Or que dit-on d'une maison en Flandre ? Qu'elle est éventuellement "te koop", c'est-à-dire littéralement "à acheter". Je pense qu'il y a eu une contamination malheureuse responsable de ces nombreuses affiches mentionnant "Maison à acheter". Croyez-vous que l'on trouve cette expression en France ? J'ajouterais que le français de Belgique est, hélas, truffé de "flamandismes". Chaque matin,  le conducteur belge est de mauvaise humeur car bloqué dans les "files" ( = bouchons) sur le "ring" ( = rocade) de Bruxelles; d'ailleurs plusieurs panneaux l'avaient averti de "files possibles" (en France, "risque de bouchon"). En cas de pépin, les Belges tentent de "tirer leur plan" (= se débrouiller). Et c'est "sur base de" (= sur la base de) telle ou telle déclaration ministérielle qu'un journaliste du Soir écrira son prochain article de fond. Tous ces belgicismes ont la même origine : la langue flamande (ou néerlandaise).



Le débat reste ouvert.



Bien à vous.



Pierre

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Bonjour,



votre question est bien subtile ; je n'ai vu aucune règle ni aucun conseil nulle part. Et mon opinion sur le sujet est très incertaine. Je vous la livre tout de même (mais elle n'a pas de valeur).



Un objet en vente est, à la fois à vendre et à acheter. Un passant pourrait donc dire d'une maison en vente, qu'elle est à vendre ou/et qu'elle est à acheter. Je crois qu'on choisirait l'une ou l'autre des formulations selon sa position, si l'on se sent plus du côté du vendeur ou du côté de l'acheteur.

Ainsi, s'il s'agit du vendeur, peut-être qu'il doit parler de maison à vendre puisque c'est son rôle. Mais si dans la négociation, par exemple, il se met à la place de l'acheteur potentiel pour l'encourager, je crois qu'il dirait que c'est une bonne affaire, que c'est une maison à acheter d'urgence, etc.



Bref, tout cela est subtil et vraiment, je ne suis pas assuré de ce que j'avance.



N'hésitez pas à poursuivre ce sujet si vous avez d'autres éléments.



Gilles.



ps : je ne suis pas certain que ce soit un belgicisme.

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Bonjour,



En Belgique francophone, beaucoup d'agences immobilières proposent aujourd'hui des "maisons à acheter". Je prétends qu'il s'agit d'une faute et que l'expression correcte est " maisons à vendre". J'attends vos avis. Merci.



pr2948