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Revue du sujet (plus récents en tête)
Comme quoi, un jeu fondé sur l'inventivité peut nous en apprendre beaucoup. Je ne connaissais pas Marguerite-Marie Alacoque. Et si j'avais entendu parler du vistemboir, j'en avais oublié les détails.
Jacques Perret a inventé ou popularisé le mot vistemboir (sous cette orthographe, sans "e" final) dans les années 50. On cite sa nouvelle Le Machin, parue avec quelques autres nouvelles en 1955.
Le Guichet du savoir apporte une précision de Perret lui-même, tirée d'une source non identifiée :
Le mot vistemboir n'est pas un néologisme de mon invention, mais le remploi d'une turlutaine d'une chanson populaire dont un couplet est cité par Tallemant des Réaux. Mon initiative aura au moins rendu service au commissaire priseur de l'Hôtel de Ventes de Bruxelles qui, dans les années 1950, a pu faire figurer à un catalogue : vistemboir, travail français du XVIIIè siècle. Sans me départir du plus grand respect pour l'antiquité du vistemboir, il me paraît incontestable que sa grande époque se situe entre Napoléon III et Armand Fallières.
(Perret.)
Mais France-Soir du 16-17 novembre 1952 contient cet entrefilet :

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5 … mboir.zoom
Vistemboir a donc eu plusieurs vies avec monsieur Perret !
Mais l'affaire se complique, car le mot est souvent repris sous l'orthographe "vistemboire". Vialatte semble même, pince-sans-rire, en tenir très fort pour cette orthographe :
Dans le domaine de la littérature, nous nous devons de signaler l'apparition du vistemboire et du gnagna. Je dis bien vistemboire avec un e muet. Jacques Perret l'écrit autrement. Tant pis pour lui, c'est lui qui se trompe. («Vistemboires que tout cela», écrit Mme de Sévigné.) Et Furetière, dans "Le Roman bourgeois": «Je vous paierai à la Saint-Vistemboire.» Le "Petit Chosier", de Duhamont et Patrouillot, donne encore vistemboir, sans e, en 1674, mais le "Chosier universel" de Fromagnol dit que cette forme a vielli: même dans Corneille on ne la trouve pas. [...] Mais n'en faisons pas une maladie. On trouvera le vistemboire dans "Le Machin", de Jacques Perret (où trouverait-on un vistemboire si ce n'était dans un "machin"?), et je n'en dirai pas davantage.
http://perinet.blogspirit.com/archive/2 … boire.html
Vistemboire est une création de Jacques Perret et est au centre d'une nouvelle en qualité d'objet mystérieux... et jamais décrit !
Et la salicoque est une variété de crevette.
P'tit prof a écrit: salicorne (qui est une algue)
Pardon, ce n'est pas une algue.
P'tit prof a écrit:Et vistemboire, au fait ?
Un rapport avec « boire » ?
Cas clinique... et contagieux : de nos jours encore, la communauté de l'Emmanuel, installée à Paray-le-Monial y poursuit ses délires ...thérapies de conversion, notamment.
Nolwenn a écrit:Alco a écrit:Alicoque me fait penser, après coup, à alcoolique.
Je ne suis donc pas la seule. C'est le mot qui m'apparaît chaque fois que je vois le titre de ce fil. 
Moi, ce mot fantaisiste d'alicoque, qui se révèle en fait bien exister !, m'a fait presque immédiatement penser à Alacoque, nom d'une célèbre religieuse mystique du XVIIe siècle, Marguerite-Marie Alacoque, dont le cas singulier est évoqué par Jules Michelet dans l'un de ces ouvrages, Le Prêtre, la femme et la famille. L'auteur considère le cas comme relevant de la clinique.
Pour moi, c'est un fruit de mer : coque, coquillage, salicorne (qui est une algue)...
Et vistemboire, au fait ?
Alco a écrit:Alicoque me fait penser, après coup, à alcoolique.
Je ne suis donc pas la seule. C'est le mot qui m'apparaît chaque fois que je vois le titre de ce fil. 
Chover a écrit:regina a écrit:Etrange question que la vôtre ...
Elle était pourtant conforme, m'avait-il semblé, à ce que j'avais imaginé avant de la poser (message 2) :
Je tends, sans connaître le mot et sans avoir fait de recherches, à privilégier votre proposition 3, Abel, du fait en particulier des deux premières syllabes d'« alicoque », qui évoquent la notion d'étranger. Et -coque pourrait avoir un rapport avec l'allemand kochen et son étymon latin coquere, cuire.
Donc , étrange
Est étrange ce qui nous est étranger...
Je ne voyais pas le rapport entre Marseille et l'origine allemande ou latine , nous sommes d'abord la cité phocéenne et , plus sérieusement, une question à laquelle il me semblait impossible de répondre...autrement .
Abel Boyer a écrit:Le message initial de ce fil, que je croyais clair, ne l'était pas. Je l'ai pourtant placé dans la section "jeux de mots". Il s'agissait donc juste de jouer sur les sons du mot "alicoque" (que je croyais à tort un hapx forgé par moi !) pour inventer des définitions, inspirées éventuellement par des paronymies ou par la seule imagination. Bon, ça n'a pas marché ! C'est ma faute !
J'ai tendance à regarder immédiatement la liste des nouveaux messages avec leur titre. La rubrique n'apparaît pas sur la liste. Ensuite, mea culpa, je n'ai pas fait attention...
L'idée est bonne, cependant
Inventez-en un autre , et nous allons nous lancer...
Alicoque me fait penser, après coup, à alcoolique.