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Le forum d'ABC de la langue française
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Revue du sujet (plus récents en tête)
@ Chover
Manifestement, ce travail n'a pas été fait pour le texte sur le Bouddha que vous nous avez soumis.
Ce qui est soumis n'est qu'un échantillon qui n'a pas été relue, vous croyiez vraiment que c'était la version finale, et en même temps je voulais découvrir ce forum pour voir comment il est...
Bonne journée
Merci.
Vous imaginez bien que je m'étais informé !
Ma remarque vous concernait plus personnellement : l'utilisation de ce mot par un allophone du français m'avait étonné, au point que je n'avais pas tranché immédiatement la question de savoir si vous en étiez un !
Silo a écrit:Evidemment, les traductions sont toujours relues et peaufinées par un/des locuteur natif de la langue cible.
Manifestement, ce travail n'a pas été fait pour le texte sur le Bouddha que vous nous avez soumis.
@ Chover : https://dictionnaire.lerobert.com/definition/analepse
Maîtriser seulement la langue cible n'est pas suffisant, mais l'idéal serait : un traducteur dont la langue natale est la langue cible et un relecteur dont la langue natale est la langue-source. L'inverse est possible aussi, mais on ne peut pas toujours choisir. Il est très rare d'avoir quelqu'un qui est locuteur natif des deux langues, même si c'est le cas, cela ne sera jamais de compétences égales.
Evidemment, les traductions sont toujours relues et peaufinées par un/des locuteur natif de la langue cible.
Lorsque ce sont des traductions de type " technique", ce type de service , proposé par une société de traduction, peut s’avérer fonctionnel.
Dans le cas d’une traduction " littéraire ", c’est bien plus hasardeux. Il faudrait évidemment que le traducteur comme le relecteur soient tous deux bilingues, mais ce n’est pas suffisant. Pour que ce soit possible, il faudrait que les deux personnes aient la même sensibilité littéraire , qu’elles abordent un auteur , un texte , avec une même lecture, même interprétation, car, au-delà de la correction grammaticale et de la connaissance lexicale, entrent en jeu bien d’autres éléments : connaissance du sujet, du style de l’auteur, niveau et registre de langue, références culturelles, connaissance du lexique adéquat en fonction du " temps du récit " , etc ..
Piotr a écrit:dans un exercice de version il fallait surtout maîtriser la langue cible.
Le meilleur moyen de maîtriser les deux langues, c'est de constituer un binôme traducteur-relecteur : un traducteur dont la langue natale est la langue-source et un relecteur pour qui c'est la langue-cible.
La relecture avec un tel binôme risque fort de devenir une révision, qui peut parfois se révéler pénible et devenir réécriture.
On demande en général à ce que la langue cible soit la langue maternelle du traducteur. Et, évidemment, qu'il soit bilingue et connaisse suffisamment bien le contexte socio-culturel dans lequel la langue source est utilisée. Le "relecteur" doit lui aussi avoir pour langue maternelle la langue cible. Des sociétés de traductions travaillant sur de grands volumes proposent ce service.
Chover a écrit:Je ne suis pas certain que tous ceux qui lisent ce fil aient entendu parler d'analepse auparavant. Il y a huit jours, je ne connaissais pas ce mot apparemment rare. Vous êtes déroutant, Silo !
Nous pouvons avoir de très bonnes connaissances avec niveau universitaire dans une langue acquise ...Pour ma part, je suis amenée à faire des traductions littéraires à partir de deux langues dans lesquelles j'ai un très bon niveau ( de part mes études et mon histoire familiale ) et pourtant je ne traduis , volontairement que vers le français. Sachant que malgré une bonne connaissance du système linguistique de ces deux langues, des idiomatismes, des connotations ou niveaux de langue pourraient m'échapper ...
En cela, je suis moins surprise par cette connaissance universitaire qui montre chez Silo des études de langue et sans doute de littérature française et en même temps ces maladresses que nous avons constatées...
Alco a écrit:Quand je faisais des études de langues, un prof avait déclaré que dans un exercice de version il fallait surtout maîtriser la langue cible.
Si elle n'est pas maîtrisée, c'est-à-dire si on traduit dans une langue cible qui n'est pas la langue maternelle, ce n'est plus un exercice de version . C'est un exercice de thème 
Alco a écrit:Quand je faisais des études de langues, un prof avait déclaré que dans un exercice de version il fallait surtout maîtriser la langue cible.
Elle constitue généralement le seul élément à partir duquel le lecteur puisse se faire une opinion !
regina a écrit:Mais, encore une fois, en tenant compte de l’aide qui nous a été demandée, je déconseillerais à Silo de se lancer dans l’aventure périlleuse de l’innovation lexicale dans ce qui n’est pas sa langue maternelle.
Je ne suis pas certain que tous ceux qui lisent ce fil aient entendu parler d'analepse auparavant. Il y a huit jours, je ne connaissais pas ce mot apparemment rare. Vous êtes déroutant, Silo !
dans un exercice de version il fallait surtout maîtriser la langue cible.
Le meilleur moyen de maîtriser les deux langues, c'est de constituer un binôme traducteur-relecteur : un traducteur dont la langue natale est la langue-source et un relecteur pour qui c'est la langue-cible.
C'est le meilleur moyen d'éviter l'impression de « français FLE » qu'on a parfois en lisant certains texte traduits, dont je parle déjà au message 23.
Quand je faisais des études de langues, un prof avait déclaré que dans un exercice de version il fallait surtout maîtriser la langue cible.