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Le forum d'ABC de la langue française

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Abel Boyer a écrit:
Alco a écrit:

Il manque la dérivation « closion » existant pour éclore, et qui aurait permis de spécialiser sémantiquement chaque dérivé sans créer d'ambiguïté.

En fait, dans l'ancienne langue, on pouvait utiliser cloison dans ce sens :

II. - "Action de clore un compte" : Que toutes et quantes fois que ledit Maistre ira compter en la Chambre, d'aucuns termes de la laditte despense, Nous voulons que tantost après la cloison de son compte, il soit tenus de bailler les debtes descendans du terme dont il aura compté (Ordonn. rois Fr. V.B., t.12, 1390, 174). Depuis que cest present compte a esté oy et avant la cloison d'icellui, ledit receveur a apporté lettres patentes mondit seigneur (Comptes Etat bourg. M.F., t.1, 1420, 218).

https://www.cnrtl.fr/definition/dmf/clo … iXeg;str=0

En ancien français, cloison il a presque exclusivement le sens de "clôture", réelle ou symbolique.

et me dit que je comparroie, (= je le paierais)
se ja mes por nule achoison (= pour quelque raison que ce soit)
me veoit passer la cloison.

Roman de la Rose, v. 3104-6 (Champion)

8

Merci. Il est intéressant de constater que notre moderne cloison se rattache au verbe clore.

7

Alco a écrit:

Il manque la dérivation « closion » existant pour éclore, et qui aurait permis de spécialiser sémantiquement chaque dérivé sans créer d'ambiguïté.

En fait, dans l'ancienne langue, on pouvait utiliser cloison dans ce sens :

II. - "Action de clore un compte" : Que toutes et quantes fois que ledit Maistre ira compter en la Chambre, d'aucuns termes de la laditte despense, Nous voulons que tantost après la cloison de son compte, il soit tenus de bailler les debtes descendans du terme dont il aura compté (Ordonn. rois Fr. V.B., t.12, 1390, 174). Depuis que cest present compte a esté oy et avant la cloison d'icellui, ledit receveur a apporté lettres patentes mondit seigneur (Comptes Etat bourg. M.F., t.1, 1420, 218).

https://www.cnrtl.fr/definition/dmf/clo … iXeg;str=0

6

Le problème vient de ce que le mot clôture a le double sens d'action de clore et de résultat de cette action. Il manque la dérivation « closion » existant pour éclore, et qui aurait permis de spécialiser sémantiquement chaque dérivé sans créer d'ambiguïté.

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Je n’ai rien contre le fait que des mots apparaissent pour mieux différencier les choses.
Pressuriser, c’est presser, mais c’est presser avec un pressoir. D’accord.
Pour clore et clôturer, j’ai l’impression que ça cafouille.
Tant pis pour moi.
Admettons que clôturer un évènement puisse signifier : mettre un cadre, une clôture, faire un discourt qui permet de le classer dans les archives.
Je ne voudrais pas être responsable des archives des évènements clôturés.

4

Je crois voir un manque de logique dans l’usage de ces mots.
Clôturer un compte en banque c’est faire en sorte qu’il n’existe plus alors que clôturer un espace, c’est lui donner des limites concrètes.
Si l’on compare les substantifs clôture et closerie on s’aperçoit qu’une closerie est un espace limité qui existe et qui existera alors que la clôture d’un espace est la limite matérialisée d’un espace.
Pourquoi, dans ces conditions, parler de clôture d’un compte en banque quand il s’agit de sa suppression ?
Il me demble que la clôture d'une fête peut, à la rigueur, être le contour marérialisé de l'espace dans laquelle elle se déroule mais pas sa suppression.

3

glop, je ne comprends pas bien vos choix quant aux exemples choisis par vous , concernant les définitions du CNRTL pour ces deux verbes : clore et clôturer.

Vous avez tenu à donner des définitions qui rendent leur sens très différent.
Or, selon le CNRTL, tous deux correspondent, de façon égale, à : mettre un terme à un évènement.
Vous pourrez employer l'un ou l'autre des deux verbes concernant le terme mis à une fête.

Il est évident que le plus simple est de dire : la fête est close .
Et là, le participe passé du verbe clore est adjectif.

2

Merci.
Dans « une fête clôturée », le participe employé comme adjectif épithète n'a pas de complément et me paraît aussi un peu curieux. Mais, si l'on dit que le maire clôture la fête, je ne vois pas d'inconvénient à parler d'une fête clôturée par le maire.

1

Je reporte ci-dessous, tel quel, une partie des exemples choisis par le cnrtl pour donner la définition de chacun des deux verbes.

Clore
II.− Entourer d'une clôture.
A.− [Le suj. désigne un animé, l'objet un inanimé] Clore un champ, un jardin, un parc, un terrain, un vignoble; clore de haies, de murailles, de murs.

Clôturer
C.− Au fig. Mettre un terme à (cf. clore I D). Clôturer un inventaire, une série; clôturer un débat, une fête; clôturer une journée, une saison.

Pourtant le participe passé passe mal.
Parlerait-on d’une fête clôturée ?

Bon dimanche.